Un Hiver Brûlant

chapitre 6

En cet instant plus rien ne compte. Je me donne à lui dans ce baiser qui devient de plus en plus violent et passionné. Il force le barrage de mes lèvres que j'ouvre rapidement le laissant jouer avec ma langue et me faire ressentir une extase incroyable.

Quand soudainement, les voitures derrières nous claxonnennt furieusement. Il s'arrête alors sans dire un mot , à regret pour moi, et reprend sa conduite calmement comme si rien ne s'était passé. Il roule encore une bonne dizaine de minutes sans jamais m'adresser la parole.  Mais même moi d'habitude si bavarde je me tais aussi.  Car quiconque se met entre nous peut ressentir la tension palpable entre nous, non une tension dérangeante mais plutôt passionnel et pleine de désir.

On arrive alors à notre destination un magnifique restaurant 4 ou 5 étoiles. Je suis bouche bée. C'est magnifique. À l'extérieur, les vitrines et les lumières sont magiques. C'est tout à fait normal quand même on est en période de Noël.

Quand on rentre c'est encore plus beau. Si l'extérieur donnait l'impression d'un restaurant conventionnelle, l'intérieur ressemblait à un magnifique jardin. Le sol était un magnifique parquet en bois, qui conduisait à différentes tables, cachées par toutes les plantes présentes. Il y avait également des guirlandes de lumière un peu partout et un magnifique fontaine au centre du restaurant. Je suis émerveillée.

James me laisse contempler tranquillement jusqu'à ce que une serveuse en uniforme ne vienne nous conduire à notre table. Elle lance des regards aguicheurs à James, non mais quand même ! Elle devrait avoir honte.

Elle s'en va et revient avec la carte du restaurant. Je remarque alors que sa chemise est plus ouverte qu'avant et qu'elle donne une vue considérable sur sa poitrine. Chose évidemment que James ne manque pas et regarde avec attention sans gêne.

Je lui donne alors un coup de pied sous la table. Mais oui, certes je suis une de ses employés mais c'est choquant de voir à quel point il se joue des gens. Ne vient-il pas de m'embrasser il y a quelques minutes que déjà il a l'œil sur une autre fille.

James : merci. Dès que nous aurons décidé nous vous rappellerons, dit-il sèchement à la serveuse à mon plus grand plaisir. Êtes vous satisfaite ? Je n'aurais jamais pensé qu'en plus d'avoir du répondant, vous êtes également très possessive. Votre copain doit en être fort content. Mais apprenez une chose Astrid, je n'appartient à personne.

Moi: à personne, dites-vous. Êtes-vous sûr ? Et cette charmante personne : Vanessa je crois, j'accentue délibérément dans le but de lui montrer mon mécontentement. De plus apprenez mon cher monsieur que je n'ai pas de copain...

À ce moment, il met sa main devant ma bouche.

James: je vous ai dis de m'appeler James !me dit il très mécontent. Je remarque alors que quand il se fâche ses yeux prennent un teinte vert sombre. Ses yeux changent encore de couleur et redeviennent vert lagon. De plus c'est fort dommage que vous n'ayez pas de copain, dit-il en me caressant les doigts de la main. Ou bien peut-être est-ce mieux pour moi, me susurre-t-il à l'oreille.

Je m'enflamme littéralement. Et je remercie d'être née noire sinon je suis sûre que je serais devenue une vraie tomate🍅🍅. Je sais que je ne devrais pas jouer avec le feu mais comme j'ai toujours la langue bien pendue. Je ne peux m'empêcher de dire:

Moi: que voulez vous dire J-A-M-E-S , je demande en détachant bien chaque syllabe.

James : vous aimez jouer n'est-ce pas? Je pense que vous avez très bien compris ce que je voulais dire. Je suis un homme et vous une femme qui avec quelques arrangements serait tout à fait désirable, me dit-il en déposant un baiser sur une de mes mains. De plus il y a quelque chose chez vous qui m'intrigue et m'attire énormément. Il se rapproche et me susurre à l'oreille, nous pourrions...

Vanessa: James? Que fais-tu ici ? Et avec E-L-L-E, demande-t-elle avec mépris.

Moi: j'ai un nom vous savez. Mais peut-être êtes-vous trop bête pour le retenir. Alors je vais vous le redire A-S-T-R-I-D, dis-je avec l'un de mes plus beaux et hypocrites sourires.

Vanessa : tu vas la laisser me parler comme cela, demande-t-elle à James outrée.

Ce-dernier semble peser le pour et le contre et finalement se décide :