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ɪʀᴇɴᴇ






Pourquoi ?

Ce dans quoi je m'aventure, pourquoi le fais-je ?

Je suis ces jeunes, j'ai soudainement l'impression de faire le bon choix. La plus âgée du groupe qui se prend pour la maman, qui veut aider ces enfants à retrouver ne serait-ce qu'un sourire, il faudrait d'abord que tu retrouves le tien.

Au final, je pense, je pense, mais je ne connais pas leurs histoires. Arrête Irene, tu peux très bien la deviner, ils ont le même regard que toi.

Au volant de ma Ford, je fume encore, Xiao tousse, j'ouvre alors la fenêtre.

« Désolée.

- T'inquiète, ce n'est pas ta merde...je pense que je suis malade. » Sourit la chinoise.

Elle est vraiment étrange. Xiao pourrait parler des pires atrocités de notre monde accompagnées d'un joli sourire. Les pires atrocités, peut-être qu'elle les a déjà vu.

« Ça fait un moment que Jongdae est parti. » S'inquiète le plus jeune à l'arrière.

Jihoon, de ce que j'ai retenu. Putain qu'il est jeune. Qu'est-ce qu'il fout ici, en cet instant, dans ma bagnole ?

« Ouep. Je vais peut être aller voir. »

Lorsque Xiao s'apprête à sortir, Jongdae revient, main dans la main avec une jeune femme. Elle a de longs cheveux obscurs, une chemise blanche et transparente nous laisse voir son corps amaigri, elle est en culotte, plusieurs tâches apparaissent sur ses cuisses, et son regard...comment pourrai-je le décrire ? Entouré de noir. Plongé dans un vide infini.

Elle s'effondre au sol, Jongdae la récupère dans le creux de ses bras, il la porte.

« Jihoon s'il te plaît, aide-moi à ouvrir la portière. »

Le brun effectue immédiatement les directives de son aîné, la jeune inconnue est tremblante, elle ne veut regarder personne.

« Ça va ? Osai-je demander.

- Appelle la police et donne leur l'adresse, plusieurs viols ont été commis dans cette baraque. »

Nous restons tous immobiles. D'un coup, la victime pousse plusieurs cris d'épouvante, les pleurs inondent son visage, elle plaque ses mains contre ses oreilles.

Jongdae la prend contre lui et la berce comme un enfant terrifié par son cauchemar.

« Irene, m'appelait-il alors que je reste bloquée, s'il te plaît, passe ce maudit coup de téléphone.

- Mais, les mots me manquent, ils vont me poser des questions...et vont sans doute chercher à nous retrouver...

- Ils vont quand même passer, et puis s'il y a des merdes avec la flicailles, j'ai des relations. T'inquiète. Sourit toujours la fille sur le siège passager. »

Je suis dépassée. 

Dépassée par ces jeunes plus vieux que moi. Terrifiant. Je pensais être une badgirl, je pensais avoir vu et traversé des choses horribles, je pensais trop.  











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ʀᴇʜᴏᴍɪɴɢ, ɴᴏᴜs sᴏᴍᴍᴇs ᴅᴇs sᴛᴀʀs.Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu