J'ai plus de force, j'ai plus la force de tenir. Je sens mes jambes me lâcher par l'épuisement et un voile noir se poser délicatement sur mes yeux, puis le silence. Le silence, il est synonyme de mort pour la plupart des gens, ne dit-on pas un silence de mort? Pour moi il représente le repos et la paix de l'âme. Je sais pas si je vais m'en sortir, je pense à ma mère. Elle doit me trouver lâche. Elle qui c'est battue pour que je soit une personne forte.
J'ouvre les yeux et me retrouve dans une pièce blanche, froide. Oh non ça me rappelle trop de mauvais souvenirs, je veux sortir. Je doit sortir! Le monitoring brancher à mon cœur commence à s'emballer et deux infermières ainsi que mon cardiologue.
-Calmez vous Mademoiselle Spencer tout va bien.
-Faut que je sorte!!!
-Oui vous allez sortir mais si vous vous calmer.
Mon cœur continue d'accélérer, je sais que je doit me calmer mais je n'y arrive pas. Je commence à me sentir mal. Il faut que je le dise, c'est les seuls à pouvoir m'aider.
-J'y arrive pas!
-Faites lui une piqure de tranquillisant tout de suite!
L'une des infermières prépare le plus rapidement la dose à me prescrire et me pique au bras.
-Voila, ça va aller ne vous inquiéter pas.
Et c'est vrai, je me sent mieux, plus sereine. J'ai envie de profiter de la vie mais mon corps en a décider autrement. Il devient lourd et mes yeux papillonne par la fatigue. Je me couche et respire profondément. Alors que j'allais m'endormir une silhouette apparait.
-Bonjours mon Ange.
Je ne sais pas si c'est un rêve, si je suis vivante? Je comprend pas ce que cette masse sombre me dit, mais sa voix et ce nom... Ange.
-Ange? C'est vous l'Ange noir? C'est lui qui m'as sauvée, il m'as dit de rester en vie. Je le suis?
-Oui tu est en vie, mais tu doit te reposer, d'accord?
Il est vraiment gentil de prendre soin de moi depuis toutes ces années. Il a raison je doit dormir. Je ne lutte plus je ferme les yeux et disparait au Royaume des songes.
Je sens une chaleur sur ma joue. Le soleil? Ça aurait pu être possible mais il se déplace pas si vite, c'est plus comme une caresse. Peut être que s'en est une? Qu'est-ce que je fait? J'ai bien envie de rêver encore un peu et d'attendre que la caresse mystérieuse soit l'acte de l'homme de ma vie, mais je me dit que si il est moche ou que c'est un pervers faut que je me réveille tout de suite et vu dans le monde où l'on vit je vais prendre la deuxième option. J'y croit pas! LUI!!! Il est tellement beau en même temps. Ton avis ne m'intéresse pas. Quand on y regarde de plus près c'est le tient aussi.
-Bien dormit?
-Qu'est-ce que vous faites là?! Quand allez vous me foutre la paix!? Et pour répondre à votre question, non je n'ai pas bien dormis sur ce lit d'hôpital.
Son sourire disparait et laisse place à une sorte de tristesse dans le regard. Je m'en fiche, qu'il soit triste. Tu est sure? Pourquoi je le serai? Il n'a fait que me retirer de ma propre vie. Tu te rappelle ce que disais maman? Oui elle disais que la colère ne veut être apaisée que par la douceur. Oui et peut être que la douceur que veut t'offrir cet inconnu fera disparaitre ta colère et ne te mettra plus en danger. Mais il est la source! Tu te voile la face tu sais très bien que c'est pas à lui que tu doit en vouloir mais à ces trois hommes dans le parc, et qui sans lui t'aurais détruite.
-Bonjours Mademoiselle Spencer, comment aller vous ce matin.
C'est mon cardiologue c'est un homme très gentil et à l'écoute de ses patients.
-Bonjours, je vais bien mieux aujourd'hui.
-On va vérifier ça et si tout va bien vous pourrez partir, mais je veut quelqu'un avec vous.
Il s'approche du monitoring, puis observe attentivement la courbe des battements de mon cœur. Je ne sais pas si les signes sont bons ou mauvais. Plusieurs informations sont entrain d'être retranscrite sur une feuille portant mon nom et mon prénom.
-Écouter tout ça a l'air très bien. J'ai vu que la tension que l'on vous a prise tout à l'heure est un peu élever mais vu ce qu'il c'est passer il n'y a rien de grave. Il faut juste surveiller mais rester détendue et tout ce passera bien.
-Merci Docteur.
-De rien. Bon je ne voit aucune raison de vous retenir plus longtemps içi. Monsieur Jones c'est porter garant pour veiller sur vous et étant donner votre liaison je n'y voit que des avantages vu que vous serez surveiller 24 heures sur 24.
-Notre liai...
-Je m'occuperais d'elle Docteur, je vous le promet.
-Il y a plutôt intérêt sinon elle reste à l'hôpital.
Liaison? Mais qu'elle liaison? Il a dû inventer un bobard et dans un sens grand bien nous en fasse, ce mensonge te permet de sortir d'ici alors ferme là et ne contredits rien!
-Aller prépare toi, je vais faire ton sac.
J'acciesse de la tête, plus vite je sort de ce lieu, mieux je me sentirais. C'est dans cet hôpital que maman est morte et j'ai beaucoup de mal à voir ce lieu d'un bon œil. Pourtant il permet de soigner beaucoup de personnes y compris moi. Mais pas maman.
Je m'habille d'une petite robe beige et attache mes cheveux. En deux jours la température a énormément augmenter, l'été est enfin présent pour réchauffer la terre du dernier hiver qui a été rude.
Enfin franchie les portes de l'hôpital, une grande bouffée d'oxygène s'impose à moi. Je respire enfin! J'ai l'impression que ça faisait une éternité.
-Si Mademoiselle veut bien se donner la peine.
Il m'ouvre la portière d'une voiture. D'ailleurs faudrais lui demander son prénom. Ah oui je ne le connait toujours pas c'est vrai. Heureusement que je suis là, p'tite tête.
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Enfin installés dans la voiture il me regarde avec un sourire dragueur.
-Alors, tu la trouve comment?
-Moche.
-Oui je sai... QUOI!!!!????!!!
-Elle est moche et de toute façon je ne comprend pas le but des voitures de luxe.
-Elles vont vite c'est ça le but!
-Mais si tu teste sa vitesse ça veut dire que tu dépasse les limitations de vitesses et que tu est dangereux pour ta vie et celles des autres. Et sincérement si j'étais riche je préférerais participer à un projet qui aiderais les autres et qui m'apporterait un sentiment d'accomplissement que le dépenser dans des objets qui n'apporterons aucune joie.
Il me regarde avec... tendresse. Ce que j'ai dit a dû le toucher et j'espère le fera réfléchir. Qu'on soit riche ou pauvre on mérite tous un peu de bonheur.
