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POV Cristiano
Je regarde le numéro sept sourire à mon petit-ami. Je sens la jalousie monter en moi. Ils sont proche et malgré l'assurance que j'arrive à dégager, je n'ai pas confiance en moi. Je n'ai pas l'impression d'être le plus beau, le plus intelligent, le plus démonstratif ni le plus compréhensif. Mais j'aime tellement Lucas que j'ai peur qu'il me quitte pour quelqu'un qui le comprenne mieux que moi, qui arrive à montrer ses sentiments beaucoup plus que moi. Et tout le monde dans le monde footballistique sait que l'attaquant français a des sentiments pour son coéquipier, seul ce dernier semble se douter de rien. Quand la main de putain de Griezmann se pose sur le bras de mon français, je sors sur la terrasse.
Cristiano : Bibou !
Mon copain qui est de dos se retourne et sourit dès qu'il me voit alors que son coéquipier fait une grimace. Griezmann semble dire quelque chose, c'est tellement bas que personne peut entendre. Cependant, Lucas m'a compris quelques mots en français dont les insultes et j'arrive facilement à lire un « connard » sur les lèvres de l'autre. Je lui fais un sourire hypocrite, avec un mouvement de tête. Je ne suis pas du tout désolé de te déranger alors que tu essayes de me voler mon petit-copain. Ce dernier me sort de la bataille de regard que nous faisions avec l'autre attaquant. Un vrai sourire naît sur mon visage quand je vois sa petite bouille.
Lucas :Amor, tu es enfin là ! Je pensais que tu arriverais jamais.
Cristiano : Mon avion a pris un peu de retard, mais je louperais jamais un week-end avec toi. C'est Godin qui m'a dit que je te trouverais là.
Mon petit-ami vient se blottir dans mes bras et met directement sa tête dans mon cou. Mes bras entourent ses hanches comme à chaque fois. Son souffle me chatouille un peu. Je dépose un tendre baiser sur le haut de sa tête et respire son odeur. Je relève ensuite la tête vers l'homme qui est avec nous sur la terrasse. Je croise son regard jaloux et envieux. Une soudaine envie me vient, et au lieu de me retenir comme je l'aurais fait habituellement, je cesse à celle-ci. Je lève mon majeur dans la direction du blond. Je t'entends un grognement mais je n'y fais pas vraiment attention car des petites dents mordillent la peau de mon cou.
Cristiano : Au faite, Griezmann, ton capitaine voulait que tu ailles le voir le plus rapidement possible, il veut te parler.
Alors que le numéro sept rentre dans la maison, mon petit-ami se recule un peu et me frappe doucement mon torse. Oups je crois que le ton que j'ai pris pour dire le nom de l'autre con était trop dédaigneux. Je lui fais mon sourire le plus charmeur, Lucas souffle. Je pose alors délicatement mes lèvres sur les siennes. A chaque fois, j'ai l'impression de tomber encore plus amoureux de lui. Je sens ses mains passer sous la chemise que je porte, je frissonne à cause de la froideur de celles-ci. Mon petit français rigole alors.
Lucas : Oh le grand Cristiano Ronaldo est frileux ? Je m'attendais pas à ça.
Cristiano : Au Portugal, on aime le chaud et puis c'est de ta faute, tu as les mains super froides. Quelle idée de venir les mettre sur ma peau.
