Traquée

Chapitre 6

Bonsoir mes gros loulous euh... gavés à euh... au gateau au ketchup, voilà! Voici le chapitre 6, désolée mille fois pour ma lenteur exceptionnelle à les poster, je suis ''légèrement'' occupée avec l'école et tout le gros caca qui vient avec (et là, je ne parle pas de mon devoir de maths de 657224647902 pages, non, non) Bref, je cesse de radoter, j'espère que vous allez aimer! Beaucoup d'action dans le prochain chapitre promis!!!!! :D Je sais que je tarde un peu, mais c'est que je compte faire environ une cinquantaine de chapitres, c'est donc pour ça que l'action n'arrive pas vite vite. Donc ne cessez pas de me lire et de commenter surtouuuuut ça fait vraiment vraiment plaisir!!! :D 

-LeChatDeNuit

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6

Lundi, 14 octobre

Deux semaines s'étaient écoulées depuis ce fameux jour où elle avait appris la nouvelle. Pendant ces deux semaines, sa "mère" était restée plus distance et froide que jamais, mais pour tout dire, cela arrangeait un peu Charlie; elle aurait ainsi moins de difficulté à quitter celle avec qui elle avait passé presque quinze ans de sa vie. Et puis, en y repensant bien, ce n'était pas si pire que ça. Il lui restait environ 75 ans à vivre si tout se déroulait bien, et donc elle aurait le temps de s'attacher à d'autres personnes qu'à une femme qui n'avait été que peu présente dans sa vie.

Elle avait profité de ses deux semaines de congé pour apprendre les bases de l'Islandais, cloîtrée dans sa chambre et elle se débrouillait déjà plutôt bien. Elle n'avait pas eu de nouvelles de son grand-père, mais avait gardé précieusement dans son tiroir son cadeau qui tenait compagnie à sa lettre. Elle n'avait pas osé la rouvrir, cette lettre, de peur de faire revenir qui semblait l'avoir laissée tranquille.

Elle venait de revenir de la bibliothèque où elle était allé porté ses livres sur l'Islande et sur l'Islandais lorsque sa mère fit son apparition dans sa chambre.

-Charlie? Il est déjà 4 heures, on doit partir dans une heure gros max'. Tes bagages sont tous faits? , demanda-t-elle son regard océan légèrement nerveux.

-Oui, oui. Faut juste que je prenne quelques autres trucs. J'amène juste le minimum.

-Bien, sois prête à 5 heures.

Charlie rangea quelques pièces de ses vêtements préférés dans sa petite valise noire et traîna deux bouquins dans un sac. Puis, elle s'avança vers son tiroir et en retira le stylo et la lettre qu'elle mit dans la pochette avant cadenassée de son sac.

À 5 heures tapantes, elle était aux côtés de sa mère sur le siège de la vieille Jeep rouillée puant le parfum cheap.

-Ils m'ont permis de rester avec toi pour tes deux dernières semaines. Ne t'inquiète pas, j'ai gagné à la cour. Pas de prison.

-Je m'inquiète pas, répondit sèchement la jeune aux cheveux d'ébène. Maryse?

-...Oui?

-J'ai oublié quelque chose à l'intérieur.

-Dépêche.

Aussitôt, elle couru vers sa chambre où elle prit un cadre avec une photo d'elle et de sa mère et le dissimula sous son chandail. De retour dans l'auto, elle expliqua:

-Toilettes. Bon, on part?

Sa mère répondit par un silence et démarra. Le voyage se fit en un silence malaisant et désagréable. Pas de musique country, rien. Juste Charlie, qui en voulait à cette femme qu'elle avait l'impression de ne jamais avoir vraiment connue, et la dite femme, qui tentait de retenir ces larmes, ces stupides larmes qui lui rappellait le monstre qu'elle avait été.