Love at the White House

Chapitre 10

Le retour s'est passé comme sur des roulettes. La présidente a dormi tout le trajet, moi-même j'ai pu faire une petite sieste avant que Lincoln ne vienne me prévenir que nous arrivions. Il avait l'air assez content que je dorme un peu. Selon lui je m'acharne au travail. N'importe quoi. Bref, nous venons d'atterrir sur le tarmac et Clarke est déjà en communication dans la salle de conférence avec son premier ministre et Kane. Apparemment le Présidente Azgeda fait le une des journaux et nous devons nous préparer à des représailles.  La communication se coupe, et ma jolie blonde semble contrariée. Elle souffle en claquant la porte, et ne m'adresse à peine un regard. Ce qui ne signifie rien de bon et beaucoup de boulot. Plusieurs de nos véhicules sont en attente devant air force one et une tonne de journalistes nous attendent.  La chef de l'Etat souffle un bon coup avant de sortir et de plaquer un faux sourire sur ses lèvres. Toute l'attention est tournée vers elle, ces rappasses n'attendent qu'une chose, avoir un scoop.

Le moment crucial où Clarke allait ouvrir la bouche, quelque chose enfin plutôt quelqu'un nous fit détourner notre attention. Heda. Elle était en haut des marches de l'appareil et était apparemment bloquée. Je fis un claquement de langue, pour lui donner mon autorisation de nous rejoindre, mais rien. Pour un chien qui s'entraine avec nous c'est difficile à croire mais compressible, ça reste encore un chiot.

Toujours en difficulté, elle se mit à aboyer et a pleurnicher en même temps. Plus personne de parlait, les clics des appareils photos s'étaient arrêtés, comme figés dans le temps.

_Heda, viens ma fille, prononça la présidente.

Heda aboya pour réponse, et Clarke posa ses yeux sur moi pour me transmettre le message. Je fis signe à mes hommes qui comprirent quoi faire, veillant encore plus à la sécurité de la blonde. Pendant ce temps, je me dirigeai vers mon gros bébé et l'a pris dans mes bras pour l'aider à descendre. Toujours aucun bruit autour de nous, je posai Heda au sol sur le tapis rouge. Heureuse d'être enfin sur la terre ferme, elle se mit à courir en direction de Clarke. Elle aboya joyeusement cette fois ci, et sauta même dans les airs, ce qui provoqua le rire de la présidente, qui s'accroupit au niveau du berger allemand. Cette scène me fit sourire légèrement comme toute mon équipe d'ailleurs.

La chienne tellement heureuse, renversa gentiment Clarke, qui se retrouva le postérieur par terre. Ce qui lui provoqua un fou rire à gorge déployée. La bonne ambiance régnée et les clichés reprirent avec des « ohhhh », « ahhhh », « trop mignon », « madame la présidente, regardez-nous », mais Clarke n'avait d'yeux que pour Heda.

Quelques minutes plus tard, la blonde calmée se remit debout et se dirigea vers les voitures sans adresser un seul mot aux journalistes. Elle monta dans le SUV, suivit de notre chienne, puis vint mon tour. La voiture se mit à avancer et Clarke prit la parole.

_Je vous parie Agent Wood que dans moins de 5 minutes, je fais la une des journaux, me dit-elle un sourire aux lèvres.

_Je n'en doute pas Madame la présidente. Ça fait du bien de vous voir rire comme ça, après un voyage au pays des glaces, lui répondis-je.

_Je confirme, ça fait du bien. Maintenant au boulot.

Une sonnerie vint interrompre notre discussion.  Elle déverrouilla son téléphone, et un sourire en coin se plaça sur son visage. Elle orienta son cellulaire vers moi, et je pu lire en gros sur la page du New York Times « La Présidente Griffin, plus heureuse que jamais malgré les évènements en Russie ». Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres mais je ne commentai pas.

_Arrivée à la maison blanche

Clarke se dirigea tranquillement vers son bureau, saluant tout le personnel sur son passage. C'est vraiment une personne très aimante, j'admire ça chez elle, c'est une grande qualité. Certaines personnes auraient pris la grosse tête si ils étaient à la tête du pouvoir. Arrivée devant son bureau, elle ouvrit la porte et y pénétra directement. Je me retournai vers ma team.