Chapitre 7

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James: j'ai été certes très gentil en vous invitant à dîner mais je ne vous permets pas de parler à ma fiancée de cette manière. Pour qui vous prenez vous en parlant à Vanessa de cette manière, me dit-il de manière froide.

Ce qui réjouit totalement Vanessa. Tandis que moi je ne ressens que peine et souffrance à cette déclaration. Comment peut-il me faire cela ? Comment? J'en suis tellement dégoutée que des larmes se mettent instantanément à couler. Mais pour ne pas perdre totalement la face devant cette vipère, j'essuie mes larmes et je dis:

Moi: vous avez totalement raison. De quel droit ai-je pu ne serait-ce pensé que je vous intéressait. Vous préférez les filles superficielles, méchantes, hypocrites et salope comme elle. Sur ce, comme je vois que ma présence n'est pas la bienvenue je vais m'en aller. Nous nous verrons donc demain Mr William.

Je pars d'un pas rapide jusqu'à ce sur à un moment je sens une poigne forte me retenir. Je me retourne et je le vois: lui la cause de tous mes malheurs, cet homme qui me fait ressentir de telles émotions dés le contact, ce diable qui n'hésite pas à se jouer de mon coeur, James.

James : attendez je voulais juste vous donner ma carte de la suite que je risque de partager avec Vanessa cette nuit ( nouveau coup de poignard) pour que vous y passiez demain matin pour que nous puissions travailler.

Espérais je des excuses ? Oui je pensais vraiment qu'il allait me présenter des excuses et me dire que tout ce qu'il avait dit n'était qu'une blague, une immense farce. Mais rien ne se produit, dès qu'il finit son discours, il s'en retourne vers sa table. Moi je récupère en vitesse mon manteau avant de sortir de manière précipitée du restaurant. Je regarde alors l'heure : 23h59! Même en courant je n'arriverais jamqus à temps pour prendre un métro ou pour trouver un taxi pour rentrer chez moi. Et comme si le soleil me souriait enfin je reçois un coup de fil et pas n'importe lequel un venant de Shake! Je decroche:

Moi: allô! Comment... tu .... vas? Oui.... moi ça.... va assez... bien...., je n'arrive pas à aligner une phrase correcte à cause des larmes qui coulent sur ma joue.

Shake : qu'est-ce qui t'arrive ? Tu pleures, demande-t-il effrayé et inquiet. Où es-tu ?je lui donne le nom du restaurant. Je viens te prendre ne bouge surtout pas, me crie-t-il avant de raccrocher.

Je me rends compte que même si je voudrais partir je ne peux même pas. Et je me demande combien de temps je vais devoir attendre, quand soudainement, arrive un Ferrari rouge vif à vive allure. Elle s'arrête à mon niveau et Shake en descend rapidement. Il court vers moi comme un fou et m'attrape dans ses bras

Shake : ça va ? me demande-t-il inquiet.

Moi : je vais bien, je le rassure et évidemment il ne me croit pas mais n'insiste pas. Est-ce que tu pourrais me déposer s'il te plait ?

Shake: viens je t'emmène. Mlle, me dit-il en m'ouvrant la portière.

Je souris en montant. Je me sens mieux. Il trouve toujours qqchose à dire pour me détendre. Il monte lui aussi et me sourit en démarrant.

Shake : si tu ne souhaites pas me parler de ce qui s'est passé je comprendrai mais tu devrais au moins trouver qqun à qui le raconter. Ce n'est pas sain de garder de telle peine dans son coeur, me dit-il calmement.

Un Hiver Brûlant Where stories live. Discover now