Après l'épisode avec les Terriens, June se retrouve au Mount Weather où elle ne croit en aucun cas à un sauvetage de leurs part. Mais ses amis, eux, y croient et ne se doutent pas du tout de ce qu'il se trame lorsque la brune disparaît soudainement...
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June
Un bruit sourd s'infiltre dans mes oreilles avant que je n'ouvre grand les yeux, surprise. Je me redresse brusquement, un peu trop vite d'ailleurs.
– Debout !
Le garde qui se trouve à quelques centimètres de moi, attrape fermement mon avant-bras pour me sortir du lit.
– Qu'est-ce qu'il se passe ? Je demande, inquiète.
Il ne répond pas, m'obligeant à sortir du lit avant de me traîner dans le couloir que je commence à connaître par cœur. Je ne comprends pas et j'essaye de me détacher de la prise de l'homme mais il est bien trop fort.
– Le président veut te parler. Annonce celui-ci en s'arrêtant devant la porte de Dante.
Me jetant un rapide coup d'œil, il finit par frapper à la porte pour signifier mon arrivée. Il aurait quand même pu attendre que je me réveille. C'est la seule chose de bien ici, un lit doux et moelleux et de la nourriture.
Le garde me pousse à l'intérieur du bureau et m'assois de force face à Dante avant de partir sans un mot. Je sursaute d'ailleurs lorsqu'il claque la porte derrière lui.
– June, c'est un plaisir de te voir. Comment se passe ce petit séjour ?
Lui lançant un regard noir, je ne préfère pas répondre. La seule raison pour laquelle ils me gardent ici c'est que je sais pour leurs petites manigances.
– J'ai peur d'avoir de mauvaises nouvelles ; nos patrouilles on fait le tour de la zone et n'ont pas trouvés de preuves de survivants que ce soit de votre camp ou de l'Arche.
Les larmes me montent aux yeux et je pense directement à Bellamy, à Raven et Finn qui sont seuls dehors. Ou bien morts.
– Vous mentez. Je réponds, serrant mes dents.
– Nous avons cherchés partout aux alentours de votre camps. Et il n'y a rien, je suis navré. Mais j'ai ordonné que l'on continue les recherches.
Je me lève soudainement de la chaise, hors de moi. Il continue à me prendre pour ce que je ne suis pas, une imbécile.
– Faites-moi sortir d'ici ou je vous jure que la dernière chose que vous verrez ça serra mon poing dans votre pauvre visage.
Un rire amère traverse ses lèvres alors que mes poings se serrent de plus en plus, mes ongles s'ancrent dans ma chair.
– Je ne peux pas te laisser faire ça June. C'est pour ton bien comme celui de tes amis.
-- Mes amis vont voir que je ne suis plus ici. Et ils vont venir me chercher.
– C'est ce que tu crois. Mais en réalité, ils se plaisent tellement bien ici, qu'ils ne se préoccupent même pas de ta disparition.
