Chapitre 9

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_Ne t'enfuis pas, me dit-elle.

_Pas ce soir, lui répondis je, avant d'attraper de nouveau ses lèvres et en la surplombant pour l'allonger.


Clarke amena ses mains autour de ma nuque pour me rapprocher un peu plus d'elle. Ça faisait des mois que je rêvais de ça, des mois que je me l'interdisais, mais plus maintenant. J'ai besoin de la faire mienne et j'ai besoin de le faire tout de suite. Ma blonde prit le contrôle de la situation en se relevant légèrement. Ses mains étaient descendues le long de mes jugulaires, pour atteindre mes trapèzes pour ensuite atterrir sur le premier bouton de ma chemise. Apparemment je n'étais pas la seule à être impatiente. Je la laissai faire son boulot pendant que mes baisers parcouraient la peau de son cou. L'envie de plus me fit mordiller cette zone particulièrement sensible chez la jeune femme. Un gémissement sorti d'entre ses délicieuses lèvres. Clarke arriva au dernier bouton et fit glisser ma chemise blanche sur mes épaules pour envoyer celle-ci quelque part dans la chambre.

Le lit se mit à remuer et un aboiement de la part d'Heda se fit entendre. Nous stoppions toutes les deux notre activité pour tourner nos têtes en direction de notre bébé.  Puis soudainement, nous éclations de rire en synchronisation. Heda roulait sur le dos pour se défaire de ma chemise qui lui avait atterri sur la tête. D'un mouvement de bras mais sans bouger de place, je lui retirai celle-ci. Comme prenant conscience de la situation, Heda parti se coucher à sa place. Une fraction de seconde plus tard alors que je fixai toujours notre chienne, je senti un doigt, plus précisément, une caresse partant du haut de mon corps jusqu'à la valet de mes deux monts. Ma tête se tourna immédiatement vers l'auteur de ses plaisirs. Clarke. Mes yeux s'ancrèrent dans les siens pour plus s'en détacher. Celle-ci parcourait chaque centimètre carré de ma peau qui étaient découvert, jusqu'à que sa paume de main viennent se poser sur un de mes seins, au-dessus de mon soutient gorge. Le désire se propageant dans tout mon corps, je repris possession de mes moyens et d'un geste rapide et précis j'ouvris sa chemise en faisant craquer tous les boutons. Tant pis pour la chemise Chanel. Mes mains partirent directement dans le dos de ma charmante amante pour défaire la pression de son soutien-gorge. Soudain le temps me manquait et je voulais lui montrer tout le désir que j'éprouvais pour elle. Le haut du corps totalement nu, j' allongea Clarke de tout son long sur notre King size. Et sans attendre une seconde de plus, ma bouche se posa sur son sein gauche. La première réaction de Clarke fut de gémir et de se cambrer pour avoir plus de contact avec ma bouche. Ses mains étaient parties rejoindre mon chignon pour en défaire les liens et pouvoir tirer sur mes cheveux. Complétant son plaisir, je rajoutai ma langue autour de son téton pour faire durcir au maximum celui-ci. Ma main droit parcourait en simultané son jumeau. Plus je travaillais sur son corps en y déposant, mes dents, les lèvres, ma langue, plus la respiration de Clarke se faisait lourde et plus les gémissements de faisaient nombreux. Décidant qu'il était temps de changer d'étape, après avoir inversé les rôles sur les magnifiques monts de ma princesse, je descendis tout doucement, accompagnant mon chemin de baisers, vers l'ouverture de son pantalon tailleur. L'ouverture fut facile et ne voulant pas perdre de temps de fit descendre celui-ci. Mes baisers descendre jusqu'à ses chevilles pour remonter gentiment sur ses cuisse en laissant trainer ma langue.


_Lexa, gronda-t-elle.

_Chhuutttt, lui dis-je d'un sourire sadique.


Depuis l'endroit où je me trouvais, je pouvais humer son odeur. Et qu'elle délicieuse odeur. Ni une, ni deux, je pris les ourlets de son dernier sous-vêtement entre mes doigts pour le descendre et l'envoyer valser.

Ma tête entre ses jambes, je pouvais apercevoir à quel point elle était excitée et a quel point elle avait besoin de moi. Je déposais donc un premier baiser sur son aine, pour descendre doucement, tout doucement, en soufflant légèrement de l'air sur le sexe impatient de mon amante. Ça réaction fut délicieuse, mais encore plus quand ma langue se fraya un chemin entre ses lèvres secrètes. Puis après quelques minutes après l'avoir faite patienter, ma langue toucha enfin sa boule de nerf. Elle se cambra immédiatement, arrachant légèrement mes cheveux au passage, mais que c'était plaisait. Clarke n'était plus la présidente à cette instant-là, et je n'étais plus son garde du corps, nous étions juste deux jeunes femmes qui nous apprécions plus que la normal, plus que le code patron – employé.


Love at the White HouseWhere stories live. Discover now