[Kuroko no Baket] Akashi Seijuro

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Commande d' Akassouchi

Tu te secoues les cheveux avec tes mains de rage. Tu as ENCORE perdu. Pas que tu t'attendais à gagner, hein, mais c'est frustrant de savoir qu'il avait prévu tous tes coups alors même que tu joues au shogi depuis dix ans.

Tu lèves ton regard pour le supplier d'une autre partie, mais tu te souvient de ton pacte et lève la tête pour l'honorer, autant celui pour toi-même que celui passé avec lui. Tu admires donc, ce que tu penses être la dernière fois, le visage de l'homme qui fait battre ton cœur: Seijuro Akashi.

Ces scènes hebdomadaires ont commencé six mois auparavant, quand ton père, qui dirige une clinique vétérinaire réputée, a reçu un appel du célèbre Akashi Masaomi car la santé de l'étalon préféré de son fils aka leur meilleur cheval s'est détérioré. Ton père t'as donc traînée jusque là-bas car malgré tes réticences tu l'as toujours aidé avec ses clients.

Si la célèbre famille vous a contacté vous, et pas une autre clinique, c'est parce que vos pères se connaissent depuis le lycée et que malgré une perte de contact, il lui faisait confiance.

Tu avais donc suivi ton paternel et vous vous étiez juste rendu compte que le cheval, vieux de dix ans avait attrapé l'emphysème, une maladie respiratoire connue. Ton père avait donc décidé de lui rendre visite hebdomadairement afin de constater l'évolution de son état et pour pouvoir modifier -ou pas- le traitement.

Après avoir rendu compte de son état, vos deux pères avaient commencé à discuter, parlant du bon temps malgré l'emploi du temps chargé d'Akashi-san. Ils t'avaient proposé de rester, mais, sérieusement, qui pouvait ne pas s'ennuyer devant leur discussion du bon vieux temps?

Le maître des lieux t'avait donc proposé de te faire visiter les lieux par une de leur servante. Tu avais accepté, histoire de passer le temps.

Tu avais découvert à ce moment, que tu ne te promènerais JAMAIS toute seule vu ton sens de l'orientation douteux et l'immensité de la maison, pardon manoir, voir château.

Malgré tout, la servante n'en avait eu que faire de toi et t'avais laissé en plan au détour d'un couloir (bonjour, l'amabilité) et tu t'étais retrouvée à errer comme une âme en peine.

Au détour d'un énième couloir (ils peuvent pas mettre des plans sérieusement?), tu te cogna à quelqu'un. En relevant la tête, tu grimaças. Un garçon âgé à peu près comme toi, aux yeux vairons et cheveux rouges te regardait de haut.

"Inclines toi, misérable." prononça-t-il. Sa phrase t'irrita. Mais au plus au point. D'accord c'était ta faute, mais Monsieur n'avait pas à te regarder de haut. Tu le regardas dans les yeux, mon dieu qu'il est beau, pensas-tu. Cependant, maligne, Tu savais comment le faire redescendre. Un sourire machiavélique orna les traits de ta conscience tandis que tu restais impassible.

Il en méritait une.

Et il l'avait reçu. Une bonne vieille claque dans sa face, mais mon dieu qua ça t'avais fait du bien.

Même si, vu la tension qui s'installa, tu le regrettas sur le champ. Mais sans te laisser démonter tu lui assena un autre coup, verbal celui-ci:

"Petit empereur, tu n'es pas le seul à pouvoir réclamer des excuses étant donné que c'est notre faute à tous les deux. Donc j'attendrai les tiennes avant de te les présenter, et voyant sa ressemblance avec ton hôte, tu ajoutas en appuyant particulièrement sur les dernières syllabes, et je ne suis pas une de tes énièmes servantes, Se-i-ju-ro-cha-n."

Et parti rapidement, histoire d'éviter ses foudres, le laissant sonner.

En effet, pour lui se fut une découverte, personne, je dis bien personne, ne lui avait jamais parler ainsi.

Manga x ReaderHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin