Chapitre 3

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De tout les cours que l'on me donnait à Poudlard, La potion était mon préféré. Mélanger des éléments communs de tous pour en faire un liquide avec des capacités hors du commun.

Évidemment, j'avais ce cour en compagnie de Draco Malfoy et de Harry Potter et ses amis.
Comment vous dire que nous étions tous à la même table et que c'était une catastrophe à chaque fois.

Hermione- Harry! Il faut le couper pas l'écraser!

Harry ne fit pas attention à son amie et continua sa recette.
Personnellement, j'écrasais toujours les ingrédients sans jamais vraiment savoir pourquoi... D'instinct j'imagine.

Draco ce fit un plaisir d'insulter sa chère Granger.

Draco- Qu'est-ce que t'en sais toi ? Après tout tu n'es qu'une sang-de-bourbe.

Hermione- T'as pas trouvé mieux Malfoy ?

Remis à sa place, il ne dit plus rien jusqu'à la fin du cours. Au début, je pensais qu'il la taquinait parce qu'elle lui plaisait mais finalement, je n'en étais plus si sûre. Excepté les chamailleries, il n'existait aucun signe d'affection entre ces deux-là. Pas de regards en biais, jamais un seul sourire partagé...

Étant donné que je n'avais pas grand chose à partager avec les autres élèves, je passais la plupart de mon temps à les observer.

Je savais Donc que Ginny était follement amoureuse d'Harry et que ce sentiment était partagé.
Ou que Ron et Hermione n'acceptaient pas leur sentiments l'un pour l'autre, je savais également que Lavande Brown se faisait un plaisir de regarder le jeune Weasley pendant ses temps libres et que Pansy Parkinson était de plus en plus naïve de penser que Draco l'aimait encore.
Sans oublier que le portrait de la grosse dame qui étaient également l'entrée au dortoir de Gryffondor, ne pouvait s'empêcher de manger de la glace quand les élèves étaient en plein sommeil.

Slughorn- Astéria ? Tout va bien ma chère ?

Je levais les yeux vers mon professeur de potions. Ce dernier avait l'air à la fois terrifié et enjoué de m'avoir dans sa classe.

Moi- Je vais bien, merci professeur.

Draco- Depuis quand t'es polie toi ?

Moi- Depuis que je sais que ce vieux fou peu se transformer en fauteuil et m'écraser à tout moment avec ses vieux coussins plein de poussière.

Draco- C'est un canapé ce gars ?!

Moi- Qui sait, peut-être que si je lui demande de t'écraser il le fera.

Un léger sourire narquois apparut sur le visage du blondinet.

Draco- J'accepte de me faire écraser mais seulement si tu viens avec moi.

Je vis le regard noir de Pansy me découper en morceaux. Littéralement. Elle avait un regard à tuer un chat.

Je fis mon plus beau doigt à Malfoy avant de me re-concentrer sur mon chaudron.

- Plus tard -

La salle sur demande était le seul endroit où je pouvais vraiment être seule. Il existait une pièce dans laquelle, tout sorcier voulant se débarrasser de quelque chose, était libre de le faire.
Disons que je m'y sentais à ma place. Mon père ne connaissait mon existence que depuis 4 ans et ma mère était loin de se soucier de moi. De plus, j'avais quelques problèmes avec le reste de l'école. Tableaux y compris. Mais vous devriez le savoir maintenant.

Dans la pièce, il y avait un vieux matelas sur lequel j'avais l'habitude de m'asseoir pour lire. Je pouvais cacher mes bouquins moldus dans la petite armoire à côté et je m'entraînais à parler avec le miroir en face de moi quand les choses n'allait vraiment pas. Une vraie petite chambre.
Évidemment, j'étais entourée de rats et d'araignée mais cela ne me dérangeait pas plus que ça.

Je me regardais dans le miroir depuis plus d'une demi-heure maintenant. Mes longs cheveux blancs/blonds me retombaient sur les yeux toute les 30 secondes et cachait la moitié de mon visage.
Je me surpris à regarder ma chevalière.

Je l'avais trouvée il y a bien longtemps au fond d'un vieux tiroir chez moi.
Je cherchais une paire de chaussette quand un éclat vert m'avait éblouie. La lumière était si forte que j'avais du attendre bien 5 minutes avant d'y revoir clair.
J'avais pris le bijou et était allée le montrer à ma mère.
En son centre se trouvait un joyau vert écarlate et les lettre T.J y étaient gravées.

Je me souviens encore de ses mots: 'C'est juste un vieux bijou de la famille de ton père, une babiole sans intérêt'
Ne sachant pas encore qui était mon paternel, je l'avais enfilée à mon doigt, fière d'avoir un objet ayant appartenu à mon papa.
Je n'ai jamais réussi à l'enlever. Je pourrais le faire mais c'est la seule chose qui me rappelle la vie que j'avais quand j'étais petite et inconsciente de qui j'étais réellement.

Occupée à observer le bijou de famille, je sursautait quand la porte de la salle sur demande claqua derrière moi.

JedusorWhere stories live. Discover now