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Assis sur le carrelage froid et sale du bar, où des gens avaient vomis, baiser, pisser sûrement et peut-être pleurer, comme lui actuellement.

Noyé dans l'obscurité et l'air étouffant de sa propre tristesse.

Il ne pouvait empêcher ses jambes de trembler, et son cœur de battre si fort qu'il pouvait l'entendre dans ses oreilles dans un bourdonnement impossible a supporter.

Il apporta ses mains à ses oreilles comme pour éviter d'entendre ce bruit infâme, mais rien n'y fait. Il avait envie de crier, d'arracher chacun de ses cheveux et d'appeler au secours.

A l'aide

Il étouffait 

Il étouffait dans son propre être, dans sa propre personne qui semblait l'étrangler et l'oppresser jusqu'à l'asphyxie.  

La tête sous l'eau, les poumons noyé, les idées coulées.

touché coulé

La puissance de ses pleurs rendait sa respiration saccadée et particulièrement difficile. Il voyait trouble. Il voulait crier, prier, implorer. 

Il ne savait pas nager dans cet océan de désespoir. Il n'avait pas pied dans son incompréhension. Aucune bouée dans sa solitude.

Mais d'ou venait cette douleur ? 

Il était le seul a blâmer, il regrettait.

Il regrettait chaque touché, chaque cris, chaque échange, chaque mots, mais pourtant aucun baiser.

Pourquoi cette interdit désir ne cessait de brûler son être et éclabousser son lit.

A cet instant, assit dans ces toilettes pittoresques, il prenait conscience de ses péchés, mais surtout du fait qu'il allait devoir vivre avec jusqu'à son extinction.

Se lever chaque matin avec ce même regret, et ce coucher avec cette persistante douleur.

Il ne pouvait même plus voir ses mains posées devant ses yeux comme pour se persuader que rien de tout ça n'était réel. Il ne contrôlait rien, il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire, comment agir, comment régler tout ça ? 

Jusqu'a ce qu'une ultime larme s'échoue au sol, rythmé par le bruit de la porte.

Un dernier cri de désespoir avant une horrible mais rassurante chaleur.

Coupable, il était coupable. 

Mais Jungkok l'était tout autant pas vrai ? 

C'était lui qui lui faisait ressentir tous ces sentiments, toutes ses sensation horriblement douces.

Il rêvait de le pousser, de l'insulter, de l'embrasser, de le pardonner. La douceur de sa peau trempée par les sueur froide et les regrets, le calme de sa respiration saccadée. Il s'autorisait cette criminel berceuse qu'était la main de Jungkook dans son dos. Rassurante, réconfortant, familier.

Pourtant rien de tout ça n'était assez.

La respiration des deux protagonistes rythmé la sueur de la pièces.

Terrifié de prononcer un mot mais demandeur de mille paroles.

Jimin avait de la buée dans les yeux et dans le cœur.  Il ne voyant que le cou de Jungkook et ne sentait que sa respiration aussi saccadée que la sienne, la chaleur de son étreinte.

Le cerveau de Jungkook fonctionnait à mille à l'heure, lui criant de fuir, de rester, puis de fuir.

Mais cette fois, le brun était bien décidé à agir. A prendre sa vie en main. Il stoppa tout mouvement sur le dos tremblant et trempé de son amant. Souffla un instant en fermant un instant les yeux.















Je suis désolé





Je t'aime

Je suis désolé

Je t'aime

Je suis désolé

Je t'aime

Je suis désolé

Je t'aime

Je t'aime 

Je t'aime 



Déteste moi 
Prononça Jungkook dans un souffle.
Et, tout s'arrêta.

Obligation familiale (Terminé)Where stories live. Discover now