Le Jeu des 7 Clichés par Elishe : Chap2 - Parodie

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Aloha les p'tites carottes ! Chose promise, chose due, me voici pour souligner les erreurs et clichés cachés dans la Parodie du chapitre 2.


• L'ouïe superpuissante :

A cinquante mètres de moi, j'entendis même une fille dire à son amie : "Tu crois qu'ils sont ensemble ?"

C'est tellement arrangeant de pouvoir tout entendre, n'est-ce pas ? C'est sûrement comme ça que Stephenie Meyer en est venue à développer un beau gosse torturé capable de lire dans l'esprit de ses petits camarades. N'est pas Edward Cullen qui veut : votre perso ne peut ni savoir ce qu'il se passe dans les pensées des autres persos, ni entendre un murmure à une distance trop éloignée pour l'oreille humaine. Cette tare du personnage omniscient qui sait tout sur tout et anticipe les faits et gestes des autres se retrouve souvent dans le rpg littéraire, mais j'ai pu l'observer dans certaines fic.

Verdict : le perso omniscient, c'est le mal. Par contre, vous pouvez faire en sorte qu'il s'imagine quelque chose qui n'est finalement pas vrai. Un exemple vous sera donné dans le chapitre 3 !


• Les cheveux au vent :

- Rosa ! rectifia-t-elle en riant, ses longs cheveux argentés dansant dans le vent.

Lu (notre BR, faut suivre un peu !) s'est clairement foutue de ma gueule en lisant ce petit passage... et c'est le seul truc qu'elle a retenu de ce chapitre ! (Ne nie pas ! Je le sais, tu le sais, nous le savons et nous révisons nos conjugaisons !). Alors, quel est le problème dans cette image ? Sauf s'il y a un courant d'air dans les couloir du lycée -une porte mal fermée, une fenêtre ouverte, j'vais pas non plus tout imaginer pour vous !-, eh bien c'est assez...ridicule ? Oui, Rosa a de beau cheveux argentés, toussatoussa. Vous pouvez les mettre en valeurs d'une autre façon : en la faisant jouer avec, par exemple, ou en la coiffant. Exemple ? Ok, dans un contexte où Rosa et Castiel sont potes, ça donnerait :

"Rosalya avait décidé de raconter son week-end: Leigh l'avait emmené à la plage et la demoiselle ne tarissait pas d'éloge à propos de son petit ami. Soupir. Castiel, encore dans le coaltar, la fixait d'un air revêche, cherchant à lui faire comprendre qu'il aurait préféré, par ce lundi matin, qu'elle la boucle. Il ne l'écoutait pas et préféra finalement concentrer ses iris acier endormies sur le décolleté de sa camarade qui interrompit son récit lorsqu'une mèche blanche lui barra le front. Concentrée sur ce qu'elle disait, elle tenta de chasser la rebelle en soufflant brusquement, mais, s'ils se soulevèrent, les cheveux revinrent s'agripper au coin de ses lèvres. Un sourire narquois se dessina sur celles du rouquin. Elle était pas mal. Même plus que pas mal. Dommage. Un ricanement lui échappa finalement lorsque sa camarade râla en replaçant cette satanée mèche derrière son oreille avant de se recoiffer distraitement de la main gauche. Son shampooing sentait bon."

Je fais ce que je veux. Lalalère !


• Le feu ça brûle et l'eau ça mouille ♫

Je sentis un liquide chaud couler sur mon décolleté.[...] "tu m'as renversé ton café dessus."

Le café, ça pue et c'est pas bon. Voilà. Au revoir.

Bon, ok, je développe : à l'occasion, le café -ou toute autre boisson chaude- qui entre en contact avec de la peau, ça brûle. Et donc, aïe, ouille, ça fait mal. C'est tout pour moi.


• Le hasard fait bien les choses

Emporté dans ma chute, l'élève se retrouva par terre, et moi à califourchon dessus.

Castiel ça rime avec SANSOUEL ! Ou du Bêta-ReadingWhere stories live. Discover now