Partie 7

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Nous passions toute la journée devant la télé, je ne me sentais pas encore prête de retourner en cours.

 Malgré qu'il manquait les autres, le fait qu'il y est Youss à mes côté me rappelais avant, quand je pensais rester éternellement une adolescente perturbée, quand je ne pensais jamais rencontrer ce sentiment ravageur. Mais ce qui est drôle c'est que lorsque ma mère me parlais de l'amour elle m'en faisais des louanges. Et maintenant que je le vie, je découvre qu'elle m'as mentis, elle m'as mentis pour me montrer que le bon côté de la vie. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que je connaissais déjà la partie lugubre de cette vie, elle a voulu me protéger mais elle aurait pas dû. Pourquoi ne m'as-t-elle pas mise en garde contre ce cancer qui consume chaque partie de mon corps ? Elle aurait dû me mettre en garde ! Mes pensées inondaient tellement la pièce que Youss finit par me dire :

Youss -" Ils te manque ? "

- " Grave ! "

Youss - " Putain , c'est pour ça je voulais pas que tu partes. T'aurais dû restée avec nous, ta famille. "

- " Fallait que je continue mes études et que je rende fier les parents Youssef, tu me dis ça comme si je voulais vous fuir. "

Youss - " C'est pas ce que je voulais te dire Zay mais... Te savoir toute seul sans pouvoir te protéger me ronge. "

- " J'imagine. Putain ils me manque grave tu sais pas à quel point. " Dis-je les larmes au yeux.

Youss - " J'imagine. "

- " Et tu sais ce qui me rend le plus triste ? "

Youss - " Quoi Zay ? "

- " Plus le temps il passe plus je les oublient, j'arrive pas a accepté que j'ai oublié le visage de ma grand-mère. "

Youss - " C'est pas de ta faute Zay, tu grandis, le principal c'est que tu n'oublies pas l'amour que tu as pour eux." 

- " Je suis un monstre Youss, j'ai oublié  le beau visage de celle qui m'a élevé ! "

J'éclatais en sanglot et lui me pris dans ces bras me chuchotant tendrement à l'oreille " Mais n'importe quoi ! ". Le temps passait et je partis me préparer pour le R.D.V avec Adil. Lorsque j'eût terminé il était pile 18h20. Je mis mes chaussures, mon manteau et pris mon paquet de cigarette discrètement. 

- " Youyou, j'dois aller chercher les cours que j'ai manqué, je reviens vite.

Youss - " Tu peux me prendre un grec Zay ? "

- " D'accord, à tout de suite ! "

Et je m'en allai.

Lorsqu'il m'arrivais de sortir de chez moi et de rentrer un stress me submergeais, rien qu'a l'idée de peut-être croiser son regard me faisait trembler. Je descendais les jambes tremblantes, comme tous les jours des hommes étaient dans le hall mais pas de Baddredine en vue, je soufflais un bon coup jusqu'à ce que je le vis rentrer, mon visage se décomposais et mes tremblement s'étaient tripler. Je croisais ce sombre regard qui me glaçais la circulation du sang, ses yeux me criait des insultes plus vulgaires les unes que les autres et pourtant sa bouche était muette et fermer, je fuyais le hall et partis. Au point de R.D.V monsieur était déjà présent, ce qui m'étonnai d'ailleurs. Il ne me vis pas, je décidai de rentrer pour le surprendre. Lorsque qu'il me vis rentrer il fit les gros yeux quelque temps, je ris discrètement. Il prit quelque chose à l'arrière et me le passai, c'était une pochette. Je regardais la pochette puis lui à tour de rôle, il me l'avais passé sans aucun regard, il ne m'avais pas dis bonsoir, rien, j'étais déçu mais fallait que je m'excuse. 

- " Heu...ça va ? "

Adil - " Ouais, bref, tu sors ? "

- " Ça te dis qu'on aille mangé ? "

Adil - " J'ai pas faim, bref, tu sors ? "

- " Bah moi si ! "

Adil - " Bref, tu sors ? "

- " Non. " Dis-je en mettant la ceinture. 

