Traquée

Chapitre 3

Voilà le chapitre 3! Il sera probablement plus long, je n'aime pas écrire des chapitres trop courts. Donc vous me direz ce que vous en pensez, continuez à me suivre! :) n'oubliez pas de voter!

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3

Elle prit une grande inspiration et s'assied en tailleur sur son lit. Elle souffla un peu sur le papier jauni et lu le dessus de lettre. L'expéditeur n'était pas spécifié, mais d'une calligraphie soignée était inscrit le prénom et le nom du destinataire.

-Black, Nicolas... , lut elle.

L'adresse, une ville qu'elle ne connaissait pas en... en Norvège?!

- Grefsen...

Sans attendre plus longtemps, elle déchira délicatement le papier jauni.

Son cœur fit un bon. Elle relut maintes et maintes fois le contenu de la lettre avant de prendre la décision de la cacher dans le double-fond de son tiroir en compagnie de tout ce qu'elle ne voulait pas que n'importe qui découvre.

Que signifiait cette lettre? Clara avait-elle le même "problème" que Charlie? L'étrange voix avait-elle volontairement laissée l'adolescente partir avec la lettre?  Cela signifiait-il qu'elle n'avait donc pas à faire à un dangereux psychopathe? Elle s'endormit sur ses songes et n'ouvrit les yeux que le lendemain matin bien trop tôt, même pour un jour d'école. Elle jeta un coup d'œil à son réveil-matin. 5:00. Il etait 5:00, et elle était déjà debout. Pourtant, son école n'était qu'à 10 minutes de marche, et elle n'avait pas lhabitude de se lever tôt. Cela au moins lui faisait un point commun avec sa mère. En effet, cette dernière avait la mauvaise manie de perdre tous ses jobs puisqu'elle se levait tard. Pour une fois, elle en avait trouvé un qui payait respectablement et qui ne commencait qu'à 10:30.

Charlie prit une longue et chaude douche et se prépara tranquillement. Avant de partir, vers 7:30, elle s'observa dans le miroir de l'entrée. La seule et unique chose qu'elle aimait chez elle était son épaisse crinière noire qui lui descendait  jusqu'aux hanches. Pour le reste, elle aurait bien échangé avec sa mère. La jeune fille détenait une peau excessivement blanche, digne d'une morte et elle se trouvait également beaucoup trop mince.

Elle laissa tomber son observation dans le miroir et, sac sur le dos, sorti de l'appartement sans un au revoir à sa mère qui dormait toujours.

Le vent d'octobre était frais et les feuilles tombaient des arbres comme la neige en hiver. Charlie adorait l'automne, pour ses couleurs vives et pour sa température juste parfaite. Elle continua donc son trajet en tentant de ne pas penser à ce qui s'était passé la veille. En fait, peut-être tout cela n'était que pure invention de son imagination. Mais il y avait cette lettre, cette maudite lettre qui ne cessait de la tourmenter.

Elle se rendit à son casier et prit ses cahiers de maths pour son premier cour. Elle n'avait pas vraiment d'amis, même dans cette immense école. Elle préférait la solitude et essayait tant bien que mal d'éviter ceux qu'elle qualifiait d'imbéciles. 

Elle pénétra à l'intérieur de la salle de classe sous le regard indifférent de sa professeure. Les cours défilèrent sans que rien d'étrange ne se passa, jusqu'au quatrième cour. L'éducateur expliquait la révolution brittanique quand Charlie ressentit une immensse pression sur son front. La douleur se répartir alors sur tout son corps et devenait de plus en plus inssuportable. Elle commença  alors à trembler et sentit des perles de sueur couler sur son front lorsqu'elle se leva de sa chaise, décision qu'elle n'avait pas prise. C'était comme si quelque chose la contrôlait. Elle continua à trembloter et ne vit même plus le regard affolé de ses camarades de classe. Puis, la douleur étant trop forte, elle ferma ses yeux qui avaient roulés de leurs orbites. Elle se sentit avancer lentement vers l'avant de la classe, faiblement en chancelant et en tremblant toujours. Que lui arrivait-il? Elle ne le savait pas et n'en avait même plus conscience. À un certain point, elle tomba sans connaissance et ses pas devinrent plus décidés, plus fermes. La démarche assurée, elle arriva finalement à l'avant de la classe. L'homme qui donnait le cour tenta de l'arrêter, dela pousser vers l'extérieur, mais elle resta de marbre. Ses yeux s'ouvrirent alors brusquement, dévoilant un iris auparavent mordoré devenir noir comme le charbon le plus sombre et se changer en un bleu cristallin, presque transparent. Elle prononça alors des paroles d'une voix qui ne semblait pas la sienne. 

