Chapitre 2

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Un village au Mexique.

Et fait attention à toi surtout ! Me dit une dernière fois ma grand-mère.

Je lui fis signe de la main tandis que mon oncle démarrait sa voiture pour me déposer à l'aéroport.
Le trajet ce fit en silence, mon oncle n'était pas un grand bavard et j'étais bien trop perdu dans mes pensées pour faire la conversation pour deux.
Je pensais à ces 3 dernières années et à la vitesse à laquelle elles étaient passées. J'étais venue me terrée ici après l'obtention de mon diplôme de fin d'année et y avais trouvé un job à temps partiel au supermarché dans la ville voisine du village de ma grand-mère.

Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et je devais rentrer maintenant. Ma mère me manquais, et les jours de pluies aussi. Et puis, l'idée de retrouver ma chambre était vraiment géniale.

Arrivé à l'aéroport, mon oncle prit mes sacs et ma valise sans me laisser le choix. Il avait fait exactement pareil quand j'étais arrivé, sauf qu'à cette époque j'avais juste une valise et un sac à dos.

Flashback : 3 ans plus tôt

Je venais d'atterrir au Mexique et j'attendais ma valise sur le tapis roulant. Le frère de ma mère était sensé venir me chercher, mais le problème c'est que je ne savais pas à quoi il ressemblait. Je récupérais enfin ma valise et commença à traverser le hall, quand d'un coup un homme se figea en face de moi.

— Serena ? Demande-t-il, plus pour lui même que pour moi.

— Euh... Nan, moi c'est Alexa, sa fille.

Il me détailla des pieds à la tête avant de se présenter.

— Je suis ton oncle, Alejandro, ce présenta-t-il en me prenant ma valise des mains ainsi que mon sac à dos, avant de partir. Il marchait vite. Je devais trottiner pour rester à côté de lui. Arrivé à sa voiture déposa mes affaires dans le coffre pendant que je me battais avec la poignée pour ouvrir la porte côté passager.

Je le vis s'installer dernière le volant et tendre le bras vers le loquet de la porte pour l'ouvrir. Je me dépêchais de m'installer et il démarra en trombe.

Fin du flashback.

Quand mon vol fut annoncé, il m'emmena le plus loin possible avant d'être arrêté par les portiques. Un silence gêné s'installant avant que je ne le brise rapidement en l'étreignant, au début il ne bougea pas avant de me rendre mon câlin.

— Fait attention fillette, et prends soins de toi et ta mère, je te fais confiance.

Puis il repartit sans se retourner. J'avançais à mon tour sous le portique et récupéra mes affaires. Avant de me diriger vers l'avion.

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Aéroport de Ports-Angeles

Quand j'arrivais enfin à l'aéroport, je me dépêchais de prendre ma valise avant d'aller vers l'accueil. Mes parents travaillent aujourd'hui, donc mon père avait déposé ma voiture au parking le matin même et avait été à l'accueil pour déposer mes clés à ma tante qui travaillait justement à l'aéroport.

L'accueil était étrangement désert et Celia était occupé sur son écran d'ordinateur. Elle n'avait pas changer tant que ça depuis la dernière fois que je l'avais vu. Peut-être ça couleur de cheveux ? Ou avait-elle avait enfin fait la rhinoplastie dont elle parlait tant avant mon départ ? Bon, elle finira par me le dire elle même de toutes manières.

Je m'accoudais au comptoir en attendant quel me remarque, mais manifestement, elle était bien plus captivée par ce site de chaussures que par les personnes voulant avoirs quelques renseignements.

Je me raclais la gorge pour l'interpeller.

— Bonjour, je souhaiterais avoir des informations sur mon vol.

Elle détourna les yeux de l'écran et sauta de sa chaise en me voyant face à elle.

— Ma chérie ! Oh mon dieu, comme tu as changé ! Comment vas-tu ? Comment c'est passé ton vol ? T'as vu ma nouvelle couleur de cheveux ?

Bingo ! Les cheveux. Je souris en l'écoutant babiller joyeusement. Puis elle s'étala sur le comptoir pour pouvoir me faire un câlin.

