Obligation familiale (Terminé)

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Absolument pas prête pour le comeback
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Après avoir prit le bus jusqu'à..
Jusqu'à "chez lui"
C'était étrange de dire ça, car cet endroit, il ne l'avait jamais considéré comme son domicile.
Il n'y était d'ailleurs jamais vraiment allé, mais aujourd'hui, avec l'histoire de Jungkook, de Taehyung, de son père et de toute cette histoire de famille qui n'en est pas vraiment une il avait besoins qu'on lui mente.
Qu'on lui dise qu'on l'aime.
Qu'il est là plus belle chose que dieu n'ait jamais créé.

Qu'il est indispensable 

Toutes ses foutaises qu'il avait incontestablement et désespérément beosins d'entendre.
Le roux monta donc les escaliers, observant chaque paillassons de devant de porte, alternant "home" et "bienvenu" s'imaginant la vie de ces hommes et de ces femmes derrières ces portes et ces paillasses anodines.
Il arriva finalement devant une porte sans rien.
Un petit post-it sur la porte était la seule décoration.
Une simple écriture, bâclé au stylo à encre indiquait au livreur de lait qu'il n'avait qu'a laisser les bouteilles devant la porte.

Hormis ce post-it, rien, pas de paillasson, abandonné, pas un bruit, Jimin restait un instant à contempler la porte, doutant soudain. 

Pourquoi diable était-il venu ici, qu'est ce qui lui avait prit ? 

Il entreprit de faire demi-tour, mais une partie de lui voulait désespérément savoir., savoir ce qu'elle était devenue.

Alors il toqua, doucement mais franchement, méchamment mais doucement.

Et elle ouvrit. 

Il la découvra alors, comme dans ses souvenirs, aussi belle, aussi rayonnante, ses cheveux coiffés de la même façon tombant presque poétiquement sur sa peau doré. 

Celle qu'il avait vue et revue dans le miroir, qu'il avait entendu en riant et qu'il avait détesté dans les yeux de son père.

- Jimin ? Sa voix était douce mais pourtant tremblante, l'appelé ne pouvait s'empêcher d'être heureux qu'elle ne l'ai pas oublié, qu'elle l'ai reconnu, quel se souvienne de son prénom.

- B-Bonjour, pourtant, quelque chose n'allait pas, Jimin ne pouvait pas.

Il ne pouvait se résigner à l'appeler Maman

- E-entre Jimin, dit-elle réalisant qu'ils n'avaient pas bougé et qu'il était toujours sur le pallier de la porte d'entrée.

La jeune femme lui indiqua la cuisine qui servait également de salon et incita Jimin à retirer ses chaussures.

En rentrant, le roux observa l'endroit. Il y avait pas mal d'espace, c'était plutôt lumineux et très délicatement décoré. Pourtant, pas une photo, pas un sentiment de chez-sois, de chaleur, rien.

Le froid, le calme pesant et la solitude, il se tourna vers sa génitrice, l'observant préparer un chocolat, la solitude tendrement disposée à coté d'elle dans une étreinte particulièrement triste.

Tout deux restèrent silencieux Jimin entreprit de s'asseoir lorsque la jeune femme le fit, après lui avoir tendu un chocolat chaud.

Disposé l'un en face de l'autre comme dans une pièce de théâtre, le moment de la révélation avait-il sonné ou n'était-ce pas là les quelques minutes avant la fermeture du rideau ? 

Ils se regardèrent dans le blanc des yeux, sans jamais rien prononcer. 

Observant à travers leur trait, les ravages du temps.