Il restait planter là quelques minutes, il devait attendre que je m'en aille. Vu comment c'était partit nous allions mourir ici. 

- " Bref, tu démarres ? " 

Il rit, un rire jaune sans doute et démarrais la voiture. Il se diriger vers le grec de la dernière fois et descendit sans même m'attendre, je descendis à mon tour et le suivais. Nous commandions et partis s'asseoir à la même place qu'autrefois. Ça me faisait vraiment bizarre. Nous étions assis, chacun de son côté, personne parlait. Il était sur son téléphone tandis que moi je me tournais les pouces, l'atmosphère beaucoup trop froide et lourde je décidais de parler :

- " Alors, ça va ? "

Adil - " Je t'ai dis oui tout à l'heure putain ! "

Je baissais aussitôt la tête, il le remarquait et me regardait à son tour. Il voulut dire quelque chose mais s'en empêchait et replongeait à son occupation principal. Je remuais ma jambes pensant à comment je pourrais m'excuser, je finis par me lancer :

- " Adil ? "

Adil - " Hmm. "

- " Je... enfin, je suis désolée, je voulais pas me comporter comme ça la dernière fois, je me sentais vraiment pas bien à ce moment là et j'aime pas parler de mes problèmes, donc lorsque je t'ai remballer c'était pas contre toi. C'est juste ma carapace qui prends le dessus et qui fait que je sois sur la défensive. "  

J'avais encore le regard baisser, je sentais une nouvelles fois son visage se lever et son regard se poser sur moi, mais cette fois si vêtu d'un petit sourire, je souriais inévitablement aussi. 

Adil - " Putain tu saoules grave Zayane, j'ai fais que penser à toi. "

- " C'est toi tu saoules ! Je ne ferais plus jamais l'erreur de m'embrouiller avec toi, c'est grave comment tu passes de super mignon à un monstre enragée. "

Adil - " Toujours tu mens, bref, t'avais quoi l'autre jours ? "

- " Je suis désolé, mais je me sens pas encore prête d'en parler. " 

Adil - " Lorsque tu seras prête tu m'en parleras ? "

- " Je... Mais pourquoi souhaites-tu autant connaître ma vie ? "

Adil - " C'est comme ça que les liens se créer et qu'ont finis par aimer sincèrement une personne. "

- " Tu as déjà aimé une personne ? "

Il pris du temps à répondre, mais après quelques minutes de blanc il finit par me balancer sa réponse.

Adil - " Oui. " 

- " Je suppose que tu n'as pas envie de développer. "

Adil - " Si, mais..."

- " Si tu n'en a pas envie, ne t'oblige pas à le faire. Toi aussi tu m'en parleras quand tu seras prêt. " Dis-je en déposant ma main sur la sienne. 

Il la regardait un instant et finit par retirer sa main pour la mettre en dessous de la table. Nos commandes arrivaient et nous mangions dans la joie et la bonne humeur comme si nous n'avions jamais arrêter de parler. 

(...)

Une fois terminer, il m'accompagnait acheter un grec à mon frère et rentrait enfin chez lui. Nous avions en tout passer deux heures ensembles, c'est passer si rapidement. En marchant vers la cité, je décidais de passer vers un raccourcis, une petite ruelle. Et à ma plus grande surprise je le vis lui. Mais qu'est ce qu'il faisait la ? Je pensais simplement qu'il passait par hasard aussi par ce raccourcis, mais non, il se diriger rapidement vers moi. Sans rien comprendre, il me mis une claque comme j'en avais jamais eu, mes larmes coulaient inévitablement. 

... - " Je vais me faire un plaisir de dire à ton mari que tu le trompe avec un autre gas. Et que t'aimes bien sauter sur ce qui bouge grosse salope. " 

Mon coeur se déchirer en des milliards de morceaux, j'était choquer et je ne savais pas quoi répondre. 


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⏰ Dernière mise à jour : Mar 17, 2018 ⏰

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Mon Premier Amour Sera Le Dernier - ZayaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant