"Meilleure amie"

8 - Coup d'État

Holà mis pequeñas magdalenas azules :3

J'aime la marijuana. Comment ça ça se voit ? '-'
Heyyyy d'ailleurs nouvelle couv ! Elle vous plaît ? Moi je préfère celle-là :p

Brefons, nouveau chapitre, allez on perd pas plus de temps let's goow !

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Lorsque je me suis réveillée, j'étais amoureuse. J'étais aussi étourdie par ce qu'il s'était passé, mais surtout, j'avais un plan. Machiavélique, démoniaque, parfait. Un véritable coup d'État.

Jackson et Skylar, Emma et tous les autres. Ils allaient tomber de leur piédestal aujourd'hui. Arsen et moi deviendrons les maîtres de nos vies, nous ne serons plus que de simples figurants !

Vous vous dites peut-être, qu'à force, cette impression de non-vie et cette envie de bousiller celles des personnages principaux devient une obsession, et vous n'avez pas tort. Mais, jamais - ou du moins, je ne vous le souhaite pas - vous ne saurez ce que ça fait, d'avoir conscience que vous êtes condamné à une vie que vous n'avez pas choisie, à une vie qui vous donne l'impression de vivre pour les autres et non pour vous.

Oui, c'est obsessionnel, oui, on n'a jamais été obligés d'en arriver là, oui, oui, oui, oui, oui.

Oui, mais voilà. Aujourd'hui, nous avons pris la décision d'envoyer Skylar "à l'hôpital". Radical, vous me direz, voire excessif. Mais efficace.

Je m'étire en baillant, et mon poing vient malencontreusement s'écraser dans la joue d'Arsen, qui est de l'autre côté du lit. Il grogne et je le regarde alors. Il est beau.

Quand j'y pense, le fait de savoir que c'est à cause de cette emmerdeuse d'Emma que j'ai l'impression d'aimer Arsen, ça me met en rogne. D'ailleurs je me demande bien pourquoi elle nous laisse nous activer sans rien faire pour nous arrêter.

Bon allez, il faut se lever, une grande journée nous attend !

Sitôt dit, sitôt fait. Je file me doucher afin de me réveiller. Je me déshabille et entre dans la cabine de douche. L'eau chaude masse ma peau crispée, dénoue mes muscles contractés, et je ferme les yeux. C'est probablement la dernière journée tranquille que je passerai. Après ce qu'on a prévu de faire, Emma risque franchement de s'en prendre à nous. Enfin surtout à moi.

Elle sait que c'est moi qui tire les ficelles. Elle sait bien qu'Arsen ne fait que me suivre, il n'a jamais voulu ça.

Je me lave les cheveux avec le shampooing d'Arsen. Vanille bourbon et œufs. Ça sent super bon ce truc c'est une tuerie.

Je stoppe le filet d'eau à contrecœur et m'entoure le corps d'une serviette. Je me frictionne et sors de la salle de bain. Là, je vois Arsen encore en train de ronfler, et j'entreprends de le réveiller.

Je veux dire, j'ai commencé par lui enlever la couette sans délicatesse, puis par le faire tomber du lit. Il grogne mon nom d'une manière qui laisse à penser qu'il est d'une humeur exécrable.
Je vais en prendre pour mon grade.

Alors qu'il se relève tant bien que mal, je cours à l'autre bout de la pièce, ne sachant que faire. Il se passe la main sur le visage, puis dans les cheveux, et me regarde.

-Tu vas mourir, Chelsea. grince t-il.

Aussitôt il se met à courir vers moi, et c'est après avoir fait trois fois le tour de la chambre qu'il arrive à le rattraper. Sentant le danger monter, je me mets en position fœtale dans un coin - oui oui toujours en serviette - et entoure mon corps de mes bras.

-Épargnez-moi sergent... je geins en rigolant à moitié.

Il pouffe et se rapproche au plus près de moi. Il écarte une mèche mouillée qui était collée à mon nez. Puis son regard m'observe sous toutes les coutures. Il s'attarde sur ma serviette et mes lèvres.