| Les étoiles ne brillent pas que pour les heureux
Kim Jong Dae et Park Ji Hoon vont traverser le monde pour retourner chez eux.
> Irene, Kyulkyung, Xiao, Jongdae, Jihoon, Guanlin, Vernon
❗ aucun plagiat toléré
Palitoune
2018
J'ai peut-être atteint une limite, ou bien, je me fous de ce qu'il peut m'arriver, rien de pire de toute façon.
J'aide Jihoon à escalader l'arbre vétéran, une fois qu'il passe de l'autre côté du mur, je lui lance nos deux sacs et grimpe à mon tour. Mon pied glisse, j'évite de peu la chute. La grosse branche, comme une main posée sur mon dos, m'avait retenu. Cet ancêtre à l'écorce mûre, je l'ai toujours aimé, et malgré la gravité de mes gestes maladroits, mon visage reste neutre, je n'ai plus peur, cet état m'a délaissé.
« Ah ! Voilà une bonne chose de faite ! » Me sourit Jihoon.
Ce gosse est cute, comme ils disent ici. Comment avait-il pu atterrir ici, où nous sommes tous incapable d'étirer si joliment nos lèvres ?
«On fait quoi maintenant ?
- Voyons Jongdae, me dit-il en me pointant du doigt, on est libre ! On fait ce qu'on veut !
- Et toi, tu veux quoi ? »
Son regard tombe au sol, ses lèvres croquent un mauvais sourire.
« Je veux retourner en Corée du Sud. Je veux acheter un CD de Hyuna et manger une spécialité de la ville où je suis né. Et toi ?
- J'aimerais admirer un lever de soleil coréen. Chuchotai-je après quelques minutes de silence bleu.
- Nice ! Let's go ! Aish...je hais cet accent. Je ne sais pas pourquoi, mais il me prend la main. Allons-y Jongdae ! J'ai hâte que tous nos souhaits se réalisent ! »
Tout ceci devrait me sembler ridicule : pas un sou en poche, aucun contact, peu de nourriture. Pourtant, on s'élance, qu'avons nous à perdre ? Nous avons déjà franchi l'impossible, ce que nous pensions fou et inimaginable, peut-être que traverser l'océan n'était pas si compliqué avec deux jambes et des « s'il vous plaît » ?
Qui sait.
Les rues de New York sont belles, sous les lumières nous nous baladons, rien ne nous retient, nous avions déjà oublié cette sensation étrange du vide, de la séparation, c'était d'autant plus plaisant d'admirer les foules ondulées.
Jihoon me fait entrer dans le premier bar où des inscriptions coréenne ornent l'entrée.
« Avec un peu de chance ce n'est pas un chinois. » Soupire le brun.
L'odeur de la cigarette empeste...et cet endroit n'est pas un simple lieu d'échanges et de boissons alcoolisées, non.
Sur le rond surélevé, cette sorte de scène où les bêtes défilent au cirque, une jeune femme bouge ses formes attrayantes contre une barre de fer, elle est terriblement belle.
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