#45 Bresson

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Cela faisait une semaine que le Crew était sur Tokyo. Il y avait eu de nombreux délires. Elsa s'était prise pour une rappeuse, un après midi, et avait sorti l'expression "bails bressons" en parlant de Mo et Solia qui n'avaient pas joué aux cartes la veille. Ils avaient viré tout le monde de leur chambre et il faut dire que les murs de la maison n'étaient pas super bien isolés. Tous les garçons s'étaient retournés vers elle et avait explosé de rire. Ils avaient ensuite passé la journée à la charrier sur cette expression. Elsa ne s'était jamais autant amusée. Entre les séances shopping, les visites, et les soirées, c'était sans doutes les meilleures vacances de sa vie. Elle était entourée de ses meilleurs amis et ça n'avait pas de prix.

Aujourd'hui c'était le départ pour Kyoto. Ils avaient refait leur valises et disaient adieu à l'intimité de leur villa pour une auberge de jeunesse. Ils prirent le Shinkansen jusqu'à Kyoto et arrivèrent dans la ville, juste en dessous de la fameuse tour. Ken était comme un gosse. Il montrait la tour du doigt et expliquait à qui voulait l'entendre qu'il l'avait déjà vue dans de nombreux mangas comme Blue Exorcist. Une nouvelle fois, Elsa et Solia furent chargées de guider toute la petite troupe jusqu'à l'hôtel et de trouver un seven eleven sur le chemin. Elsa demandait son chemin dans un anglais correct mais incompréhensible pour les japonais pendant que Solia se battait avec Google Maps. Ce foutu téléphone ne fonctionnerait donc jamais ? Solia insultait ce pauvre engin de tous les noms possibles et imaginables.

« Mais fils de pute j'tai demandé une auberge de jeunesse, pas un restaurant sale tortue de tes morts ! Va faire du jetsky sur un hippopotame ! »

La chaleur étouffante n'aidait personne et surtout pas les garçons qui commençaient à s'impatienter. Ils avaient intérêt à trouver l'auberge rapidement s'ils ne voulaient pas que Doums et Mo' pètent un scandale au milieu de la ville.

Quand enfin ils arrivèrent à l'auberge de jeunesse avec de quoi manger, Elsa partit demander les chambres. Il était environ midi.

« Room at 3 pm ! You can eat in the living room. No shoes ! »

Elsa remercia l'hôtesse d'accueil et se tourna vers les garçons.

« Bon alors..... OH! VOUS M'ÉCOUTEZ BANDE DE SALES HMAR DE VOS MORTS ! Ok alors on peut pas avoir les chambres maintenant. On va aller manger dans la pièce commune en haut. »

Elle n'avait pas fini sa phrase que les garçons se précipitèrent pour manger.

« J'AI PAS FINI ! VOUS ÊTES INSUPPORTABLES ! On a pas le droit aux chaussures alors vous enlevez vos claquettes et vous les mettez dans les casiers. Ah et aussi le bruit est juste pas toléré ici ! Sinon on se fait expulser alors, pitié, restez calmes. »

Les garçons baissèrent la tête et enlevèrent leurs chaussures. Arrivés dans la pièce commune, ils reprirent du poil de la bête et Ken fanfaronna :

« Vous avez vu ! Zaza c'est MA femme ! Elle a du caractère elle vous mène tous à la baguette ! C'est MA femme et c'est la meilleure même ! Comme son homme d'ailleurs !

- Ah bah du coup c'est moi son homme ! »

L'ego de Sneaz avait repris le dessus, mais il se calma bien vite en prenant un chausson dans la tête.

« Wesh tu te détends ! C'est moi ta femme d'abord !

- Oui Soso mais fallait bien que je remette Nek à sa place.... »

Solia regarda Mo comme si elle allait le tuer.

« Waaaah mais Mo comment t'es trop un canard ! Et toi Nek j'en parle même paaaaaaas ! »

Elite et Lo' se bidonnait comme jamais.

Après avoir mangé, ils purent accéder aux chambres. Elsa et Ken dormaient ensemble, Solia et Mo aussi, les autres étaient regroupés dans un dortoir. Ils partirent se balader en ville. Ils arpentaient les petites rues typiques, au bord du fleuve avec des restaurants sur pilotis. C'était magnifique, mais les moustiques devenaient insupportables. Ils passèrent devant des bars, des restaurants typiques, des boutiques pour les touristes. Sur une grande avenue, les garçons s'amusaient à savoir qui était le meilleur pokédex. En effet, des photos de Pokémon étaient accrochées à tous les lampadaires. C'était à celui qui devinerait le plus vite. Cette activité engendrait de nombreuses chamailleries et pseudo-bagarres.

Rappel à la loi (terminée)Onde histórias criam vida. Descubra agora