Voici l'histoire de Bendy and the Ink Machine, basée sur le jeu, vue par Henry. (Attention, si vous vous intéressez à ce jeu et que vous n'avez pas vu certains chapitres, il se peut qu'il y ait des spoilers, mais vous pouvez tout de même lire cette...
Pour moi, les anges sont des petits êtres emplis d'amour et de bonté, prêts à éclairer notre chemin. Je devais en rencontrer un, mais il n'était pas comme je l'aurais espéré. Alice Angel avait en effet un visage horrifiant. De plus, elle n'avait pas l'air très conviviale.
Je me suis retrouvé en face de deux panneaux qui m'indiquaient deux chemins possibles : sur l'un était écrit le démon, sur l'autre l'ange. Instinctivement, je me suis avancé vers le chemin du démon comme je n'avais aucune envie de revoir cet horrible ange. Il y avait de l'encre qui coulait de partout et des Bendy en cartons qui me fixaient de leur sourire. Il était impossible d'être à l'aise dans cet endroit. Pressé, je suis retourné du côté du chemin de l'ange. Sauf que mon premier choix étant le démon, la porte de l'ange était désormais fermée. Je n'avais plus le choix, je devais repartir dans l'encre.
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L'encre m'arrivait jusqu'aux hanches, heureusement que je ne tenais pas trop à ce pantalon. On pouvait distinguer des objets induits de ce liquide plus noir que la nuit, comme quelques projecteurs et des gros engrenages. Sur une chaise qui flottait au-dessus de cette marre se trouvait un magnétoscope avec un enregistrement de ce bon vieux Joey Drew :
« Rêver n'est pas une mauvaise chose en soit. Souhaiter l'impossible est la nature même de l'Homme. C'est ainsi que tout commence. Juste un crayon et un rêve. Nous pourrions tous atteindre ce pourquoi nous sommes nés sans bouger ne serait-ce que le moindre petit doigt. Il suffit simplement d'y croire. Croire vous offrira la gloire. Croire vous rendra riche. Croire vous donnera la puissance. Et si on le souhaite assez fort, on peut outrepasser la mort elle-même. Je dois avouer... que c'est une folle mais très belle idée. »
Ce qu'a dit Joey ne m'étonnait qu'à moitié de sa personne. Cet homme ne pensait qu'à la gloire et à la richesse. Sauf que c'était ses salariés qui lui donnaient cette gloire, pas lui. Il restait toute la journée dans son bureau, on n'a jamais su ce qu'il y faisait. Certains disaient qu'il remplissait des papiers pendant que d'autres disaient qu'il faisait des choses pas nettes.
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J'ai continué à marcher dans cette encre jusqu'à ce que je me retrouve devant une porte. Je l'ai ouverte, pas d'encre derrière. Je l'ai passée. Il n'y avait qu'un petit couloir avec un virage. Confiant, j'ai avancé, et d'un coup un Bendy cartonné à surgit du virage. Mon cœur a virevolté pendant quelques secondes, je ne m'y attendais pas. J'ai maintenant avancé doucement vers le virage puis j'ai vu Boris. C'était lui qui avait bougé le Bendy pour me faire une farce.
