Chapitre 2 (Luna en image)

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Loan lui bande les yeux, pose un casque sur ses délicates oreilles et l'attrape gentiment par le bras pour la guider hors du parc. Je ne veut pas qu'elle voit, ni qu'elle entende ce que je m'apprête a faire, au risque qu'elle me prenne pour un monstre. Mais tu en est un. Pas faux, mais j'ai toujours tout fait pour sa sécurité et maintenant qu'elle est là, je ne la lâcherais plus.

-Je suis désoler Monsieur Jones, on recommencera plus.

Cette ordure qui as osez touché à mon Ange tremble tout autant qu'elle maintenant. Il l'as touché avec ses sales mains mais ça n'arrivera plus. Plus jamais!

-Trop tard pour les excuses.

Et je lui tire une balle en plein cœur. Ces acolytes détalent comme des lapins mais ce n'est pas pour autant qu'ils auront la vie sauve. Je tire dans le dos du plus éloigné qui s'écroule à terre devant son pote qui se tétanise. J'en profite pour m'avancer et quand il tourne la tête vers moi je le vise entre les deux yeux.

Les monstres sont morts ma Luna, ils ne reviendront plus. Il faut que je parte la rejoindre, elle doit être apeurée. Je sort de Central Park et trouve Loan appuyer sur la portière de ma Mercedes Maybach.

-Ou est t'elle? Et enlève ton cul de là.

-Elle a eu très peur, et a fait un malaise. Je l'ai couché sur la banquette arrière.

-On rentre à la maison.

-Et elle?

-C'est ce que je dit, on rentre à la maison.

Loan est étonné, mais ne dit rien. Il sait qu'il n'as pas son mot à dire quand ça la concerne. Loan est mon bras droit pour mes affaires qui ne sont toujours pas très nettes, malgré son jeune âge, il peut se révéler être un précieux allié.

Je lui fait signe de rentrer coté passager. Ce soir c'est moi qui conduit, on dépasse pas la vitesse de sécurité. Direction Yorkville.

-Je peut te poser une question?

-Oui vas-y.

-Pourquoi tu fait tout ça pour elle? Elle te connais pas. Elle n'arrêtait pas de me demander qui on était.

-ça fait quelques années maintenant. Je l'ai connu au lycée et dès que je l'ai vu j'ai su que c'était elle. Pas seulement pour sa beauté, mais pour son intelligence et son grand cœur. Je passait mon temps à la regarder.

-Et maintenant, que va tu faire?

-Elle reste avec moi, si c'est ta question!

Loan ne dit plus rien et le reste du chemin ce fait en silence. Le portail s'ouvre et je m'engage dans l'allée. Je contourne la fontaine pour positionner la voiture en face des marches en pierre menant à la maison. Ma princesse ne c'est toujours pas réveiller, mais au vu de sa respiration je croit qu'elle c'est endormie profondément.  Je lui retire le bandeau et le casque puis la fait élire domicile dans mes bras. Je monte l'escalier en la serrant fort contre moi et arrive devant chez moi. Notre maison maintenant. Enfin si elle le veut. Elle le voudra j'en suis sure, peut être pas au début mais ça viendra, avec le temps, de la patience et de l'amour.

Je rentre dans le salon et monte les escaliers qui guide à ma chambre, c'est la plus belle et la plus grande, avec sa terrasse donnant sur la piscine et plus loin la mer

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Je rentre dans le salon et monte les escaliers qui guide à ma chambre, c'est la plus belle et la plus grande, avec sa terrasse donnant sur la piscine et plus loin la mer. Je prendrait la chambre voisine jusqu'à temps qu'elle m'accepte à ses cotés, dans sa vie, dans son cœur.

 Je prendrait la chambre voisine jusqu'à temps qu'elle m'accepte à ses cotés, dans sa vie, dans son cœur

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Je la pose délicatement sur le lit et lui enlève ses chaussures et son gilet. J'aimerais bien faire plus, mais je pense que ça diminuerait mes chances. Je demanderais à Maria demain si elle n'est pas réveiller de la changer.

Elle est tellement belle, mais elle a eu peur et depuis la petite ride du lion est apparue sur son front. Elle s'en remettra, c'est ma warrior à moi. Je vais la laisser se reposer. Je me résous enfin à sortir et retrouve mon second à coté de la piscine, sur un transat.

-Tu te croit en vacances?

-Oh patron, je ne pouvait pas résister devant cette vue.

-Ouais,... Laisse tomber.

Après un moment de silence et de réflexion je décide enfin à parler.

-Il faut que tu t'arrange pour envoyer les papiers de démission, ainsi que sa radiation de l'Université d'ici demain.

-Mais pourquoi?

-Elle va rester ici désormais, elle n'as donc plus besoin de travailler dans ce bar! Et trouve moi les meilleures professeurs pour qu'elle ai sa licence haut la main. Je sais que ça lui tient à cœur et je ne veut pas la priver de ces études.

-D'accord tout sera fait d'ici demain après midi.

- Très bien, tu devrait rentrer maintenant gamin.

-Arrêter de m'appeler gamin, même devant une fille avec qui j'ai une ouverture vous faites ça, elle est plus intéressée après. Elle pense que je suis puceau et le dit à ses potes. J'ai besoin d'amour moi! Et je veut pas dire mais vous êtes pas beaucoup plus vieux que moi, j'ai 18 ans et vous en avez 22, pas encore bon pour la maison de retraite.

Et il rigole. Ce gosse m'étonneras toujours, mais il faut avouer qu'il n'a pas tort sur un point: je suis encore potable. Est-ce que Luna me trouvera à son gout? Non, il faut que j'arrête de penser à elle tout le temps. Elle est avec moi maintenant et en sécurité.

-Bon je vais y aller.

-Salut, et prévient les autres que je ne veut pas être déranger demain.

-Ok, à plus!

Je vais pour fermer les yeux et me reposer de toute cette soirée chargée en émotions, quand la voix de Loan me sort de ma torpeur.

-Patron juste un truc que vous avez oublier. Les filles, c'est très rare quand ça met des caleçons. Elles ont pas assez pour le remplir.

Et merde...

A moi depuis toujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant