Une interview un peu particulière...

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Imagine :

Tu as la très vive impression que jamais de ta vie entière tu n'as été aussi stressée à l'idée d'une interview.
Le métier de journaliste t'a pourtant,par maintes fois,réservé d'immenses surprises.
Bonnes ou mauvaises,selon la personne sur laquelle portait l'article que tu te devais de réaliser pour ton directeur.
Mais aujourd'hui,la femme qui répondra à tes questions,face à toi,ne sera pas n'importe qui.
Il s'agira de ton idole,celle que tu aimes silencieusement depuis quelques temps déjà : Lana Maria Parrilla.
Seigneur !
Si quelqu'un t'avait dit cela au début de ta carrière,tu lui aurais probablement rit au nez en lui disant que c'était tout bonnement impossible.
Mais les années ont passé,tu as évolué,ta hiérarchie (trois patrons diffèrents en cinq années) et ta place dans la société également.
Ton cœur doit au moins battre à 200 pulsations par minute,c'est impossible autrement.
Tu as l'impression de ne même plus sentir de battement dans ta poitrine,juste un bourdonnement continu.
À moins que ce ne soit celui de ta tête,avec ton cerveau tentant vainement de comprendre comment une telle chance a pu t'être offerte.
Sortant de tes rêveries par rapport à cette oppprtunité fantastique de rédiger un excellent article tout en rencontrant ton idole,tu regardes l'heure affichée par ta montre.
Cette-dernière,passée comme d'habitude à ton poignet gauche,indique 14h30.
Et zut,par tous les dieux de la mythologie grecque,tu es en retard !
De seulement une demi-heure,certes,mais le temps d'arriver chez l'actrice,cela fera bien cinquante minutes !
Affolée,tu saisis ton téléphone pour contacter celle chez qui tu dois te rendre.
Il ne s'agit évidement pas de son numéro personnel,mais de celui de son imprésario.
Tu composes le numéro de la carte de visite que tu as sorti de ta poche,puis appuies sur le symbole vert.
Une sonnerie,deux,trois,puis quelqu'un décroche à l'autre bout du fil.
-Peter Smith,manager,à l'appareil,j'écoute.
-Allô,monsieur Smith.
Je devais avoir une entrevue avec votre cliente,je suis la journaliste du "O'Mag !" .
J'ai eu un sévère contre-temps,je ne serai là que dans une vingtaine de minutes...
-Bien,je transmets à madame Parrilla.
Ne soyez pas davantage en retard,sinon l'interview sera accordée à la concurrence.
Il te raccroche au nez et tu grinces de dents.
Sale bonhomme impatient et malpoli...
Mais il vient de fixer une condition que tu te dois de respecter.
Alors,sans plus attendre,tu attrapes tes clés de voiture et enfiles ta veste.
Tu sors de la maison,te dirige vers le garage,l'ouvres a l'aide d'une télécommande dans ta poche,puis prends place dans ta voiture.
À peine installée dans le petit véhicule gris,une chose te saute aux yeux en observant les conteurs : tu n'as presque plus d'essence dans le réservoir.
-Il ne manquait plus que ça,murmures-tu,dépitée.
Tu démarres après avoir actionné là fermeture de la porte automatique.
Direction la pompe.

💖📝💖

Après une escale pour faire le plein de carburant,malgré ta fébrilité et ce petit contre-temps,tu arrives à l'heure prévue chez Lana.
Tu frappes énergiquement au panneau et c'est elle qui vient ouvrir.
-Bonjour,miss Megane ! dit-elle,l'air joviale,semblant déjà prévenue de ton prénom.
-Bonjour madame Parrilla,excusez-moi d-...
-Lana,t'interrompt l'actrice,avant d'ajouter :-Et assorti d'un "tu" ce sera encore mieux.
-C'est trop d'honneur,je...
-Non,juste la normale des choses.
Je me permettrai le même traitement avec toi,si tu le permets.
-Oui,bien sûr,sans aucun soucis !
Les commissures de vos lèvres à toutes les deux s'étirent en même temps.
-Je t'en prie,entre,dit la femme de Fred Di Blasio.
Tu t'exécutes sur le champ.
Après avoir pris place sur un canapé en face de la brune et de son mari,qui se tiennent la main,tu saisis ton calepin et un crayon ; tu as toujours préfère l'ancienne méthode,et croises les jambes.
Tu commences à poser tes questions.
Mais,devant l'interprète de Regina,d'une beauté fatale,tu ne cesses de bégayer,bafouiller et buter sur les mots.
Son chignon tressé,tiré à quatre épingles,dégage son doux visage.
Ses paupières sont légèrement maquillées d'une teinte ivoire,ces cils recouverts de mascara noir et son regard marron foncé souligné d'un trait d'eye-liner couleur d'encre.
Sa bouche,quant à elle,affiche un léger gloss rose.
Elle est vêtue d'une robe blanche moulante,avec,devant,un col légèrement "creusé",et derrière,un décolleté dorsale en forme de "u",s'arrêtant peu avant le creux des reins (tu l'as aperçu lorsqu'elle t'a conduite au salon).
Elle a chaussé des sandales à talons aiguilles bordeaux.
Sur celles-ci,taillées dans la même matière,six bandes horizontales ; dont la première commence à la base des orteils et la dernière enroule la cheville et est retenue par un ruban noué au niveau du tendon d'Achille,sont "coupées" en leur milieu par une unique bande verticale.
Admirer l'ensemble une nouvelle fois en le détaillant te fait virer au rouge pivoine.
Une étincelle anime les prunelles de l'actrice en comprenant ta réaction et elle se mordille sensuellement la lèvre sans en prendre conscience,ce qui te donne l'impression de fondre sur place.
-Je...crois que je vais y aller,balbuties-tu.
Merci de m'avoir accordé de ton temps.
Tu te lèves à ces mots,et Lana en fait de même.
-Laisse-moi te raccompagner,dit-elle.
-Heu...D'accord...
La brune te suit jusqu'à l'entrée,son mari restant où il se trouve,mais alors que tu poses un pied au-dehors,elle te retient par le poignet.
-Attends ! J'ai vu que cela te gênait que  Fred nous épie et écoute chacune de tes questions pour s'assurer qu'elles ne soient pas trop personnelles.
Reviens demain,il sera absent,cela devrait t'enlever une partie de ton stress.

                       💖📝💖

Tu as accepté la proposition de Lana et es à nouveau venue chez elle.
Elle t'accueille avec le même air enjoué,te sert à boire,puis s'assied juste à côté de toi.
-Megane,avant de commencer,il faudrait que je te dise une petite chose.
-Je t'écoute.
-J'avais très bien compris la raison de ton malaise,hier.Ma petite réplique avant de te laisser partir avait pour unique but de te faire revenir et nous permettre de parler seule à seule.
Tu rougis violemment,pensant déjà te faire gentiment rembarrer,et tentes de commencer à t'expliquer,mais ton interlocutrice te pose un index sur les lèvres afin de te faire taire.
-Chut.
Écoute,aussi fou que cela puisse paraître,je ressens aussi un fort sentiment à ton égard.
C'est dangereux,inattendu,mais en te voyant,je pense être prête à prendre ce risque.
Et là,pour ton plus grand bonheur,Lana Maria Parrilla t'embrasse tendrement.

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Imagine réalisé pour evil_parrilla ;).
J'espère que tu aimes 😘.

Cursed | Imagines OUATWhere stories live. Discover now