chapitre 8

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Je me douche rapidement et en sortant de la douche une domestique je suppose puisqu'elle est en uniforme, vient me déposer des habits neufs.

Domestique : voici des habits que j'ai acheté pour vous selon les ordres de Mr Shake. Selon ses désires je suis également à votre entière disposition. De plus j'ai pris la liberté de vous commander un petit déjeuner .

Je mange rapidement le petit déjeuner simple mais consistant qu'elle m'a apportée. Je veux emmener le plateau dans la cuisine mais elle s'empresse de me le prendre des mains.

Moi : merci. Je m'appelle Astrid et on peut bien se tutoyer. De plus est-ce que je peux connaitre ton nom ?

Light : je m'appelle Light, mada.... Non Astrid.

Je lui souris, elle me le rend. Elle sort pour me laisser m'habiller, quand soudain elle revient se souvenant de qqch

Light : Astrid, Mr Shake a du partir tôt ce matin pour aller travailler et m'a demandé de te souhaiter une bonne matinée si lui même ne le pouvait pas puisqu'il a des réunions très importantes toute la journée et il m'a aussi dit de te dire de demander une permission pour finir plus tôt pour que tu puisses te préparer pour la soirée de ce soir. Il m'a dit que tu saurais de quoi je veux parler.

Moi : anh.... Cette soirée ! Mais....je suis interrompu par la sonnerie de mon téléphone. Je décroche. Allô ?

James : QU'EST-CE QUE TU FOUS NON D'UN CHIEN ? ÇA FAIT DES HEURES QUE JE T'ATTENDS. TU AS INTÉRÊT À AVOIR UNE TRÈS BONNE EXCUSE SINON TU AS DE SERIEUX PROBLÈMES, me crie-t-il avec sa douceur habituelle et pas un bonjour c'est génial.

Light essaie avec beaucoup de difficulté de réprimer un fou rire. Je savais pas que j'étais un clown au point de faire rire tout le monde. Si mon patron était aussi gagné par un fou rire quand j'arrive et ne me chauffe pas, j'irais à l'église plus souvent petit Jésus!

J'enregistre son numéro et je file pour me préparer. En sortant je passe dans un Starbucks avant de chercher rapidement un taxi pour me déposer à l'adresse qu'il m'a donné. Ce n'est pas que je lui ai pardonné la soirée et sa méchanceté et sa cruauté de la veille. Mais mieux vaux garder son calme et se préparer au pire. De plus je n'aurais rien du espérer de lui. Il pensait sûrement pouvoir séduire une jeune fille naïve, la mettre dans son lit en s'en débarrasser le lendemain direct. Et bien même si je veux pas le reconnaître, il avait réussi.

J'arrive à l'hôtel et évidemment c'est pas le petit motel du coin. Mais un magnifique building en verre dont je n'arrive même pas à voir la fin tellement il est haut. Même le hall c'est pas de la "gnognotte" comme on dit chez moi. Il y a même un lustre. Je me ressaisis, demande de pouvoir monter et le numéro de la chambre. Quand j'arrive à sa porte, je me calme, inspire à fond et essaie de rester impassible, froide et professionnelle et je m' apprête à cogner ...

Un Hiver Brûlant Where stories live. Discover now