PARTIE 5 - Quand tout s'éffondre

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Il était brisé, comme à chaque fois, il était tombé plus bas que terre, il était à bout de force et marchait tant bien que mal vers le dortoir, sachant parfaitement, qu'il allait directement replonger en enfer. Quel horreur que de devoir envisager les bras de son amant comme un enfer. Mais il ne pouvait le voir autrement, tout d'abord, ses remords affreux en vers celui qu'il aimait de tout son coeur, et la honte qui en ressortait, puis les questions atroces qui seraient posées si ce dernier constatait de quelconques marques sur son corps... des questions, auxquelles il n'y aurait aucune réponse, des questions qui ferait mal, très mal...
Baekhyun s'y attendait, tout en se persuadant qu'elles ne tomberaient pas. Ce n'était pas la première fois que Jongin laissait des marques sur le corps du chanteur; mais jamais elles n'avaient été aussi voyantes, aussi mal placées... On peut dissimuler ou voiler la vérité pour des plaies sur le torse ou des bleus sur les bras et les jambes, en revanches pour un suçon dans le cou, cela devient beaucoup plus compliqué. Il sentait les larmes sécher sur son visage alors qu'il s'efforçait de stopper leur écoulement puisqu'il arrivait au dortoir. Il entra dans le hall du bâtiment, guettant partout autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait personne, l'état des lieux fait, il emprunta le couloir qui menait au dortoir des EXO. Bien trop vite à son goût, il arriva devant la porte... cette porte, qui lui paraissait infranchissable...cette porte qui le séparait d'un de ses nombreux cauchemars, mais aussi de l'homme qu'il aimait. Malgré la douleur, tant mental que physique, il poussa la porte difficilement et entra assez discrètement afin de ne pas attirer l'attention. Dès qu'il fut à l'intérieur, ne passant pas par le salon où se trouvait l'intégralité du groupe, il s'empressa d'aller se terrer dans sa chambre. Enlevant seulement ses chaussures et sa veste, il se cacha sous les couvertures, roulé en boule et tremblant; il avait froid, il avait peur, et il avait mal... il se sentait tellement sale, il avait honte de ce qui restait de ce corps qui était le sien. À cet instant précis, il aurait voulu pouvoir disparaître, pouvoir tout lâcher, seulement le sort en décida autrement pour lui. La porte de la chambre s'ouvrit et des pas s'approchèrent du lit faisant redoubler l'angoisse de Baekhyun. Il sentit la couverture se retirer en un rien de temps ce qui le fit encore plus se recroqueviller sur lui même et fermer les yeux par reflex.

Sehun : Baeki ?! Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?

L'inquiétude dans la voix de Sehun, lui inculqua une irrésistible envie de lui sauter dessus pour qu'il puisse le protéger, seulement, il ne le pouvait pas, alors en réponse, il préféra le silence qui était encore sa meilleure solution. Sehun, en qui l'inquiétude se mélangeait à l'incompréhension, posa un genou sur le lit pour finir par s'agenouiller à côté de son amour en pleur et posa une main délicate sur son épaule. À ce contact, Baekhyun sursauta.

Sehun : et ? Baek ? C'est moi...

Le plus âgé paniqua ne sachant quoi répondre.

Baek : JE SAIS JE SAIS QUE C'EST TOI !!!

Ses sanglots redoublèrent encore une fois tout comme l'incompréhension de Sehun.

Sehun : Mais Baekhyun calme toi putain qu'est-ce qu'il y a !?

Le plus âgé se redressa d'un coup, regardant Sehun dans les yeux avec toute sa douleur et son chagrin.

Baek : J'aimerai tout te dire... j'aimerai te dire que rien ne va...j'aimerais te dire que c'est parce que je ne veux pas te perdre...mais je ne peux pas...

Sehun : Quoi ? Comment ça ? Baekhyun je ne comprends rien explique moi s'il te plais !

Baekhyun ne sachant quoi répondre, prit la main de Sehun et laissa tomber sa tête en avant. Les larmes qui perlaient sur son visage restaient incompréhensible pour le plus jeune qui, le regardant plus attentivement, pu constater un trace violacée dans son cou. Sehun se concentra sur cette tache, passant le pouce dessus pour ce persuadé de ce que c'était. À ce geste Baekhyun eu un mouvement de recule désespéré et mis sa main sur la marque par réflexe.

You can call me slaveWhere stories live. Discover now