Chapitre 3 : La peur

1.4K 79 2
                                    

Et au passage le chapitre 3 parce que je suis de bonne humeur ahah ! N'hésitez pas a me dire ce que vous en pensez :)

Chapitre 3 : La peur.

Après ma tentative de suicide, j'avais fait deux semaines de coma durant lesquelles la vie de mes parents s'était arrêtée. A mon réveil ma mère pleurait tellement que je compris mon erreur, j'avais été égoïste. Mes parents et moi avions discutés longuement de la suite, essayant de rester optimiste et d'oublier le passé. Mais c'était sans compter sur ma descente aux enfers. Petit à petit je refusais de sortir, je me détestais, je me sentais monstrueux d'être attiré par les hommes. J'avais en horreur mon visage "décoré" de ces horribles cicatrices. Je me sentais oppressé au milieu de gens. Je faisais régulièrement des crises d'hyperventilation plus ou moins douloureuses. Puis il y avait cette sensation de vide.  Il me manquait. L'absence de Sasuke me tuait malgré tout le mal qu'il m'avait fait.

Alors je trouvai un moyen d'oublier tout ça, pour arrêter juste un moment le fil de ces pensées destructrices. Je me réfugiai donc dans la douleur. Et en quelques mois mes bras et mes jambes se retrouvèrent couverts de cicatrices, de coupures plus ou moins profondes et plus ou moins anciennes. La mutilation était devenue mon exutoire. Mes parents le découvrirent au bout de quelques mois, j'avais presque 17ans, et m'emmenèrent chez un psy. Ce qui me valut un aller simple pour l'hôpital psychiatrique. On me mit alors dans une pièce blanche avec comme unique meuble un lit. Je n'avais droit à aucun objet avec lequel j'aurais pu me faire du mal, j'étais suicidaire après tout. Chaque semaine je devais suivre des thérapies plus ridicules les unes que les autres. S'accepter devant un miroir, accepter le regard des autres, affronter mes crises seul sans avoir recours à la douleur et j'en passe. Je devais bien-sûr suivre un traitement d'antidépresseurs et autres médicaments mais je ne trouvais pas vraiment qu'ils avaient une grande efficacité. C'est après quelques mois que l'on m'autorisa enfin à sortir, je devais suivre mon traitement et me rendre chez le psy une fois par semaine pour qu'il puisse surveiller mes progrès. J'allais alors sur mes 18ans, et j'avais loupé toute ma scolarité. Je ne voulais pas retourner à l'école, j'avais beau aller "mieux" la foule me mettait toujours mal à l'aise. C'est alors que mon parrain Jiraya, un ami très proche de la famille,  un homme âgé aux longs cheveux blanc, il était avocat et était respecté dans son milieu, me proposa une idée qui me plut tout de suite. Nous étions en train de dîner avec lui et la discussion venait du fait de mon refus de retourner à l'école.

/FLASHBACK/

- Naruto tu veux toujours devenir avocat ?

- Hum ou au moins assistant juridique... Je sais que c'est impossible sans études.

- Eh bien avocat ça risque d'être difficile en effet, mais par contre je peux toujours te prendre en tant qu'assistant dans mon cabinet. Tu y apprendras le métier à côté des autres assistants. Grâce à l'augmentation du notre nombre de clients, nous aurons besoin d'embaucher un nouvel avocat. Et à ce moment-là tu deviendras son assistant. Mais par contre ce ne sera pas facile il te faudra suivre des cours du soir en droit et dans quelques autres matières afin d'obtenir le diplôme en secrétariat juridique. Ce qui signifie beaucoup de travail.

Des étoiles apparurent certainement dans mes yeux tant je fus heureux de sa proposition. Je me tournai vers mes parents les interrogeant du regard :

- Ca y est tu as trouvé ta solution ? Me demanda mon père.

- Oui ! Je te promets que je travaillerai dur ! Lui lançai-je avec motivation.

- Ok mais je veux une promesse en échange. Déclara ma mère.

- Quoi ?

- Je veux qu'au moindre problème qui se présente tu nous en parles. Plus jamais tu gardes tout pour toi si tu as des ennuis. Compris ?

Confiance perdueWhere stories live. Discover now