Partie 3: Essor & Déclin Chapitre 1: A la rencontre de Boris

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            Je ne me souvenais de rien. Le seul souvenir que j'avais était celui où je suis tombé de fatigue lorsque j'ai vu Boris devant moi. Je n'avais plus la notion du temps depuis que j'étais retourné dans la compagnie et je ne savais donc pas si nous étions le matin ou le soir.

J'ai ouvert les yeux puis j'ai vu le plafond. Mon corps était allongé sur un lit inconfortablement dur, dans une petite chambre qui ne comportait qu'une bruyante horloge et un coffre. Quand je me suis relevé, j'ai senti une douleur dans le dos due au lit sur lequel j'ai dormi. Je me suis avancé vers l'infernale horloge. Elle était à l'effigie de Bendy, bougeait ses petits bras et ses petites jambes. J'espérais pouvoir connaître l'heure grâce à elle mais j'ai constaté qu'il manquait la petite aiguille indiquant les heures.

J'ai essayé d'ouvrir le coffre qui prenait pas mal de place dans la pièce : sans succès. Il avait sûrement besoin d'une clé pour pouvoir s'ouvrir.

           Je suis allé dans une autre pièce qui s'apparentait à des toilettes

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           Je suis allé dans une autre pièce qui s'apparentait à des toilettes. J'ai froncé les sourcils lorsque j'ai ouvert l'une des portes des cabinets : l'eau se situant dans celles-ci était remplacée par de l'encre. Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est quand je me suis retourné du côté du miroir : je n'avais aucun reflet, impossible de me distinguer. Pourtant, j'arrivais bien à voir mes mains, mes jambes, mais non, pas de reflet dans le miroir. Alors je suis vite parti d'ici.

Je me suis demandé où j'étais, qu'est-ce qui aurait pu se passer pendant ma sieste ? puis j'ai vu un étendoir qui faisait sécher une salopette et un short qui avait répondu à mes questions : je devais être chez Boris, du moins je l'espérais. Puis j'ai vu Boris assis à une table, ce qui confirmait mon hypothèse. Cette table soulevait une théière, une bougie et un jeu de carte. Je me suis avancé timidement vers lui. Il m'a montré de sa main une seconde chaise qui faisait face à lui puis nous avons joué aux cartes sans un mot. Je crois qu'il n'était pas très bavard, comme moi d'ailleurs. Une petite musique d'ambiance masquait le doux silence de notre conversation.

 Une petite musique d'ambiance masquait le doux silence de notre conversation

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            Lorsque nous avons fini notre partie, il commença à me parler :

-Tu vois la porte là-bas ? m'a-t-il dit en pointant du doigt une porte fermée qui devait continuer le chemin. Pour l'ouvrir, tu as besoin d'un levier, sauf qu'un jour je l'ai cassé en l'ouvrant trop fort et depuis je n'ai jamais réussi à le réparer.

Bendy and the Ink MachineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant