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NB:Pour le tatouage, il ressemblerai à la photo en média, mais en plus petit.

Beacon Hills, California.

Alya Newton

Mes yeux scrutent encore une fois le dessin qui est apparut sur mon poignet durant la nuit suite à ce rêve très .... étrange. Mes doigts effleurent la flèche, je ne peux m'empêcher d'aimer ce "tatouage", de penser qu'il fait partie de moi.

Les pas de mes parents se font entendre dans l'escalier, je m'empresse de baisser ma manche pour cacher le symbole. Si mes parents apprenaient que je m'étais fait un tatouage (que je n'avais pas voulu, que ce soit bien clair) il en était fini de moi. Mon père passe derrière moi, ébouriffe mes cheveux et s'assoit sur la chaise vide juste en face.

"-Bon anniversaire louloute ! "

Je lève les yeux au ciel en laissant échapper un petit soupir.

"-Merci, mais combien de fois il faut te dire que je ne veux pas que tu m'appelles louloute ? J'ai plus 5 ans !

-Oh désolé, j'oublie tout le temps ! Donc tu veux pas que je t'appelle louloute, ma louloute ? Pourtant j'aime bien t'appeler louloute ! Et crois-moi, je m'en suis rendu compte que tu n'avais plus 5 ans ma petite....

-Si tu dis louloute, t'es un homme mort.

-...louloute.

-T'es un homme définitivement mort."

Je commence à me lever vers mon père, un air faussement menaçant sur le visage quand ma mère arrive dans la cuisine.

"-Qu'est ce que vous êtes encore en train de faire tout les deux ?

-Ta fille m'en veut de lui souhaiter son anniversaire."

Ma mère se tourne vers moi, sourcils froncés.

"-Comment ça ? Tu n'es pas contente d'avoir 17 ans ?

-Bien sur que si mais pas quand on m'appelle louloute.

-T'façon on peut rien dire, t'es jamais contente, marmonne mon père.

-T'es vraiment qu'un gamin papa tu le sais ça?"

Mon père hausse les épaules avant de me sourire. Je le lui rend, j'aime quand il ne se prend pas au sérieux. Ma mère voit notre jeu et m'embrasse la joue.

"- En tous cas bon anniversaire, Alya."

Je lui souris et la prend dans les bras puis me réinstalle à table pour continuer à manger.Un silence se fait, j'ai envie de leur parler de la nuit que je viens de passer, j'ai l'habitude de ne pas leur cacher grand chose et puis je ne suis pas le genre de fille qui ne fait pas confiance en ses parents, qui ne dit jamais rien et qui garde tout pour elle. Pourtant, quelque chose en moi me force à ne rien dire. Alors je me tais et me concentre sur mes céréales.

Le petit-déjeuner finit, je monte dans ma chambre.
Quand j'arrive dans celle-ci un mal de tête me prend soudainement et je dois me retenir pour ne pas tomber. Je serre les dents, et reste un moment contre le mur de ma chambre en attendant que la douleur s'en aille, puis doucement je me dirige vers la salle de bain adjacente à ma pièce à coucher. Mon crâne me lance toujours mais la douleur est surmontable, lentement je lève les yeux vers le miroir et je reste stupéfaite. Mes iris d'habitude brunes sont mauves. Je secoue la tête mais mes yeux ne changent pas de couleur. Paniquée je n'ose plus bouger.

Je souffle pour me calmer, en fermant longuement les yeux, puis avec appréhension j'en ouvre un puis l'autre. Tout est revenu à la normale.
Je ne comprend plus rien ; d'abord mon rêve, puis le symbole de la flèche et maintenant ça. Cela ne peut pas être une coïncidence, à moins que je continue de rêver. Mais les événements paraissent trop vrai pour que ça ne soit pas réel.

La douleur est moins forte mais toujours présente. Je remonte ma manche et je vois le tatouage à la même place que plus tôt dans la matinée. Au moins je ne suis pas en train de devenir folle. Pas vrai ?

Mes pensées s'embrouillent, mes yeux me piquent et j'ai une soudaine envie de pleurer. Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ?

La flèche à mon bras me picote et je jette un regard vers celle-ci. Elle est plus foncée, le noir tirait légèrement vers le gris ce matin mais là, le symbole est noir de jais.

Tout est relié à ce que la vieille femme m'a dit. J'en suis sûr. Il faudrait que je vérifie et je ne vois qu'un moyen pour le faire. Doucement je m'aventure vers la chambre de mes parents.

Il y a quelques années de cela, ma mère a voulu en savoir plus sur notre histoires familiales et a commencé à faire des recherches sur nos ancêtres. Merci maman. Je sors le livre qui contient tout le passé familial et je commence à chercher le nom de la femme de mon rêve, je remonte ma recherche à 200 ans en arrière. Finalement je la trouve : Elliana Archer. Grâce à ma mère je peux avoir quelques informations sur elle. Les notes sur cette femme sont minces, j'apprends juste qu'elle donne naissance à sa fille à l'âge de 25 ans et qu'elle disparaît quelques mois après l'accouchement. On dit qu'elle avait commencé à agir bizarrement à partir de 17 ans. L'âge que je viens d'avoir. Celui qui décide de ma destinée, si on en croit mon rêve. Je referme le livret et le remet à sa place.

De retour dans ma chambre je m'écroule sur mon lit et je regarde mon plafond blanc comme si celui-ci allait me donner des réponses. Les révélations données par le carnet signifient bien quelque chose que j'appréhendai, mais il faut que je me l'avoue. Tout est réel. Ça ne peut pas être une coïncidence.

La journée passa lentement. J'ai l'impression que mon cerveau est sur pause, ou alors qu'il a -au contraire- surchauffé. Mes pensées ont toujours été tourné vers ce qui était en train de m'arriver. Ma vie venait, avec simplement un jour de plus et un rêve étrange, de changer. Si j'en croyais Elliana, j'allai devenir une Gardienne, même si je ne savais pas ce que ça signifiait. Et, franchement, ça me terrifie.

Extérieur.

Alya ferme ses rideaux, avec l'intention de partir se coucher, appréhendant la nuit qui allait venir. Est-ce qu'un rêve allait encore venir déranger sa nuit ?

Mais elle ne se doute pas que sous sa fenêtre, un homme veille. Il a une apparence qui, aux premiers abords, semble tout à fait normale. Mais ses yeux, eux, ne le sont pas, aucun blanc, rien que du noir. Un sourire s'étire sur ses lèvres alors que son téléphone sonne.

"-Oui patron ? Ses pouvoirs se sont bien déclenchés. Elle est prête."

********

Deuxième chapitre, et les choses se corsent pour Alya. Elle est déjà dans la merde... pauvre petite x)
Bon j'avoue que je ne suis pas très fière de ce chapitre mais je ne voyais pas comment l'améliorer...
Pour le moment je ne sais pas si écrire à la première personne est une bonne idée donc le troisième sera à la 3eme personne du singulier et vous me direz ce que vous préférez 🙂

Avis ? Conseil ? Critique ?

La Gardienne TEEN WOLF/SUPERNATURALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant