Ej Retie Ajël.

Petites histoires Nordiennes 2: Ivari iokna ed Sëelvael

Il y avait une fois, une fille dont on avait abandonné le berceau a la porte de villageois. Ne pouvant se résoudre à la laisser sur le palier, les fermiers l'adoptèrent presque instantanément. Elle semblait normale au premier abord, mais après inspection, la petite fille avait les cheveux blancs comme la neige avec quelques mèches de blond. Ce couple d'exploitant se nommait Tenvar et Merija Urvanisen  et était déjà parent d'un petit garçon de 4 ans, Radgar. Celui-ci hérita de la chevelure dorée de ses parents et présentait les toutes les conditions d'un futur bon soldat.

La petite famille vécu paisiblement. En ce temps là le Tinoncente n'en était qu'a ses balbutiements. Les parents donnèrent le nom de Tarja a leur petite fille. Au fil des années, elle cultiva de l'empathie pour tous les être vivants et incarnait l'altruisme sous toute ses formes. C'est avec compréhension et résignation qu'elle se prépara a se marier avec un homme du Nord nommé Arfuren. La chevelure si singulière de Tarja attira la convoitise et la curiosité du jeune homme, le visage fin et angélique qui se dessinait au fil des saisons forma une femme dont on louait la beauté dans tous les villages alentours. Les premières année, Tarja n'arriva pas a éprouver de sentiment pour son conjoint, mais Arfuren persévéra et réussit a conquérir son cœur. Le couple était très amoureux l'un de l'autre et rien ne semblait pouvoir le briser. De cette union naquirent 3 enfants, Ivari l'ainée, Ranolf le second et Evenür le troisième.

Ivari était une tête brûlée, une aventurière au grand cœur épris de justice qui cherchait a défendre son entourage, malgré les moqueries et les remarques des hommes de son temps. Ainsi lors de dixième anniversaire elle demanda à son père de l'entraîner  en cachette. Tarja ne vit cependant pas d'un très bon œil ce soudain intérêt de sa fille envers le combat et les armes, domaine réservé aux hommes. Quand Ivari eut l'âge de se marier, ses parents lui trouvèrent un homme venant du sud aux allures de parfait gendre. L'arrangement fut conclu et Ivari lui fut promise. Mais ce que les parent du marié cachaient, c'est que leur fils était violent et impulsif, de simple remarque pouvant le faire sortir de ses gonds.

Personne ne su combien de temps le calvaire d'ivari dura. Mais un jour Ranolf rentra au village de son enfance avec des nouvelles et des précisions. Ivari en avait eut assez des persécutions et des coups. Dans un accès de rage, son mari avait tenté de la battre a coup de poing, elle aurait pris un couteau au hasard et aurait tranché la gorge de celui-ci. Tarja fondit en larme et se referma dans la prière, implorant la déèsse héda d'épargner sa fille. Arfuren tenta de réconforter sa femme, mais celle-ci demeura prostrée, imaginant les pires sévices que sa fille avait enduré. Dans son chagrin, elle espérait que sa fille soi encore en vie, souhaitant la revoir encore une dernière fois. Ses prières furent exaucées. Ivari Retourna au village, laissant libre court a des retrouvailles chaleureuse. 

Elle raconta a sa mère ce qu'elle avait vécue. Elle expliqua qu'après cet incident elle s'était rendu près d'un autel d'héda et que celle-ci était lui apparu en rêve l'incitant a poursuivre son combat, de montrer aux femmes du Tinoncente qu'elles avaient le droit d'élever la voix. Elle exécuta la volonté de la déesse, se débarrassant du mieux qu'elle pouvait les hommes les plus perfides, les plus manipulateurs. Les femmes inspirée par les actions d'ivari levèrent la voix contre leurs malheurs. Pour offrir une chance a leurs filles, celles-ci leurs apprenait a se défendre et les pères dispensait enfin l'entrainement a l'épée. Tarja fut fière de sa fille, elle reprit goût a la vie et mourru paisiblement a l'âge de 70 ans.

Mais depuis lors, la chanson traditionnelle "Ivari Iokna et Sorea" racontait sa légende et il devint normal a partir de ce moment pour les pères d'entrainer leur filles et leur fils.