Chapitre 2

380 21 5
                                    

Merci de m'avoir lue! Voici donc le chapitre deux. N'hésitez pas à commenter et à partager! :D Suivez-moi! :) J'vous aimes mes patates.

***********************************

2

Mme Flynch tourna le moteur de sa vieille bagnole toute rouillée, une Ford 1992. Elle se contempla pour la énième fois encore dans le miroir et tourna la clé dans la serrure. La radio s'ouvrit sur un poste de vieille musique Country, si fort qu'elle fit faire un bond à la femme au volant.

-Maryse, 'steplait, tout sauf cette merde, râla la jeune fille assise au côté passager.

-Chérie, s'il-te-plait, je te l'ai déjà répété mille fois, appelle-moi maman, tu es ma fille!

Charlie soupira et grogna. Elle sorti de sa poche un paquet de cigarette, et en retira une.

-Ah, tiens, sois gentille, tu pourrais m'en donner une, poussin? , demanda-t-elle.

Sa fille la dévisagea.

-C'était ma dernière, et puis ça coûte cher, achètes-toi-en au lieu de toujours m'en piquer.

Elle tira le briquet de sa poche. En le voyant, elle eut un choc. Elle n'avait donc pas rêvé. Sur le briquet était gravé quatre mots.

Je suis encore là.

Elle jeta immédiatement son briquet par la fenêtre. Elle avait peut-être à faire à un dangereux psychopathe? Une chose était sûre, si elle devait en parler à quelqu'un, ce n'était pas sa mère. Il y aurait alors deux possibilités de réactions; soit elle en ferait un cas d'état, ou bien elle ne la croirait pas et s'en ficherait. La deuxième était beaucoup plus probable. En fait, elle se fichait d'elle en général.

-Mais t'es folle, ou quoi?! Pourquoi t'as fait ça?

-Il... Marchait plus de toute façon.. Ah, et tiens, prend ma clope.

Le reste du trajet se déroula dans un habituel silence, Charlie enfermée dans ses pensées, et sa mère, dans sa musique country.

Elle ne ressemblait en aucun point à sa génitrice. Physiquement, elle était assez jolie, blonde naturelle, les yeux d'un bleu plus bleu qu'un océan, grande et mince... La femme parfaite. Elle l'enviait souvent, en fait. Mentalement, jamais elle n'aurait voulue être comme elle. C'était triste à dire, mais sa mère n'avait jamais été un modèle, pour elle. Elle n'avait d'yeux que pour les romans à fleurs de peaux ultra clichés et avait l'affreuse manie de ne penser qu'à elle. Mais ceci n'était qu'une petite parcelle de ce qu'elle est, bien malheureusement.

Après quelques minutes à endure l'affreuse musique de sa mère et à espérer que le ''voyage'' se termine rapidement, Charlie était arrivée chez elle. Elle avait pour habitation un minuscule trois et demi aux murs auparavent blancs comme neige devenus jaune "pisse de chien", comme elle aimait le dire. La cigarette était l'une des responsables de cela, avec sa mère, bien évidemment. Charlie, elle, ne fumait qu'à l'extérieur, ayant un peu de décence et de respect pour sa pauvre maison, déjà pas si propre que ça.

Aussitôt la porte d'entrée fermée, elle courut vers sa chambre et s'y enferma. Elle avait emménagé à cet endroit cinq ans auparavent, à cause du travail de sa mère. Elle avait donc dû quitter sa précieuse campagne pour venir habiter là, à Montréal.

Lorsqu'elle ferma sa porte, elle constata avec horreur que ses rideaux étaient ouverts, laissant apparaître un grand jet de lumière découvrant les murs bleu nuit de la pièce. Elle roula les yeux en soupirant et ferma les rideaux. Voilà, c'était mieux, beaucoup mieux. La jeune fille n'aimait pas particulièrement la clarté, et donc préférait l'obscurité. Elle s'allongea sur son lit à baldaquin et ouvrit un bouquin pour tenter d'oublier les événements passés. Elle ne put se concentrer plus de cinq minutes et abandonna. Elle prit donc la décision de plutôt faire le contraire de ce qu'elle avait prévu. Elle posa sa tête sur son oreiller et ferma les yeux pour ressasser ce qui c'était passé. Elle en vint à la conclusion que non seulement le fait d'avoir jeté le briquet était une erreur -il consistait alors d'un précieux élément de preuve pour un futur procès contre un malade mental-psychopathe - mais en plus elle aurait dû tâcher de garder son sang froid. Elle aurait par le fait-même pu prendre de meilleures décisions. En même temps, l'impulsion dont elle faisait preuve ne l'aidait en aucun point.

-Charlouuuuu! Viens souper! , s'écria sa mère de l'autre côté de la porte.

Elle sorti alors son CD de Marylin Manson et le lança sur ses couvertures à côté de celui de Nirvana et de ACDC. Elle parcourut le tout petit couloir et s'assied sur la table plein de miettes de nutriments non-identifiés en face de sa mère.

-Demain, c'est ton tour de faire le souper, n'oublie pas.

-Oui, oui, Mar... Maman.

Charlie était en fait une bien meilleure cuisinière que sa mère, et donc faire la cuisine n'était en rien quelque chose d'ardu, pour elle. Elles mangèrent toutes deux en silence, quand Mme Flynch le rompu.

-Tiens, t'avais échappé ça en sortant de l'auto, dit-elle en lui tendant une lettre toute jaunie. C'est même pas addressé à ton nom, qu'est-ce que tu fais avec ça? 

-Oh, je sais, la voisine m'a euh... elle m'a demandé de ramasse son courrier. Je sais pas pourquoi elle est aussi jaunie, mais bon. 

-On la connaît même pas, la voisine, pourtant.

-'Sais pas, elle m'a juste demandé. J'ai pas faim pour le dessert, l'informa Charlie en tentant de changer de sujet.

Elle prit la lettre et alla porter son assiette dans le lavabo.

-Tu feras le ménage, c'est vraiment tout sale, ici, lui demanda Maryse.

-Comme d'hab'...

Elle s'éxécuta rapidement, parti avec une boîte de biscuits au chocolat et s'effondra sur son lit, lettre en main.

**************************************

Bon, ce chapitre-ci est plus court, et j'en suis désolée, mais vous me direz si la longueur des chapitres est correcte! :) D'après-vous, qu'y-a-t-il dans la fameuse lettre? Chapitre trois pour ce soir, abonnez-vous à cette fic' pour recevoir des notifs quand j'upload quelque chose! :) Bonne soirée, mes biscuits au rutabaga, LeChatDeNuit

Miaw xx

TraquéeOnde histórias criam vida. Descubra agora