Les Maraudeuses VS Les Maraudeurs

Chapitre 6 : Retour en enfer

| P D V S É L É N A |

Il faisait nuit noir ce soir là dans la Forêt Interdite. Attendez ! La Forêt Interdite ? Qu'est-ce que j'y faisais. Je marchais silencieusement enjambant les racines des arbres sur lesquelles je me serais étalée si je ne les avais pas vues. Cela faisait presque dix minutes que j'arpentais la forêt lorsqu'un long hurlement plaintif s'éleva. Je connaissais mieux que quiconque à Poudlard ce bruit. Alertée je fonçais dans la direction du bruit et me mis à zigzaguer à travers les arbres baissant la tête pour éviter les branches trop basses.
Une autre plainte plus forte encore s'éleva, m'indiquant que je n'étais plus très loin. J'avais atteint une zone dégagée que je m'apprêtais à traverser mais je n'eu pas le temps de lever un pied qu'une masse sombre me barra la route. Malgré l'obscurité je distinguais qu'il ne s'agissait pas de ce que cherchait. Ce qui était devant moi était dotée de pâtes poilues avec des griffes. L'animal avait également un museau qui flairait l'air afin de décrypter mon odeur. Lorsqu'il eut finit, il leva ses yeux d'un gris étonnant vers moi, un chien noir ! Ayant comme seul objectif de retrouver l'origine des hurlements, je marchais jusqu'à l'animal mais lorsque je voulu le contourner, le chien me barra la route en émettant un petit jappement. Il cherchait clairement à m'empêcher d'apporter mon aide à la personne qui souffrait mais s'il faisait ça c'était uniquement pour me protéger car. Je voyais l'inquiétude dans le regard de l'animal.
Un nouveau hurlement monstrueux déchira le silence. A cet instant précis, je ne put me retenir plus longtemps. Je sautais au-dessus du chien avec agilité et atterrissais derrière lui après une roulade avant. Je courrais à toute allure utilisant utilisant toute mon vitesse afin de me diriger à travers la flore qui m'entourait. Je ne mis pas longtemps à trouver la personne qui souffrait, là, au milieu d'une clairière, le visage luisant de sueur sous l'éclat de la lune qui était pleine. Je le reconnus tout de suite, ses cheveux blond-roux, cette cicatrice et ses yeux mordoré surprenant ; il s'agissait de Remus Lupin, le meilleur ami de Rebecca. J'avais déjà eu quelques soupçons peu de temps auparavant et maintenant ils étaient confirmés. Lorsque je m'approchai de lui il releva la tête et ses yeux qui deux secondes auparavant étaient doré, étaient à présent d'un jaune luisant. Je m'apprêtais à faire un pas de plus afin de l'aider lorsqu'une masse sombre, que je reconnus du coin de l'œil comme le chien noir, se jeta sur moi et me fit tomber à la renverse me permettant de sortir de ce rêve étrange.

J'étais en sueur et sur le point de tomber de mon lit tellement mon rêve avait été agité. Je jetais un coup d'œil à mon réveil et constatait qu'il était 4 heures du matin. Ne pouvant me rendormir, je me résolus à aller me laver pour réfléchir calmement à ce que j'avais vu dans mon sommeil. Je m'en doutais déjà, dans la salle aux lucioles lorsqu'il s'était réveillé juste après avoir posé le panier de nourriture à côté de lui. Pourquoi Dumbledore ne m'en avait-il pas parlé ? Non ! Si cela se trouve, je me faisais des films...
Après m'être séchée et habillée je sortis de mon « petit chez moi », héééeee oui, contrairement à ce que tout le monde pensait je ne dormais pas avec Lily, Agathe et Rebecca dans la Tour Griffondor. Je dormais dans une salle secrète derrière ce qui, vu de l'extérieure était l'horloge du château, mais était en réalité une sorte de loft un peu particulier...
On l'appelle la salle des astres. Un peu partout dans la pièce flottaient des nuages utilisables comme des poufs flottant. Le plafond était semblable à celui de la Grande Salle la nuit (ne me demandez pas comment je sais cela parce que je ne dirais rien de mes précédentes excursions du soir comme du la journée).
Des nébuleuses, des constellations ainsi que la lune en temps réel décorait le plafond. J'avais de la chance que le directeur soit mon parrain (ça vous en bouche un coin hein ?) et qu'il m'autorise à m'installer dans cette pièce depuis ma première année. C'était pour des raisons personnelles qu'il avait accepté et décidé lui même de m'installer loin de la Tour Griffondor. Heureusement Dumbi ne venait pas vérifier si la pièce était bien rangé sinon le pauvre aurait fait une crise d'apoplexie ! Il manquerait plus que ça... Non plus sérieusement mon loft était heeeuuuuu...comment dire ??? LE PLUS GROS BORDEL AU MONDE !!! Des arcs, flèches dans leur carquois et des poignards trainaient un peu partout ; sans parler du matériel de peinture, dessin et aquarelle qui comblaient le peu de vide qui restait. Heureusement ça ne trainait pas par terre...mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise aussi ! Quand je range je ne m'y retrouve plus après !