Chapitre 4- Parodie : ♥ Le droit d'importuner ♥

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... de Lu

Ce soir-là, mes nouveaux meilleurs amis pour la vie m'invitaient au McDo. J'étais vraiment heureuse de m'être intégrée aussi vite ! Je passai par chez moi pour enfiler mes plus beaux vêtements avant de retrouver tout ce joli monde dans le célèbre fast-food. Il y avait Alexy, Rosalya, Violette, Iris, Kim et Mélody. Ils étaient tous très gentils avec moi, sauf Mélody qui m'envoyait des regards de haine et cachait des aiguilles dans mes frites quand je ne regardais pas pour me tuer. Je ne comprenais pas du tout pourquoi.

En revanche, ils me regardèrent tous avec fascination engloutir de nombreux sandwiches d'affilée. Oui, c'était vrai que je mangeais beaucoup. Il m'arrivait très souvent d'aller au McDo tous les jours de la semaine, quand j'avais la flemme de me faire à manger. Et pourtant je ne grossissais jamais ! En général, les gens trouvaient trop mignon que je croque littéralement la vie à pleines dents.

D'ailleurs, je ne fais pas non plus caca et je n'ai pas mes règles.

Nous parlâmes de garçons, et je répétai bien à tout le monde que je détestais Castiel et que je voulais qu'il meure étouffé par son propre vomi. Ils me regardaient avec un air attendri, je me demandais bien ce que ça pouvait cacher... Après tout, c'était vrai, Castiel n'était qu'un mufle grossier et mal élevé. Mais bon, il fallait bien reconnaître que son petit air autoritaire le rendait diablement sexy... Mais qu'est-ce que je raconte ? Je secouai la tête avec obstination. Non, vraiment, il ne me plaisait pas du tout, et de toute façon j'avais toujours trouvé que l'amour, c'était nul.

Nous passâmes un excellent moment malgré Mélody qui était insupportable et ce n'est que tard que nous nous décidâmes à rentrer. Je dis au revoir à cette bande de joyeux lurons et me séparai des autres pour passer une bonne nuit dans ma petite villa cosy.

Je frissonnai. Il commençait à se faire vraiment tard, j'avais froid et il n'y avait pas un chat aux alentours. Pas très rassurée, je pressai le pas.

A un angle de rue, je vis un homme seul appuyé contre un mur. Je me mordis la lèvre. Je savais que les hommes avaient souvent du mal à se retenir en me voyant : mes formes pulpeuses faisaient bouillir leurs hormones, ils ne pouvaient pas s'empêcher de vouloir me faire l'amour. Je décidai de revenir sur mes pas pour prendre un autre chemin, mais c'était trop tard, il m'avait vue et se dirigeait vers moi. Je me mis à courir et sentis d'un coup une force brutale me plaquer contre un mur.

Je voulus crier, sans succès. D'une main, il m'écrasait la bouche, tandis que l'autre cherchait à se frayer un chemin sous ma jupe. Complètement paniquée, je me débattis de toutes mes forces, en vain, jusqu'à ce que...

- Lâche-la, connard !

Mon coeur rata un battement. C'était la voix de... Castiel ! En un instant, je fus libre, et mon agresseur KO sur le sol.

- Tu vas bien ? demanda le beau rebelle en se tournant vers moi.

Castiel restait un sale con, mais j'étais quand même impressionnée de le voir aussi gentil, et surtout aussi fort et viril.

- Oui oui, ne t'inquiète pas, répondis-je pour le rassurer.

Mais c'était un mensonge. J'étais tellement secouée que je ne tenais pas sur mes jambes, et il dut me ramener chez moi en me portant comme une princesse. C'était tellement mignon et romantique que j'aurais presque été heureuse d'avoir été agressée, hihihi.

Il me ramena jusque dans mon lit quatre places et m'étendit romantiquement entre les coussins.

- M-merci... soufflai-je.

- C'est normal, répondit-il en haussant les épaules. Comment aurais-je pu laisser faire ça ?

Il me jeta un regard si brûlant que j'en eus le souffle coupé.

- Comment aurais-je pu laisser quelqu'un d'autre prendre ce qui m'appartient ?

- Ce qui t'appartient ? répétai-je, perplexe.

- Toi.

Je rougis violemment, à la fois surprise, choquée et légèrement offusquée. Mais à tous ces sentiments se mêlait un quatrième, un trouble incompréhensible.

- Et depuis quand je t'appartiens ?! protestai-je.

Il me plaqua contre le lit, une main de chaque côté de ma tête. Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des miennes. Je rougis encore plus. Ce qu'il était beau !! Bon sang, mais à quoi je pense, moi ?

- Depuis que j'en ai décidé ainsi, rétorqua-t-il de sa voix rauque et suave.

Je ne sus que répondre, trop occupée à me convaincre que cette sensation dans mon ventre était de l'agacement. Il se lécha les lèvres en me regardant SANSOUELLEMENT, puis s'en alla, faisant voler sa crinière rouge derrière lui.

Dès qu'il eut quitté la pièce, je levai les yeux au ciel. Quel fripon, ce Castiel !


Castiel ça rime avec SANSOUEL ! Ou du Bêta-ReadingWhere stories live. Discover now