Chapitre 3: Le sanctuaire de Sammy

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            Dans le bureau de Sammy, qu'il appelait donc "Sanctuaire ", je pouvais voir grâce à la glace qu'il se trouvait le levier qui pouvait drainer l'encre de la sortie qui pourrait me sortir de ce cauchemar. Je devais résoudre cette énigme. Elle parlait d'instruments :


Le banjo est un instrument ludique.

Le tambour retentit avec triomphe.

Le violon frémit de son cri perçant.

Le piano appelle délicatement...

-Des instruments... ai-je dit en réfléchissant. Mais oui ! le studio ! je dois jouer avec les instruments sur la scène !

J'y suis allé de ce pas, tout fier d'avoir trouvé aussi rapidement. En entrant dans le studio, j'avais l'impression qu'il faisait plus froid que tout à l'heure. De plus, il y avait des tâches d'encres au sol qu'il n'y avait pas l'autre fois. L'endroit n'était vraiment pas rassurant.

Je me suis craqué les doigts afin de m'échauffer un peu avant de jouer de la musique étant donné que ça n'est pas de mon habitude. Je me suis tout d'abord avancé vers le banjo, comme le dit l'énigme. J'ai tiré sur l'une des cordes, ce qui me donna une fausse note car l'instrument n'était pas accordé depuis un bon bout de temps. Je suis allé par la suite vers le tambour et j'ai tapé doucement, de peur que l'on m'entende. Je fis de même avec le violon et le piano.

Mais rien.

Rien ne s'était passé. J'étais au fond de moi un peu déçu. Par instinct, j'ai levé la tête du côté de la mezzanine et j'ai vu le projecteur : je suis monté et je l'ai activé. Je n'avais que quelques secondes pour reproduire la mélodie avant qu'il ne s'éteigne. Je ne me suis pas posé de question et j'ai même tapé tellement fort sur le tambour que j'ai eu peur de le casser. J'ai fini par courir vers le piano comme si ma vie en dépendait et j'ai joué la dernière note de ma mission.

Un blanc de silence perça mes oreilles. J'ai baissé la tête, croyant avoir une fois de plus échoué. Alors j'ai commencé à partir du studio. Mais j'ai soudainement entendu une mystérieuse porte que je n'avais pas vu s'ouvrir. J'ai avancé doucement vers celle-ci, méfiant et craignant de marcher dans l'une de ces nombreuses tâches d'encre au sol.

« Il faut que je fasse attention, cela pourrait être un piège... ».

Un levier était derrière cette porte. J'ai imaginé qu'il me permettrait de drainer l'encre devant le bureau "Sanctuaire" de Sammy Lawrence. Je suis alors allé l'enclencher. Le froid que j'avais ressenti en arrivant dans le studio s'était alors intensifié, je commençais à voir mon souffle apparaître devant moi. Le silence régnait encore sur les parages. Lorsque je me suis retourné, un Bendy en carton qui ne venait de nulle part est sorti d'un seul coup du côté de la porte et me fit sursauter. Je savais qu'il n'était pas là par hasard...


            Je me suis redirigé dans le studio, mes mains frottant mes bras par le froid qu'il faisait

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            Je me suis redirigé dans le studio, mes mains frottant mes bras par le froid qu'il faisait. Les flaques d'encre n'avaient pas bougées et je savais que ça ne sentirait pas bon pour moi. Et j'avais eu raison car il en est sorti des créatures d'encre qui ont commencées à venir vers moi, ces mêmes créatures sans visage, prêtes à me frapper et à me noyer dans leur corps. J'ai pris ma hache en sachant que ce combat sera plus long que le premier étant donné que j'avais plus d'ennemis que tout à l'heure. J'ai réussi à en tuer trois d'un seul coup de hache mais une autre a réussi à m'attraper et m'a mis à terre. J'étais un peu sonné le temps de quelques secondes avant de voir que l'une d'entre elles était au-dessus de moi, prête à m'ensevelir. J'ai alors levé ma hache et je l'ai coupée en deux, des gouttes d'encre tombant sur mon visage. Je me suis relevé et j'ai donné une bonne leçon aux restantes. J'étais assez fier de moi d'avoir réussi cet exploit.

J'ai alors levé les yeux vers la mezzanine. Quelqu'un y était et avait observé mon combat. Cette personne portait une salopette ainsi que d'un masque à l'effigie de Bendy. Sa peau était elle aussi faite d'encre. Il ne bougeait pas et me fixait de sa hauteur, ce qui me fit frissonner, il ne m'inspirait pas confiance. Il ne devait pas être content du fait que je me balade dans les parages...

Tout en ne le lâchant pas des yeux, je suis sorti de la salle pour me rendre à son bureau, en espérant qu'il ne me suive pas.

Tout en ne le lâchant pas des yeux, je suis sorti de la salle pour me rendre à son bureau, en espérant qu'il ne me suive pas

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             J'étais arrivé en face du bureau de Sammy : l'encre qui bloquait la porte été partie. Je l'ai ouverte pour me retrouver dans la pièce qui n'était pas très grande d'ailleurs, ça ne devait pas être très pratique de travailler à longueur de journée dedans. Elle n'y contenait qu'un bureau de travail et le levier qui pourrait me sortir de là. Avant de l'activer, je me suis avancé vers le bureau : un plan de la Ink Machine y était posé ainsi que d'une vieille radio des années 30 que j'ai allumé, espérant entendre une musique qui pourrait me rendre nostalgique. Une musique s'était bien lancée et je me suis même surpris à faire quelque pas de danse.

 Une musique s'était bien lancée et je me suis même surpris à faire quelque pas de danse

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            Mais trêve de divertissement, je n'avais pas énormément de temps. Je suis allé enclencher le levier et j'ai eu comme un soulagement, pensant en avoir fini. Je suis parti vers la sorti en me pressant, de peur que la personne de la mezzanine me voit.

J'étais devant la porte de sortie : elle était là, prête à être ouverte. J'ai tendu la main et je l'ai posée sur la poignée. J'étais prêt à tourner la pognée et à voir la lumière du dehors, mais au lieu de ça, j'entendis un "BAM " très prêt de mes oreilles.

Encore une violente douleur à la tête, on m'avait une seconde fois assommé. Je suis tombé sur le dos, et je vis le responsable de cet acte : c'était la personne que je redoutais, celle de la mezzanine. La dernière image que j'ai retenue avant de fermer mes yeux était son masque de Bendy.

Voici la musique dans le bureau de Sammy Lawrence, du nom de "Build our Machine" de DAGames:

Bendy and the Ink MachineWhere stories live. Discover now