-Gh' jult chark frly gut sawnj lio mni kli... fri ty gaf jult gh' frly... chark gh' gu't'h... Do'ha...

Les personnes réunies dans la salle de classe étaient tous décontenancées, perplexes et horrifées face au comportement étrange de leur collègue. Après un certain moment, les yeux de la jeune fille se refermèrent et elle s'écroula lourdement sur le sol, entourée des personnes affolées et perturbées qui tentaient de la réveiller. 

***

Charlie ne vit que du noir. Après un certain moment, elle perçut une lumière verdâtre au loin. Celle-ci s'approcha de plus en plus, dévoilant une forme indétèrminée qui ressemblait vaguement à un contour humain. Elle ne comprenait pas ce qui se passait alors, mais se sentait comme dans un rêve. Elle se laissa alors emporter.

-Charlie, ma douce Charlie. Je t'avais bien dit que je resterais avec toi... je suis désolé, mais je n'ai pas eu le choix de communiquer comme ceci, étant donné qu'il semblerait que tu m'aies empêcher de te parler par le moyen le plus simple, c'est-à-dire par voix véritable, celle dans la ''vraie vie'', si tu préfères.

Elle aurait voulu dire qu'elle n'avait rien fait de tel, mais elle n'arrivait pas à prononcer un mot. Elle devait être dans un mauvais rêve, rien qu'un mauvais rêve.  

-Oh, n'essaie pas de répondre, tu n'y arriveras pas. C'est un des défauts de ce mode de communication. Bon, tu le sauras pour la prochaine fois, j'imagine. Je voulais simplement te demander de bien vouloir me remettre cette lettre que tu m'as piquée. J'ignore pourquoi, mais je n'arrive pas à la récupérer de mes propres moyens. Je ne crois pas que tu soies capable d'exercer un Brytanye, mais on ne sait jamais. Bref, ne m'oblige pas à utiliser des façons plus... moins décents.  Je ne voudrais pas trop t'ébranler, donc j'ai fait en sorte que tu te sentes en pleine forme à ton réveil, mais seulement pour cette fois... Maintenant, laisse-moi te montrer quelque chose.

Elle n'avait pas peur, mais une colère profonde l'avait envahie. Allait-il la laisser tranquille? Peu importe si cela était un rêve ou non, elle n'en pouvait plus. Tout d'un coup, une puissante pression, comme si on avait empîlé trois bus sur sa poitrine l'envahit. La forme disparue et elle se sentit comme voler dans l'espace. Un peu après, elle aperçut quelque chose. Décidément, elle rêvait. Elle vit l'intérieur d'un hôpital, où une jeune femme qui venait apparament de faire naître un bébé était couchée, son petit ami probablement lui tenant la main. Elle était incroyablement belle avec ses cheveux d'ébène, mais son teint que l'on déduisait comme étant normalement rosé était affreusement blanc. Elle n'allait pas bien, et ça se voyait. L'homme lui chuchota quelque chose à l'oreille et la femme répondit:

-Ch.. Charlie, je veux l'appeller Charlie. Tu ne pourras pas t'occuper d'elle, mon chéri, à cause de l'armée. Elle n'aura pas de famille à part toi. Je sais que ce sera dur, mais fait-le pour la petite. Mets-la en adoption.

-Mais... tu ne mourras pas, ma belle.

Il ressemblait à un petit enfant qui avait peur de perdre sa peluche. Il poursuivit.

-S'il-te-plait, tiens bon. 

Une longue pause se fit. 

-Au cas où. Promets-le moi.

-Non... 

Elle le fixa alors intensément de ses yeux bleus comme le ciel.

-Promets-le

-Je... D'accord. Je te le promets.

Alors tout devint flou et la pression qu'elle avait connu à peine quelque minutes plus tôt recommença. Puis, le noir se fit. 

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Voilà donc le chapitre trois! Je veux beaucoup de commentaires et de votes!!  :) Merci les namis! Plus d'intrigue et de mystère dans le prochain chapitre!! ;D