Ej Retie Ajël.

Chapitre 3: Ivari Retie Nom Sorea

Le saumon, cette chaire couleur rose, ce Goût si distinctif, un pur régal froid ou chaud. Les saumons sont très rare dans le Tinoncente et je suis fière de déclarer que les habitants du nord ont une source conséquente ce poisson. Enfin, surtout pendant les mois froids. Les saumons habitent dans la rivière blanche la plupart de l'année. mais quand les mois froids arrivent, ceux-ci migrent vers le bras de mer pour se reproduire. A Nordansk, il y 'a une fête spéciale qui dure la semaine avec des concours de pêche pour savoir qui attraperait la plus belle prise. C'est à ce moment là que le saumon est le plus abondant, autrement nous laissons ces braves poissons tranquille, sinon il n'y en aurait plus pour l'année suivante.

Enfin, je ne vais pas vous faire l'éloge du saumon, ce serait beaucoup trop long. J'avais 12 ans, l'âge où commence la formation pour devenir un parfaite femme Nordienne.  L'éducation des filles est naturellement faîte par leurs mère. Elles leur apprennent l'essentiel pour bien entretenir un foyer ( le ménage, les poussières, la cuisine) mais aussi pour prendre soin de son mari ou de ses enfants (couture, premiers secours, que faire quand un de vos enfant taquine un phoque). Tous les trucs et astuces pour réduire en esclavage une femme, pourtant on porte vos enfants messieurs, vous devriez prendre soins de nous. En théorie j'étais plus douée pour les tâches de base, mais en pratique... c'était pas gagné.faire de moi une vraie fée du logis allait être bien plus dur que de faire une boule de neige.

Mais en plus de ces tâches, nous les filles sommes entraînés aux armes et a la science militaire par nos père. Ca peut se résumer parfois a de simple échange a l'épée, mais dans nos mœurs, chaque personne a le droit de savoir se défendre. Ce droit pour les femmes de manier l'épée est ancrée depuis mille ans grâce a une héroïne, on l'appelait Ivari. Contrairement au maniement de la louche, j'étais plutôt douée pour l'escrime. Je buvais les enseignements de mon père assimilant chaque parade, chaque enchaînement, j'avais l'impression de me sentir vivante. Le peu de temps libre qu'il me restait, je l'utilisait pour jouer contre des ennemis invisible. Voici qu'un traître m'attaque dans le dos, je pivote et lui met un coup d'estoc bien placé, Ho le gredin sur ma droite, je pare et je contre attaque. "Hardi, fieffé felon, comment ose tu te mesurer au capitaine Ajël?Je ne montrerais aucun signe de pitié".

Malheureusement, j'avais tendance a négliger les tâches d'entretien. ce qui m'a valu un nombre incalculable de remontrances et de coup de louche sur le crâne. Je me souviens de ma mère pestant dans la cuisine "comment vas tu trouver un mari si tu ne sais pas cuisiner?", "comment feras tu pour coudre tes couvertures lors des froides nuits d'hiver?", "tous les problèmes ne se règlent pas a coup d'épée jeune fille!". Elle marquait plusieurs points. Mais j'avais hérité du caractère bien trempée et borné de ma mère, je pensait qu'elle prenait un malin plaisir a me réprimander, qu'elle me détestait. Mais c'est en devenant moi même adulte que je compris qu'elle s'inquiétait pour moi. Je n'ai jamais vraiment eu le courage de lui dire, et c'est surement un de mes seuls regret.