une faille dans mes pensées

dans mes émois

la peIne,

la peine,

la peine qui va,

la peine qui vient.

épuisant,

c'est épuisant effectivement,

de voir tant d'efforts valser dans Le vide,

juste devant nos yeux

comme pour nous narguer un peu plus.

puiS la colère,

la colère,

la colère qui vient,

la colère qui ne repart jamais,

car la cOlère ne disparaît

jamais vraiment au fond.

le sentiment lui,

s'en va

mais les coNséquences

elles,

sont indélébiles.

un peu

-Trop-

ancré en nous.

la nostalGie arrive à se feindre

un chemin,

il fait du coude à coude

pour s'installer confortablement dans ma tête.

RegardAnt le si peu de

photos qui tapissent mes murs.

la paranoïa arrive aussi

rapidement que la lune,

-ou que la foule au centre-ville-.

peut-être,

peut-être pas

qu'elle me contrôle.

vous croyez qu'elle peut contrôler quelqu'un ?

joie,

rare mais intense,

me faisant plus de mal que de bien.

une bouffée d'air frais,

donc un mal pour un bien.

lunatique,

oui.

joie,

pleur,

puis anGoisse de passer aussi vite à deux opposés,

puis le déni,

je m'en fous

ce n'est pas si importaNt.

oui, je vais bien.

puis colère,

car j'aime pas mentir.

mais des fois,

les mensonges sont les seules armes qu'on possède.

amour,

enfin un ressenti d'amour.

ce n'est pas vraiment de l'amour.

-je me mens encore-

il part,

puis revient en me collant une baffe.

on est peut-être un peu sadomasochiste au fond.

on se prend des baffes

-beaucoup de baffes-

et on sourit,

car c'est beau,

c'est niais,

ça fait du bien l'amour

-quand on a quelqu'un à aimer

et si vous n'avez personne

aimez-vous vous-même

il n'y a rien de plus beau.-.

puis la fatigue s'installe,

un peu,

beaucoup,

à la folie,

tellement que j'en n'aurai presque plus

la force de continuer ce texte.

ouais,

mais je le continuerai,

car au fond,

j'espère secrètement

qu'ils finiront par tous partir

un peu vexÉ par les mots

qu'ils pourront lire sur cette feuille

[ILS ONT GAGNÉ ]