Chapitre 2

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Le jour s'était levé et je me prépare à aller travailler pour cet horrible mais attirant personnage qui me servait de patron. J'avais fait des recherches sur lui : Mr James Williams, jeune entrepreneur et milliardaire célibataire de 26 ans à la tête d'un groupe international Dreams possédant plusieurs succursales dans le monde.

J'avais appelé Martine hier pour lui raconter ce qui m'était arrivée. Elle me conseille donc de me mettre sur mon trente un pour impressionner mon fameux patron. Je lui emprunte donc une de ces superbes chemises fuchsia que je portai sous mon tailleur noir . Avec une touche de maquillage, je réussis assez bien à me faire belle.

Avant de partir, je vérifie une centième fois que je n'avais pas reçu d'email de renvoie après mon discours de la dernière fois. Comme je n'avais rien reçu, je me mis en route afin de ne pas arriver en retard.

Moi: Il ne faut pas que je lui laisse une seule bonne raison de me critiquer une nouvelle fois avec sa grande politesse, dis-je ironiquement.

Arrivée au siège de la compagnie, je m'apprête à franchir les doubles portes de l'entrée, quand la jeune femme de la dernière fois me fonça dedans. Je faillis tomber. Elle s'excuse alors poliment en profitant pour demander mon prénom:

Secrétaire à l'accueil : Bonjour Mlle Brown, je suis encore désolé.

Moi : Ne vous inquiétez pas .

Secrétaire à l'accueil : Pouvons-nous nous tutoyer? Je m'appelle Sophie et toi ?

Moi : Astrid.

Sophie : Justement je te cherchais. Mr Williams demande à ce que tu le rejoignes chez lui immédiatement. Je te conseille de ne pas le faire trop patiente, il déteste cela. Il y a une voiture avec un chauffeur garé sur le trottoir, tu peux l'utiliser. Sur ce je te souhaite bonne chance et une bonne journée, bye j'ai autres choses à faire.

Avec la même rapidité qu'elle m'avait fait la commission, elle repartit . Je remarque vite le chauffeur adossé sur une magnifique Toyota, prêt à me conduire. Il m'ouvre la portière. Dès que je suis installée , il demarre en vitesse. Au bout 10 minutes,nous arrivons devant un maison magnifique : elle n'était pas gigantesque mais raffinée.

Moi : Il n'est pas le PDG d'un grand groupe pour rien, dis-je à voix basse.

Arrivée devant l'entrée de la demeure le chauffeur me fait descendre et une personne en costume,que je suppose être le majordome m'accueille.

- Suivez moi svp Mr Williams vous attend.

Je le suis silencieusement, ayant sentie que je ne pourrais pas bavarder avec lui. Au bout de 10 minutes de marche, eh ben oui la maison était immense à l'intérieur et super bien décoré nous arrivons à destination. Il me laisse un moment alors devant la porte d'une pièce, afin de m'annoncer. J'adorerais vivre dans une maison pareille, pensais-je.

- Entrez je vous prie, me dit-il avant de s'en aller.

J'entre et ce que je découvre, me tombe dessus comme une vision divine. Torse nu et vêtu seulement d'un jogging taille basse, Mr Williams... non James, se nettoyait avec une serviette. Il était parfait. J'étais en extase devant son dos puissant perlé de sueur, ses pectoraux parfaits ainsi que ses abdominaux finement dessinés. Il se retourne et se met à sourire, sûrement amusée par ma tronche.

- Je sais que je suis parfait mais Mlle Brown, un peu de dignité. Si vous voulez en voir plus il faudra prendre rendez-vous, me dit-il de façon mesquine.

Je me mets automatiquement à rougir.

- Vous êtes ravissante. Cette chemise donne une magnifique vue sur votre poitrine. Arrêtez donc de porter ces pulls horribles qui cachent tout. Si vous voulez un jour avoir un mec, vous feriez mieux de suivre mes conseils, dit-il de façon comique avant de s'en aller. Attendez moi 10 minutes et nous partirons. Dans la voiture je vous expliquerais le pourquoi de votre venue.

J'étais sous le choc. Un peu dégoutée par son arrogance, émerveillée par ce que je venais de voir, ( un peu comme si j'avais des papillons dans le ventre) choquée par sa grossièreté, car jamais personne ne m'avait dit de telles choses et enfin contente d'avoir reçu un compliment. Non il m'arrivait d'en recevoir mais pourquoi étais-je si contente d'en recevoir de LUI. Ça ne pouvait pas être possible.... non .... Je ne pouvais pas être AMOUREUSE de mon propre patron.

Un Hiver Brûlant Where stories live. Discover now