— Je suis si heureuse de te revoir, ma chérie. Dit-elle finalement.

— Moi aussi Célia.

On échangea encore quelques nouvelles avant qu'elle ne me passe les clés de la voiture.

Ma voiture m'avais tellement manquée ! Une fois mes affaires chargé, je démarrais en direction de La Push.

Après une heure de route, j'arrivais enfin à Forks, puis très vite un panneau m'indiqua que j'entrais dans la réserve de La Push.

Un sentiment de nostalgie s'installa quand je repensais à ma vie ici. Cela m'avais tellement manqué, plus que ce que je ne le pensais.

Je passais devant la supérette dans laquelle j'avais travaillé durant mes années lycée et longeais les falaises avant d'arriver sur une petite route peut fréquenter. Plus j'avançais et plus les maisons se faisaient rare, jusqu'à ce que la mienne se dessine au loin.

À peine le temps d'arrêter la voiture devant la maison que j'étais déjà à la porte. Quand elle s'ouvrit, l'odeur de cookies flottait dans l'air. Je me dirigeais vers la cuisine où un plateau de cookies aux noix de macadamia et chocolat blanc m'attendait.

— Mes préférés, dis-je pour moi-même.

J'en pris un et me dirigeais vers le salon, le cookie dans la bouche, me débattant pour enlever ma veste, que je jetais sur le canapé avant de m'y affalé.

Après avoir fini mon cookie, je me relevais pour piocher un autre cookie et allumais l'enceinte Bluetooth du salon et mis la musique.

Après m'être défouler quelques musiques, je décidais d'aller chercher mes bagages dans le coffre de ma voiture et les déposer dans ma chambre. Arrivé dans celle-ci, j'ouvris les volets qui recouvraient les baies vitrées qui constituaient deux des quatre murs. Le soleil entra dans ma chambre et m'éblouit. J'ouvris une des fenêtres et commençais à ranger mes affaires, ma grand-mère ayant insisté pour laver tous mes vêtements avant mon départ, ils atterrirent directement dans mon dressing. J'en profitais pour jeter mes anciens vêtements qui étaient resté là après mon départ, et rigola de la différence de style entre ceux qui étaient restés et ceux que j'avais ramené. Aucun des vêtements que j'avais emportés au Mexique n'était revenu.

Après une bonne heure de trie, je pris la décision d'aller à la plage. Je pris ma planche de surf et enfilais un maillot de bain et un short avant d'aller à ma voiture. Le trajet passa rapidement. Arrivé à la plage, l'air s'était rafraîchissant et cela faisait du bien. Je courus vers mon coin préféré et y déposa mes affaires avant d'aller me jeter dans l'eau.

J'attendais une vague tranquillement quand des cris se firent entendre au loin. Je cherchais rapidement d'où ils pouvaient provenir avant de diriger mon regard vers les falaises. Au moment même quelqu'un tomba, brisant la surface de l'eau. Ne voyant personne s'inquiète du fait que la personne ne remontait pas à la surface, je me mis à nager le plus vite possible vers la zone de chute avant de m'arrêter quand une seconde personne atterrit dans l'eau, laissant la première remontée avec un grand sourire accroché aux lèvres. J'étais encore assez éloigné de lui pour qu'il ne me remarque immédiatement, mais assez prêt pour pouvoir le reconnaître. Paul Lahore. Le bruit d'une Grande inspiration m'interpellais et la deuxième personne nagea jusqu'à Paul. Comme il était de dos je le reconnu seulement quand il fit face à Paul.

Embry.

Rapidement je jetais un coup d'œil en haut et vit la meute de Sam. Silencieux, le regard braqué sur moi. Sans un regard de plus, je me dépêchais de regagner le sable et de récupérer mes affaires et fonçai à ma voiture. Je sentis leurs regards sur mon dos, puis dans le rétroviseur. Je démarrais en trombe, laissant un nuage de poussières derrière moi.

The White WolfWhere stories live. Discover now