Chapitre 10

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— 6 mois ?! 6 putain de mois qu'ils étaient au courant, et c'est seulement maintenant que je l'apprends. Je suis certaine qu'ils auraient gardé le secret plus longtemps si l'occasion leur avait été donnée. Pensais-je amère.

Je remontais la grande rue bondée, et finis par m'arrêter devant la porte d'un grand building. J'appuyai sur un bouton et la porte s'ouvrit avec un clac discret. Le dernier bouton de l'ascenseur s'alluma et les portes se refermèrent. Je regarda le numéro des étages défilé à tout allure et me réjouis que personnes n'appela l'ascenseur.
L'ascenseur s'arrêta et d'un gling les portes s'ouvrirent sur l'appartement de Louis. Je pris la direction de la cuisine et entrepris de chercher un verre.

— En haut à gauche, Lex.

J'ouvris le placard indiqué et remplis mon verre d'un liquide transparent. Louis arriva à côté de moi et me prit le verre des mains avant de le boire d'une traite.

— C'est pas pour les enfants l'alcool, dit-il avec un demi sourire.

Mais tête devait refléter mon état plus que je ne le pensais parce qu'il prit vite un air soucieux et m'emmena vers le salon. Et je lui déballais tous. Mon retour à La Push, Embry, ma mère et son cancer. Ma grand-mère qui était au courant depuis 6 mois et qui ne m'avais rien dit.

Il me prit dans ses bras et tenta de me calmer. Je n'avais jamais autant pleuré de ma vie. Même après ma rupture avec Embry. Le ciel bleu encre de New York assombrit l'appartement et Louis alluma la lumière d'un claquement de mains.

— Frimeur, lançais-je en essuyant mon visage baigné de larmes.

Il me sourit et bombant le torse, ce qui me fit rire. Il prit son téléphone et nous commanda à manger. On fut livré 15 minutes plus tard. On discutât toute la soirée et une bonne partie de la nuit avant d'aller se coucher. Parler avec Louis n'était pas pareil qu'avec Kate. Les deux étaient différents, Kate était mon amie depuis toujours, nous avions grandit ensemble. Alors qu'avec Louis, nous nous étions rencontrés par pur hasard sur le haut d'une pyramide il y a 2 ans. Il avait été très surpris de découvrir qu'il existait d'autre personne comme lui.

Louis est aussi un peut plus vieux et ne vie pas comme tout le monde, il apport un nouveau regard sur les situations  qui semble sans issues et trouve une solution. A défaut de voir Kate durant mon exil au Mexique, je jumpais de temps à autre chez Louis.

Au petit matin, je laissais un mot avant de retourner chez moi. Le silence qui régnait dans la maison était oppressante, mais je ne voulais pas partir. Je sais que mes parents étaient encore à l'hôpital. Et je doutais que ma mère puisse en sortir de nouveau, maintenant que son état avait empiré.

Je m'allongeais sur mon lit, à plat ventre la tête dans mes bras et regarda se lever le soleil derrière les arbres du jardin. Sur la balançoire, Embry se poussait d'avant en arrière sans que ses pieds ne quitte le seul. Un panier était posé sur ses cuisses. Je le regardais un moment. Le soleil éclairait une partie de son visage. Même d'ici je pouvais voir les reflets caramel dans ses cheveux pourtant si noir de premier abord. Son visage avait changé. Il avait perdu ses airs d'adolescent, ses traits étaient plus prononcés ? Je cherchais le mot qui pourrai le définir, mais ne trouvais pas. Il ne faisait ni adulte, mais il ne ressemblait plus à un adolescent. Comme si il était coincé entre deux âges.
Je finis par me relever et le rejoignit. Assise sur la deuxième balançoire, je l'imitais et me balança doucement d'avant en arrière. On restât comme ça un moment. Le soleil avait finit de percé l'horizon et le bruit des voitures au loin me fit me relever d'un bon.

— Tu viens ? Demandais-je en m'arrêtant à mi-chemin.
Embry se leva et me rejoignit en quelques enjambées. Arrivé dans la cuisine, il déposa le panier sur l'îlot et alla chercher une assiette pendant que je prenais deux tasses. Pendant qu'il déposait les cookies dans l'assiette je versais du lait d'une une des tasses et là mis dans le micro-ondes tandis que je me faisais couler un café dans la seconde. Le micro-onde sonna et j'en sorti la tasse chaude que je posais à de la mienne. Je pris deux carrés de chocolat mexicain que j'avais ramené et les mis dans la tasse de lait. Je mélangea avant de lui donné la tasse.

— Merci.

Je pris un des cookies et le trempa dans mon café. Embry me regarda faire avec une grimace sur le visage.

— Quoi ? Demandais-je.
— Tu ruine mes super cookies en les trempant de ce truc immonde !
— C'est celui qui boit encore du chocolat chaud à 21 ans qui parles ?

Un silence s'installa, on se regardait dans les yeux, attendant de voir qui allait gagné quand il explosa de rire. Très vite je me mis aussi à rire à mon tour.

—  Tu m'as manqué, avoua-t-il finalement.
Yo se.

The White WolfDonde viven las historias. Descúbrelo ahora