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ᴊᴏɴɢᴅᴀᴇ




J'avais retenu l'adresse par je ne sais quel miracle, peut-être bien car c'était la seule chose qui flottait devant mes yeux, en ces nuits interminables, essayant désespérément de trouver le sommeil.

Je toque à la porte de cette maison trop calme. Lorsque l'homme se présente dans l'entrée, je frappe d'une force monstrueuse son abdomen, il se plie en deux avant de cracher, je l'assomme d'un coup de coude derrière la nuque, il tombe à terre, je lui en fous un dernier tout aussi violent au visage, il ne se réveillera pas dans l'immédiat.

Je passe un pied, puis un deuxième au-dessus de son épave.

Les murs sont couverts de diapositives des filles, je reconnais mon amie dans tes poses toujours plus dénudées.

« Enfoiré. » Crachai-je sur sa personne.

Je le tire dans le salon et lui attache les membres, des plaintes viennent de la chambre d'en face. Elles sont toutes là, attachées, des fantômes plongés dans un blanc hideux.

Kyulkyung ne lève même pas la tête quand je rentre dans la pièce, elle reste le regard bas, les mains liées à la tuyauterie, presque nue.

« Hey, Kyul c'est moi. Jongdae. Je suis là. »

Ses yeux font peur, la lumière n'y brille plus, je suppose que ses lèvres s'étirent par réflexe ancien, car ses expressions sont chaotiques. Rien ne trouve place sur ce visage pâle.

« Jongdae...

- Oh pitié ! Aidez-moi ! S'écrit une autre dans un mauvais anglais. Sortez-moi d'ici !! »

Je défais les poignets rougis de Kyul, elle reste immobile sans vie, j'approche de la blonde et lui chuchote.

« Comment t'appelles-tu ? Lui demandai-je en la libérant.

- Claire ! Oh merci mon dieu... Pleure-t-elle en tremblant.

- Claire, il faut maintenant aider ces filles... Lui dis-je le plus doucement possible. Voilà ce qu'il va se passer : on va appeler la police, quand ils seront là, tu leur expliqueras que tu as réussi à assommer ton agresseur. Je vais emmener Kyulkyung avec moi-...

- Non ! Me coupe-t-elle. Ne pars pas, ne me laisse pas seul avec lui...

- Je ne peux pas rester. Ce connard est hors d'état de nuire, s'il te plaît Claire, aide ces filles et attend la police. Ne leur parle pas de moi ni de Kyulkyung. Je vais essayer d'effacer toutes traces de mon passage ici, alors je t'en prie, garde ce secret et reconstruis-toi. La police arrive, ça va aller. »

Elle pleure beaucoup, mais acquiesce par plusieurs hochements de tête.

« Merci Claire, au-revoir. »












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ʀᴇʜᴏᴍɪɴɢ, ɴᴏᴜs sᴏᴍᴍᴇs ᴅᴇs sᴛᴀʀs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant