le journal de Dieyna

Partie 16

Partie 16
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« Ma fille, qu'est ce qui te tracasse dans cela. Une grossesse c'est une bénédiction tu ne penses pas ? »

Dieyna : maman, je le sais, mais je voulais attendre un peu...

« Ne t'inquiète pas. Nous sommes la et je comprends tes appréhensions... »

Dieyna : merci maman, je vais voir ndeye khoudia.

Elle se dirigea dans la chambre de sa sœur vit qu'elle était au téléphone.

Ndeye khoudia : rappelle-moi plus tard s'il te plait.

Dieyna : tu parlais avec qui ?

Ndeye khoudia : doudou...

Dieyna : il est l'ami de mon mari mais bon, je suis venu te parler de quelqu'un d'autre...

Ndeye khoudia : rire, de qui ?

Dieyna : de Mansour. Tu te souviens de lui ?

Ndeye : oui, ce pauvre garçon intimidé devant Gora, l'autre jour ?

Dieyna : arrête ndeye khoudia, ce n'est pas drôle. Il a le béguin pour toi.

Ndeye : et après ? Je suis déjà avec doudou et on a des projets ensemble.

Dieyna n'avait pas le choix. Sa sœur était assez grande pour décider elle même de sa vie. Mais elle trouvait Mansour beaucoup plus posé que doudou. En fait, ce dernier était un peu agité et brusque ; elle savait que c'était le meilleur ami de Gora mais elle ne lui faisait pas tellement confiance, se disait elle. Mais bon... elle discuta quelques minutes avec sa sœur puis rentra chez elle.

Sa grossesse se passait donc très normalement. Gora prenait soin d'elle et tout ce que dieyna voulait elle l'avait sur le champs. Finalement, ses appréhensions la quittèrent car après tout, elle avait un travail elle. Elle se rendait compte que toutes les femmes vivant la polygamie avaient ce genre de peur. L'angoisse de perdre son mari définitivement et de se retrouver seule à élever deux enfants, les appréhendait très souvent. Mais elle savait que son Gora était plus qu'un mari pour elle, mais un frère, espérait elle.

A chaque fois, sa sœur ou quelques unes de ses amies lui disait d'aller se protéger ou du moins de protéger son ménage contre les « potentiels »mauvais acte de sa belle mère et d'aicha. Mais elle leur répondait toujours qu'elle n'avait pas le temps de faire cela. Elle était seulement sur que ces femmes faisaient tout leur possible pour détruire son ménage, mais elle tiendrait bon pensait elle.
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Ce dimanche donc, elle avait la chance d'avoir Gora avec elle. Elle avait décidé de préparer son plat préféré et de passer une bonne journée avec lui. Elle en avait donc profité pour inviter sa sœur, qui avait d'ailleurs un peu hésité avant d'accepter.

Quand ndeye khoudia entra dans la maison, dieyna ne put s'empêcher de remarquer son œil enflé.

Dieyna : qu'est ce qui t'es arrivé ????

Ndeye : je suis tombée des escaliers...

Dieyna : ô...

Ndeye : ou es coumba ??? J'ai hâte de la voir, elle me manque.

Dieyna savait que sa sœur voulait fuir son regard car depuis toute petite, elle pouvait savoir quand elle mentait ou pas. Même si elle était sa petite sœur, elle allait quand même la sonder. Car oui, elle n'était pas bien sur qu'elle était tout simplement tombée des escaliers.

Elles s'affairaient dans la cuisine pendant que Gora et sa fille étaient au salon jouant comme deux petits enfants. Dieyna adorait spécialement ce spectacle car cela la rendait plus heureuse que jamais ; Pendant ce temps la, ndeye khoudia préparait riz blanc. Dieyna avait la flemme et sa grande sœur la comprenait. Ainsi, au lieu de préparer, elle était restée avec elle, parlant de tout et de rien.