-Alors...allons tuer une Ombre !

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Imagine :

Une porte claque violemment,et tu te réveilles en sursaut dans les bras de Peter.
Il a déjà les yeux ouverts et te sourit d'un air rassurant,tout en remontant les couvertures du lit sur vos deux corps.
-Tu es réveillé depuis longtemps,mon cœur ?
-Non,à peine quelques minutes.
-Ne me dis pas que...
-Si,les meubles ont encore été traînés à l'étage sans que personne ne s'y trouve.
-Cette situation m'effraie tellement...
Je veux que cela cesse,bon sang !
-Je t'avais prévenue que tu aurais plutôt dû emménager à Neverland à la place que je te rejoigne à Strorybrooke,Lilith.
-Ne commence pas encore avec ça,pitié !
Tu le repousses et te lèves,posant les pieds sur la moquette de la chambre,avant de t'écrier :-Je suis désolée que tu aies été obligé de laisser le contrôle du camp à Félix.Pardon de t'avoir indirectement forcé à quitter ton parfait petit domicile,un endroit où personne ne t'embêtait jamais,pour venir vivre avec la femme aimée,en théorie,par ta petite personne ! Oser te prétendre compréhensif et attentionné en étant narcissique et égocentrique...Purement et simplement dégoûtant !
Ta tirade s'est transformée en un véritable hurlement sans prise de conscience de ta part.
Le brun écarquille les yeux.
-Lily chérie...
-Toi,la ferme,idiot ! Et ne m'appelle pas comme ça,je hais ce surnom débile.
Tu sors de la chambre telle une furie.
À peine sortie de la pièce,tu es assaillie de remords,mais décide de ne pas y prêter attention.
Tu t'engages dans les couloirs sinueux du manoir que ton fiancé et toi avez acheté il y a trois mois.
Situé à la limite de Storybrooke,en pleine forêt et d'aspect plutôt lugubre,toi seul avait été attirée par l'achat de ce bien immobilier.
L'unique chose qui avait pû convaincre le désormais ancien ; ou du moins à distance,dirigeant du Pays Imaginaire,c'était l'éloignement de la demeure par rapport à celle de Regina et son fils.
Enfin,en réalité pas uniquement de cette maison là...
Plutôt de toutes les habitations possibles et imaginables de la petite ville du Maine.
Une commode chute soudainement sous tes yeux,détruisant le parquet à quelques centimètres à peine de tes pieds.
Cet événement te sort aussitôt de tes pensées et te remet sur tes gardes.
Inspectant le meuble,un frisson glacé te parcours en réalisant qu'il est censé se trouver sur un palier du deuxième étage.
Le soucis,c'est que,dans ta rage,tu es descendue au rez-de-chaussée...
Tout à coup,un rire effrayant,presque malsain,retentit dans ton dos.
Tu te tournes vivement dans cette direction.
Pendant quelques millièmes de secondes,une forme apparaît dans ton champ de vision,mais,remarquant instantanément que tu essaies de l'apercevoir,la chose disparaît sans que tu aies réellement pu la discerner.
Une voix sifflante se fait entendre près de ton oreille :-Si tu as des difficultés à contrôler ton rythme cardiaque,pas d'inquiétude,ton cœur ne battra bientôt plus.
Tu fermes les paupières,des larmes de terreur roulant sur tes joues,tes genoux s'entrechoquant.
Après quelques instants,une main se pose sur ton bras.
Tu tressaillis et,sans réfléchir,projettes ton bras.
Ta main,fermée en un poing,rencontre ce que tu reconnais au toucher comme un visage.
Une pommette,plus précisément.
-Aïe ! s'exclame une voix très familière.
Tu rouvres les yeux.
-Peter !
Ton compagnon se tord de douleur par terre,une main sur sa joue.
Ta colère déjà totalement retombée et oubliée,tu t'agenouilles près de lui et inspectes la zone atteinte.
-Oh,mon dieu ! Désolée,je...je pensais que c'était...Enfin,il y a avait quelque chose...
-L'Ombre.Il m'avait menacé avant que nous ne quittions Neverland,en disant qu'il nous laissait partir,mais qu'il trouverait un moyen innommable de se venger et de nous faire mourir dans d'atroces souffrances.Pourtant,je te jure que j'avais lancé des sorts de protection sur nous.Hélas,j'ai pris cette saleté à la légère et elle a brisé les enchantements.
Il vient de débiter cette inquiétante révélation d'une intonation monocorde,le ton parfaitement calme.
Cependant,à bien y regarder,ce n'est rien d'autre qu'une façade,car des larmes perlent au niveau de ses cils inférieurs et sa lèvre tremble.
Trop sous le choc,et bouleversée par l'expression du jeune homme,tu te contentes d'un simple :-Pardon ?!
-Tu m'as bien entendu.
-Je crois avoir droit à des explications.
-Effectivement.
Le père de Rumplestilstkin prend une immense inspiration et se lance :-Ne t'es-tu jamais demandé comment je restais jeune en ayant quitté l'île ?
-À vrai dire...non.
-L'Ombre a installé un autre sablier ici.
-Mais alors tu es relié à...
-Storybrooke,oui.Avec les mêmes réactions que là où je vivais auparavant.Et Félix a été relié à celui de mon ancien chez-moi.Mais les deux instruments sont à un niveau très bas.
Le premier coup en traître de la créature.
-Ce qui voudrait dire qu'il vous reste...?
-Environ une semaine,peut-être un peu plus...
-Mais c'est abominable ! t'exclames-tu,avant de questionner :-Il n'existe aucun moyen d'enrayer le processus ?
-Le seul moyen de maintenir Félix ou moi en vie est le cœur d'Henry.
Mais impossible de l'approcher avec ses mères qui veillent.
-Non,pas enrayer de cette manière.Stopper définitivement en conservant ta jeunesse.
-Il faudrait que l'Ombre "meure",qu'elle se désintègre à jamais.
Tu l'embrasses tendrement et il répond doucement à ton baiser.
-Je t'aime,dis-tu en te détachant.
-Moi aussi,murmure Peter à ton oreille .
-Alors...allons tuer une Ombre !

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Imagine réalisé pour @brxdwayy 😊.
J'espère qu'il te plait 😜😘.

Cursed | Imagines OUATWhere stories live. Discover now