chapitre 4: Nom Erem Retie Slupa Roft Ek Ej.

6 0 0
                                    

  Les Années passaient, chaque fois que le rassemblement des mois chauds arrivait je tentais de repérer des bons partis. Mais aucun garçon de mon âge ne m'intéressait. Je commençais a paniquer lorsque j'eut 16 ans. Quand Une fille ou un garçon ne trouve pas de mari, ils finissent en temps qu'Euls a nettoyer les autels des dieux ou animer des groupes de discussions. Ce n'est pas très bien vu par notre société d'appartenir a cette caste, d'autant que le mariage est interdit après 18 ans. Seule solution pour les Euls, le concubinage. Depuis longtemps je n'étais pas retourné dans cette fameuse clairière où j'avais rencontré la femme aux cheveux gris-argent. trop prise entre l'apprentissage des tâche ménagère qui incombent aux femmes une servitude éternelle. 

Mais Les Nordienne ont le droit d'être libre, ça j'en été alors convaincue. Je décidais donc de prendre le risque de m'aventurer dans la forêt, bien que je savais que cela allait m'attirer des ennuis. Il était tard le soir, la nuit était glacée, la lune éclairait  a peine la terre a travers les épais nuages. Je marchais en direction de la forêt de mon enfance. Une fois a l'intérieur je fut habitée d'une sorte de tranquillités, d'apaisement, comme si plus rien n'avait d'importance que de me balader. Ma conscience voulait me diriger vers la maison mais mon cœur indiquait la clairière. Après une dizaine de minutes de marche je parvenais enfin a ma destination. Les troncs étaient toujours aux même endroit, mais la végétation avait repris ses droits. Je m'asseyais sur une souche. A ce moment la, je me souviens avoir pleuré, ma vie n'avait pas vraiment de sens, nous naissions en temps qu'humains, juste pour mourir vingt ans après sous les lames déchaînés des soldat du Sud et de l'Est. Quel était donc notre but? mourir a la chaîne les uns après les autres? Les hauts-jarls et les généraux avaient la belle vie, pendant que nous nous mourrions pour eux. Mes parents avaient trop soufferts et tout sacrifié pour moi, je ne pouvais pas me permettre de mourir comme n'importe quel personne.

J'essuyais mes larmes, car je venais d'avoir l'illumination. Si personne ne veux changer le pays, alors je le ferais. Quitte a ce que ça soi par le fil de mon épée. Mon vœux était alors de vivre assez longtemps pour voir le Tinoncente réunis sous la même bannière. Les dieux m'en était témoins, je souhaitait finir cette guerre qui durait depuis bien trop longtemps. Mais en attendant je devais me trouver un mari, la prochaine fête des mois chauds allait être la dernière échéance. Je décidait de rentrer, confiante. Les nuages s'était dispersés, la lune était pleine, mon souffle témoignait de l'extrême fraîcheur de la nuit. Je marchait jusqu'au foyer, m'attendant a une sévère correction. Effectivement, ce fut une des pires que je recevait, mais bon, je ne l'avais pas volé.

Je continuais a dénigrer les tâches ménagères pour être assidus sur l'entrainement a l'épée. au fil des mois je progressais énormément. Mais un jour ma mère exaspérée de voir l'abandon de ses enseignement décidait de me confronter en combat singulier. Comme je n'étais pas encore très maline j'ai voulu imposer des conditions, la gagnante déciderais du sort de la perdante. Je voulais me consacrer 100% de mon temps a l'escrime tandis que ma mère voulait diviser le temps d'entrainement par deux et m'obliger a suivre scrupuleusement les enseignements de Jäfre afin de devenir une épouse décente. Mon père semblait inquiet. Au début je pensais que c'était pour ma pauvre mère qui avait complètement abandonnée l'art de l'épée depuis qu'ils avaient été affecté a la réserve. Je n'avais pas le discernement nécessaire pour comprendre que c'était a propos de moi qu'il se faisait du soucis.

Nous prenions chacune une des épées en métal. Mais ma mère redonna la sienne a mon père et parti a l'intérieur de la maison. Elle ressorti avec une autre épée, dans un fourreau en cuir poussiéreux. Elle tira la lame, qui scintillait, on pouvais y voir le reflet d'ygrada. J'avais déjà entendu parler d'épée similaire. Mon père me racontait que les officiers étaient équipés d'épées en acier, plus résistante que le fer brut  et bien plus tranchante. L'entretien d'une telle arme nécessitait plusieurs minutes régulière par jours afin que le tranchant garde son éclat.

Je me mettait en garde, l'épée d'entrainement forgée dans la main droite.Ma mère pris une position similaire, mais avec un style qui m'étais encore inconnu. Le tranchant de l'épée pointant vers moi et le bras gauche en avant, comme si elle tenait un bouclier. J'engageais le combat en fonçant vers elle, tentant d'asséner un coup de taille. elle esquiva simplement mon coup en se déplaçant sur le côté.

"c'est tout ce que ton père t'as appris?, je suis déçu Joharn, après tout ce temps gâché a s'entraîner notre fille est encore trop prévisible." Ces mots eurent plus d'effet que n'importe quelle blessure et mes sentiments prirent le dessus sur la raison. Je n'avais alors qu'un seul but: détruire ma propre mère. Je me précipitait vers elle, attaquant sans relâche. Mais chaque cou était finement bloqué ou esquivé. Dans mes souvenirs, je ne pense pas avoir croisé beaucoup de personne sachant manier l'épée avec une telle rigueur et une telle maîtrise. Mon corps se faisait de plus en plus faible, je tenais a peine mon épée, les bras ballants.

"c'est tout? très bien jeune fille, vous allez me faire le plaisir de rentrer a la maison et de commencer a appliquer ce que j'ai tenté de vous enseigner. Et sans discuter." Je rassemblait toute mes forces pour asséner un assaut final. Elle para mon coup, se déplaça sur ma droite, m'asséna un coup de pied au ventre qui me fit vaciller en arrière et pour finir me donna un coup de poing puissant au menton qui m'acheva et me fit lâcher mon épée. j'étais sur le dos, la pointe de son épée a ma gorge.

"tu es morte, il va falloir faire mieux que ça. maintenant a la maison." Je me relevait péniblement, toujours sonnée. Je ramassais mon épée et me dirigeais vers l'entrée, penaude.


Ej Retie Ajël.Where stories live. Discover now