Quel con! Mais quel con! Tellement de questions tourne dans ma tête. Pourquoi j'ai réagis si brusquement? Pourquoi je lui ai répondu non à sa question? Je suis qu'un abruti! Un incapable qui la fait pleurer et lui fait peur. Je l'ai vu dans ses yeux, ses larmes qui menaçait de tomber sur son visage d'ange. Et elle était tellement pale, je suis sure que c'est moi qui la rend malade.
-Holà!
Maria, je vais pouvoir lui parler, elle saura me conseiller.
-Maria, j'ai besoin de toi.
-Oh, mon garçon que t'arrive t'il?
-Elle est là.
-Qui est l... Oh c'est bon j'ai compris. Mais qu'est-ce qu'elle fait là, et comment ça c'est passer? Raconte moi tout!
-Mal.
-Mal? Comment ça mal? Qu'est ce que tu as fait idiota! (idiot)
Je lui explique comment je m'y suis pris comme un manche avec ma Luna qui maintenant me déteste.
-Et tu pensait qu'elle allait te sauter dans les bras après ça?! Estúpido! Tú merece una bofetada!(Stupide! Tu mérite une baffe!)
-Merci Maria, je me sentait pas déjà assez nul.
- Tu croit quoi, cette fille n'est pas comme les bimbos qui t'ont apparemment lavé le cerveau! Elle ne veut pas de ton argent, ni se faire entretenir, elle veut juste vivre sa vie et toi tu la prive de tout ce qui la remplissait. Alors tout à l'heure tu va mettre ta fierté de coté et t'excuser autour d'un bon dîner que tu aura préparer de tes mains car ne compte pas sur moi pour ce coup là. A toi de réparer tes erreurs.
Elle a raison, c'est moi qui m'y suis pas pris comme il le faut avec Luna. Elle n'est pas n'importe qui, c'est ma princesse et je me doit de la rendre heureuse en lui faisant plaisir. Je sais qu'elle aime la nourriture asiatique, mais plus particulièrement les sushis. Elle y allais souvent avec ses collègues quand elle finissait pas trop tard. Je vais faire ça! Bonne idée et tu sait comment faire je suppose? Et merde, non je ne sais pas. Tu réfléchis pas aujourd'hui. Oh ça va j'ai compris.
Je me dirige vers mon bureau et cherche le meilleure traiteur japonais de Manhattan. Ainsi que des idées déco pour la table. Je n'ai pas l'habitude de faire ça, pas que je soit macho mais avec mes affaires je n'ai pas le temps et c'est Maria qui s'occupe de tout quand je reçoit des invités. Oh, c'est pas mal ça!
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ça me donne une bonne base, Il commence à faire beau je pourrait la dresser dehors. Je pourrait lui acheter une belle robe. Des vêtements tout cours ce serais bien en effet. Ah oui, j'ai encore oublier, heureusement que Loan était là sur ce coup.
Je donne un coup de fil au traiteur pour passer ma commande pour ce soir. Je ne m'y connait pas de trop donc je lui ai dit de mettre un peu de tout. Tu serait moins casanier tu connaîtrais peut être. Pas faux, mais maintenant ça va changer.
-Maria, j'ai besoin de toi.
-Si, qu'est-ce qu'il y a?
-Est-ce qu'on a une nappe rouge, des bougeoirs avec les bougies qui vont avec?
Elle vient ce mettre derrière moi et regarde mon écran.
-La nappe rouge non, et même ça fait soirée en amoureux tu risque de te prendre un râteau aussi grand que le Titanic.
-Tu me conseille quoi?
-De mettre moins de rouge, si tu veut j'ai une belle nappe blanche, comme le tissu des chaises sur ton image, des assiettes rouges, les couverts en argents, le bougeoir en cristal à quatre branches et un beau bouquet de rose et ce sera parfait.
- Mumm oui ce serrait très beau, du coup il manque quoi?
-Juste un beau bouquet de fleures. Et que tu arrête avec ton sale caractère.
-Oui Maria.
-Tu as de la chance que je t'ai élever et que je te considère comme mon fils sinon tu te serait débrouiller.
-Oui et je t'en suis infiniment reconnaissant.
Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras. Maria a été ma mère, c'est elle qui m'as élever depuis ma naissance. Ma vrai mère est morte peut de temps après m'avoir mis au monde, il y avait eu des complications lors de l'accouchement qui, après plusieurs jours de combats, on eu raison d'elle.
-Bon je vais aller te chercher ce qu'il te faut.
-Merci Maria, et tu pourra rentrer chez toi après, je vais t'appeler un taxi.
-Gracias fils.
Je veut pas sortir en sachant qu'elle se trouve là, chez moi. Je téléphone donc à la boutique de fleures au coin de la rue pour une livraison du plus beau bouquet qu'ils pourront me faire. Le portable vibre, je regarde l'écran mais il n'y a rien, pas même une notification. Ma tête se relève donc et tombe sur le sac de Luna. Elle a tellement été surprise de me voir tout à l'heure qu'elle a oublier de le prendre. Ma petite tête en l'air. Je vais pour prendre son portable mais ne le trouve pas. C'est tellement le bordel. Euh pourquoi elle a une balle de tennis? Il n'y a aucune logique même sur son trousseau de clé, il y a plus de portes-clé que de clés elles même.
Tient qu'est ce que c'est. Une boites de médicament, et ce n'est pas des anti-douleurs. Des bêta-bloquants? Qu'est-ce que ça fait dans son sac? Est t'elle malade et je ne le saurait pas?
J'entends d'un seul coup comme une masse tomber au sol, Maria a du faire tomber quelque chose, ce qui m'étonne d'elle.
-AAAAHHHH
C'est quoi ce cri et le bruit du verre briser! Je cours vers les escaliers, les monte quatre à quatre et quand je vois du verre à l'entrée de ma chambre je m'y précipite et ce que je vois me met KO. Luna est à terre et ne bouge pas d'un iota. Maria sur c'est genoux qui n'ose pas la toucher. Je me jette à cote de son corps inerte et la prend dans mes bras, elle est blanche, très blanche. Trop blanche.
-Maria appelle les secours vite!
Et elle déguerpis aussi vite que si elle avait le Diable en personne à ses trousses. Tout ça c'est de ma faute j'ai pas su la protéger, si il lui arrive quoi que ce soit je me tue!
