It ain't me

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« Damien,j'en ai assez ; Damien c'est fini maintenant. Tu es allé trop loin, tu as dépassé le point de non retour. Je ne veux plus de cette vie là. Damien je m'en vais ; en arrivant à la maison tu pourras chercher il n'y aura personne. Damien maintenant, tu es seul. »

On les emmènent à la Pitié, prévenez les. Jeune homme de 27ans, groupe A- et jeun. . .


« J'ai un rêve Damien. Un rêve où tu nous avais emmené au point le plus haut de la tour la plus haute de l'avenue Bowery. Là hors de portée,nous dominions le monde à nos pieds en buvant à petits coups le whisky le plus pur. Personne pour nous dire quoi faire, personne pour nous faire taire. J'étais en vie. Tu me rendais vivant. Là haut j'étais libre et avec toi à mes côtés tout devenait possible. Là j'étais un petit peu défoncé mais tu me retenais de ton regard amusé. Je t'ai dit « montrons leur ce que nous attendons,prenons le ville, prenons le monde, demain nous appartient, disons au monde que nous en voulons plus. » Alors tu t'es penché vers moi, vers mon visage ; tu as plaqué mon corps contre le garde fou, et là seuls au dessus du monde, loin des routines et des foules de papier tu m'as embrassé.

J'étais heureux avec toi depuis 2 ans. J'étais amoureux de toi depuis 2 ans.2 pleines années d'amour que tu as fini par gâcher. J'ai un rêve Damien, un rêve où cette nuit aurait remplacé celle où nous avons arrêté de nous regarder dans les yeux. Où tu restais de nouveau dehors toute la nuit à nous noyer dans des litres d'alcool. A m'oublier. Où j'en ai eu assez de cette vie. »

Glasgow à 15, tension basse, constante à 40, on intube. 3 milligramme de dopamine !


30, montez le au bloc, il fait une hémorragie, on va le perdre!


« Dis moi Damien que fuis-tu le soir venu à rouler à travers toutes ces rues. Dis moi Damien pourquoi tiens-tu à nous détruire. A détruire bêtement un amour si durement acquis. Je ne te suffis plus pour que tu es recours à un bonheur aussi artificiel qu'éphémère.

Non je ne veux pas ni plus savoir où tu étais, qu'as-tu fait. Et encore moins où tu vas. Tout ce que j'ai besoin de savoir c'est que je pars définitivement et que je ne reviendrai plus. Je n'étais plus pour toi, dorénavant je suis autrefois.

Et Quand tu rentreras à la maison dans l'ombre encore ivre des tes soirées sans un bras pour t'aider, enfin tu seras seul. »


Il a percuté une sortie de tunnel à moto ; il était fortement alcoolisé ce con. L'opération ?


Elle s'est bien passée mais il est encore dans le coma en soins intensif. Tout reste incertain, son corps a été très malmené. Il a de la famille ou quelqu'un ?


On a rien trouvé à part une photo du passager et il n'y avait personne chez lui. Et comment il s'en sort d'ailleurs l'autre gars ? C'est vraiment trop con, pourquoi il est monté avec lui.


Pour l'instant il est encore au bloc on attend. Je ne peux pas me prononcer. Je dois voir sa famille, excusez-moi.


« Et maintenant qui marchera avec toi durant les heures de dégrisement de tes débuts de journée ? Qui te bercera lorsque le soleil t'empêcheras de dormir ? Qui se réveillera pour te raccompagner chez toi quand tu seras ivre et seul dans le caniveau ?

Once upon a time : a short storyWhere stories live. Discover now