à vous mes petits anges

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Je les ai rencontrés ces personnes. J'ai d'abord rencontré kittycat-missneko qui m'a appris beaucoup de chose. Et cette année j'ai rencontré un ami dont l'histoire m'a plus que touchée.

A cette personne j'ai envie de lui dédier  un poème qui n'est pas de moi. Il a tout mon respect et toute mon admiration.


Voici le temps passé de cette sombre lutte ;
Vivant, mais épuisé, mais meurtri par la chute,
À la hauteur de l'homme enfin redressons-nous !
Si l'avenir nous cache encor quelque disgrâce,
Demeurons invincible à sa froide menace,
Le regardant en face,
Pour attendre ses coups.

Tenons au fond du cœur toute douleur captive ;
Qu'elle y fasse sa plaie ardente, et toujours vive,
Qu'elle saigne au-dedans mais ne se montre pas ;
Si l'on nous cherche au front quelque ride profonde,
Jetons un fier sourire au regard qui nous sonde,
Et soyons pour le monde
Un heureux d'ici-bas.

Quand le chaume s'embrase on ne voit pas encore
Le feu qui sourdement s'étend et le dévore ;
La surface au soleil étincelle et reluit ;
Mais vienne l'ouragan, la flamme alors s'irrite,
L'incendie apparaît, le toit se précipite,
Et tout disparaît vite,
Chaume, lumière et bruit.

Ainsi de nous, mon âme ! ainsi de notre vie !...
Chaume vivant, en proie au muet incendie,
Quand tout n'est plus que cendre, arrive l'aquilon !
Qu'en nous voyant tomber sans plainte et sans murmure,
Le vulgaire s'écrie : Où donc est la blessure ?
Point de sang à l'armure ;
Douleur, n'es-tu qu'un nom ?


Antoine de Latour

 Chaume vivant, en proie au muet incendie, Quand tout n'est plus que cendre, arrive l'aquilon ! Qu'en nous voyant tomber sans plainte et sans murmure, Le vulgaire s'écrie : Où donc est la blessure ? Point de sang à l'armure ; Douleur, n'es-tu qu'u...

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ce poème est pour celui qui fût mon pilier dans la vie

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo

Victor Hugo

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recueil d'os x reader [COMMANDES FERMÉES]Where stories live. Discover now