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POV Leon
Je soupire en rentrant dans les vestiaires. Notre équipe a perdu contre les français. Non enfaite on s'est fait détruire par un 4-1. Si Joachim avait fait les bons choix aussi. Seul Marco a réussi à laver notre honneur. Le vestiaire est calme peu de personne ne parle. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur deux jeunes femmes souriantes. Ma petite sœur s'approche de moi aussi rapidement qu'elle le peut avec ses béquilles, m'embrasse sur la joue pour me réconforter alors que sa meilleure amie va féliciter le buteur de l'équipe.
Antonio : Qu'est ce qu'elles foutent là?
Maëlle : Déjà on n'a des prénoms abruti et depuis quand on n'a plus le droit de venir voir la famille surtout qu'on a l'accord du coach.
Antonio : C'est tellement irrespectueux de porter ce maillot dans nos vestiaires!
Yvana : On a le droit de s'habiller comme on veut! On a la droit de soutenir la France et donc de porter son maillot!
Maëlle : Vu la façon que tu as joué tu n'a rien à dire... pour une fois que Kevin joue avec la sélection nationale, tu défends pas! Heureusement qu'il était là sinon cela aurait fini en 10-1!
Mon copain se trouve vers elle et lui sourit, sûrement content que Maëlle prenne sa défense.
Antonio : C'est normalement que tu le défendes c'est ton beau-frère.
Yvana : Quand Brandt couchait avec Leon,...
Maëlle cachée derrière son amie fait semblant de vomir alors que je fais une tête de dégoût . Comment j'ai fait pour avoir coucher avec lui ? L'alcool sans doute.
Yvana : ...on ne l'aimait pas, ce qui est toujours le cas.
Déjà que cette femme n'a pas de taque habituellement depuis qu'elle attend le bébé Tolisso c'est pire. Le numéro est quand même dans la pièce avec nous juste à côté de la porte. Cependant il ne nous regarde pas. Il se lève et part vers la seule sortie de la pièce. Seulement ses affaires personnelles sont restées à leur place. Des bras qui m'entourent la taille me font sortir de ma rêverie.
Kevin : Liebe, dépêche-toi je t'ai préparé une surprise.
Ce mec est parfait, dès que l'équipe avec laquelle je joue perd un match, il trouve toujours quelque chose pour me remontrer le moral. Je m'approche de lui et l'embrasse délicatement. Cependant quand ma langue demande l'accès à l'ouverture buccale de mon copain un cri m'arrête. Un cri tout sauf viril de la part de Toni Kroos. Je rigole jusqu'à ce que je remarque le regard paniqué de tout le monde. Enfin presque tout le monde. Un homme se tient debout devant la porte des vestiaires une are à feu à la main. Un joueur allemand possède un regard fou. Et c'est exactement la même personne : Julian Brandt.
