Partie 2

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Les jours passaient et la rentrer approcher, je n'avais pas revu Badreddine, les seuls fois où ont se voyaient c'était de ma fenêtre et les regards insistant ne prenait jamais fin. La maladie du coeur n'allais pas tarder à venir, j'en étais consciente mais mes yeux ne se détachait jamais des siens, à travers nos regards une sorte d'alchimie se passait, nombreux de ces amis avaient remarquer nos yeux baladeurs, et il le charriait assez souvent quand je sortais ma tête de la fenêtre pour " fumer ", en sois je me trouvais seulement une excuse, la réalité étais que je souhaiter le revoir.

Un jour, alors que j'étais à cours de cigarette, je décidais d'aller en acheter dans le tabac du coin, 22h00 précise étais marqué sur l'horloge, je priais intérieurement pour qu'un tabac sois ouvert. Depuis que j'étais sur Paris une réelle toxico j'étais devenu, la cigarette me nourrissait sans cesse. Mon téléphone, mes écouteurs et mon porte-feuille en poche je décide de prendre la route. Dans le hall certains jeunes y étais posé comme à leur habitude, je passais et les saluais en signe de respect. Je marchais sans trop connaître le chemin, c'était pas souvent que je sortais à vrai dire. Les pas hésitant je me dirigeais vers le centre-ville. Au feu rouge j'étais dans mes pensées quand une voiture bondée d'homme s'y arrêta, je fut secoué par les claxons et les mots qu'ils me lançaient, je tournais alors mon regard vers le passager et vit par mon plus grand étonnement Badreddine. Etonner je le fixais, je n'eu le temps de bien analyser les traits de son visage que le feu passais au vert immédiatement, sans détacher son regard du miens il ordonna à son ami d'avancer et sans crié gare celui-ci démarra en trombe.

Mon coeur battait la chamade, je ne comprenais pas le sentiment qui pris le dessus à sa vu. Je regardais mes mains et elles tremblaient affreusement. Essoufflée je pose ma main sur ma poitrine et m'incline, mon souffle faisait que de s'accélérer comme si je venais de courir un marathon.

Par chance je trouve un tabac ouvert, je rentre à l'intérieur et prends ce que j'ai à prendre. Au retour, mon ventre me montre bien qu'il est vide, je décide d'aller à la recherche d'un grec, il est vingt-trois heure vingt-trois précisément et à cette heure-ci un kebab doit obligatoirement être ouvert. Non loin de la cité je tombe sur un grec et rentre à l'intérieur, il était assez vide malgré les deux trois personnes qui y était. Je passe ma commande et attends que le serveur me le ramène, je m'assois au fond du grec. Je me tourne les pousses, les gens doivent me prendre pour une folle, à 23h00 une fille mange dans un grec seul, ils se disent que je ne dois pas être très net. Le bruit de la sonnette et le léger courant d'aire me fais lever les yeux, une personne rentre, je me demande comment il peut voir car sa capuche tombes jusqu'au bout de son nez. Il sors ces mains de ces poches et retire sa capuche, son visage me dis quelque chose mais rien ne me reviens, il prends sa commande et va s'asseoir non loin de la caisse. J'analyse les moindres détails de ce qu'il fait, son téléphone retentit, il répond et à l'entante de sa voix j'ai directement reconnu qui c'étais.

Flash Back :

Alors que j'était encore une petite fille ma deuxième maman me disais souvent que ma mémoire fonctionnais énormément en fonction de mon ouïe et alors qu'avant je ne comprenais pas pourquoi elle me disais ça, aujourd'hui ces mots prennent tout un sens, ces paroles tournent en boucle dans ma tête comme une sorte d'illumination.

Mon regard était désormais dans le vide, je remarquais ses yeux sur moi, je pense qu'il me reconnu et vint s'asseoir sur la chaise en face de la mienne. Il me sourit de toute ces dents comme si nous étions des amis de longue date. Tandis que je le regardais avec incompréhension lui prit la parole :

Ahmed - " Wech ! T'est pas la meuf de la... "

- " La keh ? " Dis-je en soulignant mes mots de guillemet.

Ahmed - " Ouais je sais, Badr après il m'as expliquer et je me suis grave sentis con wAllah. "

- " C'est des excuses ? " Dis-je munit d'un sourire victorieux.

Ahmed - " Peut-être que oui, peut-être que non. "

Je ne répondais pas mais le regardais toujours autant avec intention.

Ahmed -" Wech t'est là ou pas ? Je viens de te poser une question là ! "

- " Oui, oui. "

Ahmed - " Tu fais quoi toute seul au grec ? Il est tard les meufs elles ont rien à faire dehors, ta vu l'heure ? "

- " Je pense que je n'ai aucun compte à rendre à personne et encore moins à... "

Je ne pu terminer ma phrase que je reçu ma commande, je regardais mon énorme plat et le regardais par la suite, je lui proposais et il ne fallait pas insister pour qu'il accepte. Nous partagions le plat et nous parlions comme des amis issu du bac à sable, il me faisait mourir de rire, malgré qu'Ahmed ne m'est pas montrer une première impression digne de ce nom, ce soir il a su me prouver qu'il ne faut jamais s'arrêter à la couverture d'un livre. Il dégageais une énergie positive qui donne envie de lui tenir compagnie.

Le grec terminer, nous prîmes le chemin vers la cité. Nous parlions, nous rigolions, nous nous chamaillions, en sois il me rappeler le frères que j'avais plus. Il pansait inconsciemment la plait qui c'était ouverte depuis que j'avais quitter les miens.

Alors que nous étions sur la frontière de la cité une voix grave criait le prénom de Ahmed, nous nous retournions et nous vîmes Badreddine, dans ma tête je me suis demandée si il ne me suivais pas. C'est fou de voir autant de fois la même personne en une soirée. Arrivée à notre hauteur il tchéquait Ahmed et me fis un signe de tête. Il avait jeter un énorme froid mais honnêtement cela ne m'empêchais pas de continuer de rire avec Ahmed. De temps en temps je remarquais les yeux de Badreddine sur moi, mais je n'y prêtais pas vraiment attention, arrivée devant mon immeuble chacun prenait son chemin. Lorsque je tournais les talons, j'entendis cette même voix derrière moi :

... - " Zayane ? "


Mon Premier Amour Sera Le Dernier - ZayaneDove le storie prendono vita. Scoprilo ora