Traquée

Chapitre 7

Salut salut! Voici donc le chapitre 7! MAIS ATTENTION!!!! LISEZ-BIEN CE QUI SUIT. Simplement vous dire que je je sais pour quelle raison, la lettre qui se trouvait dans le chapitre 3 n'a pas été rajouté... Il se peut donc que certains d'entre vous ne l'ai pas lue... Donc je la poste dans le prochain chapitre, j'en suis vraiment désolée. Aussi, certains changements mineurs seront faits dans les prochains chapitres. Juste spécifier que quand j'ai dit que j'écrivais 50 chapitres, c'est 50 chapitres mais ne deux tomes probablement ;) :) Je me tue à chaque fois que j'écris un chapitre hahah! En fait c'est que je vois pas le temps passer et je quitte pas mon ordi tant que j'ai pas fini le chapitre, et donc je peux être super crevée mais juste m'en rendre compte quand j'ai terminé de l'écrire. En tout cas, je me comprends. Je cesse de parler pour rien, bonne lecture!!

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7

Elle entendit une voix étrangère, probablement de l'Islandais, crier quelques paroles en haletant. Elle ne pensait jamais qu'une seule main pouvait être si utile. Tout son corps, sa vie entière en fait reposait sur cette main qui glissait péniblement sur la roche. En plus de cela, de la sueur sortait de ses pores et rendaient la tâche de rester accrochée encore moins évidente. Sa petite main contractée et meurtrie lâcha d'un coup sec. Une larme sans tristesse roula sur ses joues avant d'être emportée au loin par le vent. Elle avait si peur. C'est alors qu'elle regretta; elle n'avait presque pas adressé la parole à celle qui l'avait élevée et ne pourrait même plus la revoir, elle allait périr dans cette abyme. L'affligeante vérité faisait si mal. Elle ne comprenait rien, plus rien. Était-elle déjà morte? Depuis le début? Depuis cette abominable voix? Une ou deux secondes s'étaient écoulées pendant ces pensées funestes. Elle sentit un contact gelé serrer son poignet. Les mêmes paroles prononcées quelques secondes plutôt se refirent entendre, mais en anglais cette fois.

-Hold on... Hold on... (Tenez bon)

Elle fit un dernier effort et tira de toutes ses forces sur le poignet de son sauveur. Elle détestait ce mot, ça faisait cliché et princesse, mais c'était le mot approprié à la situation. Aussitôt, elle s'écroula sur le sol humide, haletant et tentant de se calmer. L'inconnu tenta de la rassurer, encore une fois en anglais.

-Je suis là, ne vous inquiétez pas. Calmez-vous, respirez lentement.

Heureusement qu'elle comprenait l'anglais. Aussi stupide que ça puisse être, elle n'aurait jamais pensé à se calmer, ni même à respirer lentement. Elle obéit sagement, et prit de bonnes bouffées d'air. Aussitôt, elle se calma et reprit ses pensées. Elle claquait des dents et ses lèvres étaient si bleues que c'en était presque que surnaturel. L'étranger la couvrit d'un long manteau de laine, qu'elle prit d'abord pour une couverture. Le vêtement sentait le lilas et la menthe. L'odeur était si agréable que ça la relaxa encore plus. Pour la première fois depuis le retour de ses deux pieds sur la terre ferme, elle jeta un coup d'œil à la personne qui l'avait recueilli. La lune pleine éclairait son visage. Il ne devait pas avoir plus que seize ans, mais il était si maigre et pâle que c'en était presque choquant. Pourtant, cela ne lui faisait rien car elle n'était pas mieux que lui. Ses yeux étaient d'un brun perçant, à déchirer les entrailles. Il ne semblait pas avoir d'expression sur son visage, simplement une impassibilité marquée. Des cheveux en bataille d'un noir de jais couvraient presque ses yeux. Il n'était pas très beau, pour tout dire. Il n'était pas laid, certes, mais ses joues creuses et son nez trop fin ne l'aidait pas.

-Regardez-moi, demanda le jeune homme.

Se rappelant qu'elle pouvait parler, elle répondit:

-C'est ce que je fais.

-Ne bougez pas.

-C'est ce que je fais. Mais pourquoi?

-Je veux être sûr que...