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POV Paulo
Je regarde l'homme que j'aime sourire. J'aimerais tellement être celui à qui ce sourire est adressé mais ce chanceux est Sergio Agüero. Ces derniers viennent de nous annoncer leur mise en couple. Je vois dans les yeux de Giovani cette étincelle qui veut tout dire.
Je comprends en les regardant se manger du regard que je n'aurais jamais la chance de pouvoir avoir de sentiments réciproques de la part de l'ancien parisien. Alors que tout le monde se lève pour les féliciter, je m'éclipse de la pièce quand j'entends Cristian crier « Un bisou ! Un bisou ! ».
Je ne veux pas voir ça.
Je souffle et me dirige vers la salle de musculation, j'ai besoin de me défouler. Je prends les gants de boxe et les enfile. Je tape dans le punching-ball depuis quelques minutes quand la porte de la salle s'ouvre. Angel fait son apparition. Il est le seul à connaître mes sentiments pour Giovani. Il s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule alors que je continue à frapper de toutes mes forces.
Angel : Je suis désolé mec !
J'arrête tous mouvements et me retourne vers mon coéquipier.
Paulo : Tu n'es pour rien, DiM'. C'est moi qui me suis fait de fausses idées.
Angel : Mais pour moi aussi, tes sentiments étaient réciproques. Et je t'ai fait encore plus espérer. Je suis désolé pour ça et aussi pour les encouragements de Cris'.
Paulo : Ce serait te mentir de te dire que ça ne me fait pas mal, mais je vais essayer d'avancer. On part bientôt en club, et je retourne en Italie. Je ne les verrais pas avant un long moment. Maintenant, j'aimerai bien être seul si cela ne te dérange pas.
Angel ne dit rien mais il resserre la pression sur mon épaule. Il me sourit et sort de la salle. Après plusieurs heures à me défouler et à réfléchir à la situation, j'en suis venu à la conclusion que même si c'était trop tard pour que je puisse avoir un futur avec le numéro 20 argentin, je devais lui parler de mes sentiments afin de pouvoir ensuite passer à autre chose.
D'un pas décidé, je vais jusqu'à la porte de sa chambre. Devant celle-ci, tout mon courage semble être parti. Je souffle pour essayer de le faire revenir. Le bruit de mon poing contre la porte est suivi rapidement par un « J'arrive ! ». J'ai l'impression que le temps ralentit avant que le seul rempart entre l'occupant de la chambre 156 et ma personne.
Je suis dans mes pensées quand la porte s'ouvre sur l'homme à qui appartient mon cœur. Je rougis quand je remarque que ce dernier semble sortir de la douche car il a les cheveux humides et porte comme seul vêtement une serviette autour de la taille.
Paulo : Ah mince... Je... Je ne voulais pas te déranger... Je voulais te parler mais je reviendrai plus tard.
Je commence à faire demi-tour quand une main me retient par le poignet.
Giovani : Tu ne me dérangeras jamais Paulo. Allez, rentre.
J'hésite, je décide de le rejoindre dans sa chambre. Je dois le faire ce soir ou je vais le regretter. Le plus âgé s'assoit sur son lit alors que je reste debout.
Paulo : J'ai quelque chose à te dire et j'aimerais que tu ne me coupes pas.
Il sourit et fait mine de fermer sa bouche à clé. Je souffle un bon coup et dévoile tout ce que j'ai sur le cœur. Je le regarde dans les yeux pour lui prouver la sincérité de mes paroles.
Paulo : J'ai jamais été attiré par les hommes avant, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Je pense que mon amour pour Oriana était plus fort que tout. Mais je me suis rendu compte peu à peu que c'étaient dans tes bras que j'imaginais dans mes rêves. Au début, je pensais que c'était normal pour des amis. Mais bien vite les rêves sont devenus moins ... plus sportifs... [je rougis] Quand j'étais avec Oriana, je ne pensais qu'à toi. Mon amour pour la magnifique femme qui était à mon bras n'était plus que de l'amitié. Alors j'ai décidé de rompre et de ne pas jouer avec ses sentiments. Je voulais me mettre au clair dans ceux que je commençais à avoir pour toi. Pendant les entraînements, tu venais me taquiner et je n'attendais que ça. Mais j'ai vraiment accepter mes sentiments pour toi quand tu étais en Espagne et moi en Italie. Tu me manquais trop, mon moral était au plus bas, je mettais toute mon énergie dans le foot pour ne pas penser à toi. Mais je devais en parler à quelqu'un car j'allais exploser. Le choix s'est porté sans grande réflexion sur Di'M. Il m'a dit de t'avouer que j'étais amoureux de toi mais je ne m'acceptais pas moi-même comme j'étais alors je ne pouvais tout simplement pas de l'avouer au principal concerné, toi en l'occurrence. Puis quand j'accepte enfin qui je suis vraiment, tu en aime un autre. J'ai beaucoup réfléchi et je devais te le dire. Te quiero Giovani Lo Celso. Ne t'inquiète avec le temps mes sentiments vont changer ! Tout ce dont j'ai besoin pour le moment c'est que tu sois heureux.
Je me tourne vers la fenêtre de sa chambre pour éviter sa réaction. Seulement c'est sans compter sur Giovani qui s'est levé et s'est rapproché de moi, ainsi je vois son reflet dans la vitre.
Giovani : Je peux parler maintenant ?
Je ferme les yeux et hoche de la tête.
Giovani : Je ne suis pas amoureux de Sergio et lui n'est pas amoureux de moi. On n'a fait cette annonce pour voir ta réaction et celle de Gonzalo. Sergio voulait faire réagir ce dernier pour qu'il assume leur relation quand à moi, je voulais savoir si ce faux couple pouvait te rendre jaloux afin de savoir si mes sentiments pour toi étaient réciproques. [il ne retourne vers lui] Ouvre les yeux s'il te plait, Amor. [je suis ses instructions] Alors Paulo Dybala, Te quiero también.
L'étincelle et le sourire que j'attendais tant me sont enfin destiné. Je l'embrasse alors comme si ma vie en dépendait. Sa serviette rejoint rapidement le sol mais cela c'est une autre histoire.
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J'espère que ça vous a plu.
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Les petites questions à la fin de l'os pour mieux vous connaître :
