Traquée

Chapitre 8

Oufff! Déjà le chapitre 8! Je suis super crevée, ces temps-ci, mais heureusement, j'ai une semaine de congé pour Pâques! Vive les écoles de nonnes haha :) essayez de pas exploser en vous gavant de cocos! Continuez de me lire, ne lâchez suuuurrrtout pas! Et surtout, continuez de voter et de m'encourager!!!!! Allez, un voyage à Poudlard par vote, c'est moi qui paie! Et pour un commentaire, le voyage se fait en balai, en compagnie de Harry Potter, le seul, le vrai!

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8

Le vieil homme ouvrit les yeux avec difficulté. Aussitôt, une puissante lumière blanche l'envahit, lui couvrant la vue. Il cligna des yeux plusieurs fois et s'habitua enfin à la lumière aveuglante du soleil matinal qui passait entre les carreaux. Sa tête lui faisait affreusement mal. Il tira les couvertures et s'étira longuement avant de réaliser; il était chez lui, en Islande. Il y avait eu un trou noir. Sa petite fille n'était pas avec lui, il le savait. Il se redressa brusquement, faisant tourner tout autour de lui.

-Merde! Je... Ne croyais jamais que ça pourrait se reproduire...

Il sentit son cœur battre plus vite. Non, pas encore, pas maintenant. Où avait-Elle emmené sa Charlie? Cette dernière allait-elle croire que tout cela était de sa faute? Il se gratta la tête. Cela devait faire pourtant cent ans que La Voix n'avait pas passée par son corps pour contrôler quelqu'un d'autre. Bah, il fallait bien dire qu'Elle n'avait personne à contrôler cent ans plus tôt... Depuis la naissance de Charlie, La Voix avait refait surface, et c'était horrible. Le plus dur, c'était de ne pas montrer sa peur, de façon à montrer à La Voix qu'elle n'y arriverait pas. Pas comme avant...

\\**FlashBack**//

Angleterre, 1876

-Monsieur Fire, votre mère désire vous parler.

Le jeune adulte leva la tête vivement, le cœur battant à tout rompre. À ses côtés, thé tremblant à la main, une jeune femme aux belles boucles dorées déposa sa main libre sur l'épaule de son mari.

-J'arrive de ce pas. Sara, reste ici, ma belle.

Il déposa un baisé nerveux sur son front et parcourut un long couloir aux murs de bois dans lequel étaient taillés de magnifiques motifs plaqués or. Il poussa une porte en chêne et alla s'asseoir aux côtés de celle qui devait être sa mère dans un majestueux fauteuil de cuir.

-Marcus... Ta fille... On ne l'a pas retrouvée, mais...

Elle déglutît.

-Mais certaines rumeurs disent qu'elle se serait faite...

-Assassinée...?

-Assassinée.

-Je n'y crois pas. Ma petite Clara n'avait que neuf ans... Elle n'a que neuf ans, rectifia-t-il. Et elle est si belle...

-Certains gens sont horribles, mon fils. Assez horribles pour croire qu'elle se serait faite possédée. Par le diable.

À ce moment, Marcus se leva, le regard sévère et accablé. Lorsqu'il fit quelques pas vers la porte d'entrée, une petite fille parti en courant.

-Eh! Toi! Stop! cria le pauvre père.

La fillette s'arrêta.

-On ne t'as jamais appris à ne pas écouter aux portes!

Elle baissa les yeux.

-Monsieur... Seulement... J'ai quelque chose à vous dire.

-Eh bien ce n'est pas en courant que tu y arriveras. Je t'écoute, Florence.