Ej Retie Ajël.

Chapitre 5: Nos Mon Retie Rëgar

Suite a la défaite contre ma mère, je m'appliquais du mieux que je pouvais a entretenir  un logis. Pendant que je passais le balais devant l'entrée. Ma mère m'observait, le sourire aux lèvres assise sur un banc que mon père avait confectionné.

"Plus d'entrain avec ce balais ma chérie, il reste un bout qui n'a pas été fait". Le premier mois était difficile. Ma mère m'observait sans cesse, se délectant de ma défaite et ne manquait pas une occasion de me le rappeler. Pendant le peu de temps ou je m'entraînais avec mon père, ma mère nous observait encore et encore. Mais pendant ce laps de temps elle était plus concentrée sur moi que jamais, mais sans dire un mot. Un jour je me risquais a lui parler. 

"mère, pourquoi vous venez m'observez quand je m'entraîne avec père?

-Depuis ta tentative de me défaire, ma fille, je efforce d'analyser ta technique, répondit-elle en souriant. Tu combat comme une ivrogne de taverne.

-vous remettez en cause les enseignements de père?

-je n'ai jamais dit ça, Ajël. Joharn est un bon combattant, c'est pour cela que nous avons la chance qu'il se tienne a nos côtés, contrairement a nos amis, qui ont donné leur vie afin de défendre ce en quoi nous croyions. Hilda, Jorvar, Deren, tous sont morts dans nos bras, et leurs enfants ne les verrons plus jamais. Il faut que tu comprennes, le champs de bataille n'est qu'une question de chance, et pour maximiser tes chances, tu dois savoir agir vite et efficacement, quitte a ce que tu te battes contre plusieurs ennemis a la fois. Ce que l'armée enseigne, c'est une formation trop rapide pour les duels, qui n'est jamais très efficaces en situation réelle.

-Alors pourquoi ne pas m'apprendre?

-Il faut savoir rester a sa place, trésor, nous les femmes n'enseignons que dans des circonstances exceptionnelles, nous sommes vouées a une vie de ménagères et de mères. C'est pour cela qu'en temps que guerrière, il faut se donner a fond. Mais pour vivre une vie de guerrière il faut connaitre aussi tout les tenants et aboutissants d'un entretien domestique afin de nourrir ton foyer. C'est seulement pour ton bien que tu dois apprendre ces choses, même si elles te paraissent injuste et futile.

-Et pour avoir un bon parti lors de mon mariage?

-Si cela peut t'aider dans ta vie future, oui. Ton père et moi étions très distant au début, mais au final nous avons trouver notre équilibre. Ma mère  et mon père étaient tout deux de grands guerriers, ils ont eut a peine le temps de se marier et de me mettre au monde. Ils sont tous deux décéder dans la forêt des esprits pour contenir l'invasion SuE, j'avais alors 10 ans. C'est l'armée qui m'a pris en charge et c'est comme ça que j'ai été promise a Joharn.

-vous ne m'avez jamais parler de vos parents, mère, comment était-ils?

-je ne m'en souviens plus très bien, j'était trop jeune, et puis l'armée est devenu ma famille jusqu'à ce que je me marie. Tu es la chose la plus précieuse Ajël, la seule enfant que nous pourrons avoir, alors je ne souhaite que ton bonheur, mais il faut que tu y mettes du tiens. D'ailleurs fait attention, la viande est en train de brûler"

C'est avec le recul et les années qui passent que je comprend ce qu'elle voulait m'enseigner. Tous les problèmes ne peuvent se régler a coup d'épée, il faut parfois emprunter d'autres chemins. Entre deux leçons de cuisine, ma mère me donnait des conseils sur la manière de combattre, la position des jambes, la respirations, comment déceler l'initiative d'attaque d'un ennemis . Je m'empressais d'appliquer ses conseils qui me permirent plusieurs fois de terrasser mon colosse de père.

Puis arriva le moment tant redouté, la fête des mois chauds. Nous partîmes en famille en direction des plages de l'ouest afin de prospecter les différents partis. Maintenant que je savais comment m'y prendre je n'avais plus de scrupule a aborder tous potentiels prétendant. Mais sans succès, les personnes de mon âges étaient tous déjà promis et ils venaient faire plus ample connaissance la semaine. Je marchais sur le sable tiède perdue dans mes pensées, cherchant les caractéristiques des personnes encore seules quand tout a coup je me cognait contre quelque chose de de dur.

"vous pouvez pas faire attention? la plage est grande tout de même", lançais-je. L'individu que je venais de rencontrer était un garçon. Il était blond vénitiens, tirant plus vers le brun que vers le blond, ce qui est très rare sur le tinoncente. Il était plutôt mince et portait des habits d'apparats, signe distinctif des familles aisées.

"mes excuses demoiselle, j'était perdu dans mes pensées". je lui tendais la main afin qu'il se relève, il était plus grand que moi, a quelques pouces près. Il se frottait la tête. Je sentais aussi qu'une bosse était en train de pousser. je décidais d'engager la conversation.

" A vrai dire, j'étais moi-même un peu perdue, je n'ai toujours pas trouvé de prétendant et je commençais a envisager des scènes peux envieuses.

-Tu dois donc être Ajël alors, moi-même je ne me suis pas trop intéressé a la recherche de d'une épouse, mes parents ont rencontrés les tiens l'an derniers et je pense que nous allons surement être liés devant les dieux. J'ai eu peur de devoir m'attacher a une personne disgracieuses tant au niveau de ses formes que dans la tête. Je m'appelle Rëgar, Rëgar Ösinskii, ma famille vit dans un village appelé Efrig, c'est un peu plus au nord sur les falaises.

-Heu, tu viens de dire que j'étais disgracieuse? tu te prends pour qui Rëgar Ösinskii?

-Excuses-moi j'ai tendance a exprimer ma pensée sans que je m'en aperçoive.

-Et bien pour ton information Rëgar, tu n'es pas a mon goût, mais si c'est ce que mes parents souhaitent, alors je me marierais avec toi. Mais n'attend pas de faveurs de ma part. 

-ça me va, du moment que je ne finisse pas en euls."

J'avais été insupportable avec Rëgar le reste de la semaine. Mes parents m'ont ensuite informé que le mariage avait été arrangé et que je partirait a 18 ans pour le village d'Efrig afin d'accomplir le grand rituel de la vie qu'est le mariage. Ha, si j'avais su, j'aurais du être plus amical avec Rëgar, il m'a sauvé plusieurs fois de traquenard et il m'a toujours respecté en temps qu'humain. Notre couple pouvait paraître étrange, deux être qui ne s'aiment pas mais qui se soutiennent mutuellement. Rëgar, Rëgar, je boirai encore ce fameux cidre de pommes rubis que tu m'a fais découvrir, Anset!